Sur les écrans, l’été rime souvent avec blockbusters, comédies légères et films d’auteur improbables. Pour passer une bonne soirée au cinéma de la plage, Weekly vous propose sa sélection estivale. Bonnes vacances à tous !
1/ Parce qu’on aime les bêtes de tout poil
L’animation est devenue la reine de la saison estivale. Outre l’adorable Dory (22 juin) des studios Pixar, vous retrouverez cette année les nouvelles aventures de la team Scrat dans un épisode cinq qui ne manque pas de panache (L’Age de Glace : les lois de l’univers, le 13 juillet). Vous pourrez également danser avec la magnifique Tortue Rouge de Michaël Dudok de Wit (29 juin) qui nous invite à un conte écologique et poétique en animation traditionnelle.
La sélection de Weekly : Comme des Bêtes, de Yarrow Cheney et Chris Renaud
Pourquoi on veut le voir ? Parce que cette comédie qui suit nos animaux de compagnie quand leurs maîtres sont au travail est du même auteur que celui de Moi, Moche et Méchant. Et parce que la bande-annonce est hilarante surtout pour ceux qui ont des animaux à la maison.
Ça sort quand ? Le 27 juillet.
L’info en plus : Si vous passez vos vacances dans la capitale, on vous conseille de prolonger l’expérience de l’Age de Glace avec l’exposition Blue Sky qui se tient jusqu’au 18 septembre au Musée Art Ludique.
2/ Parce qu’on n’était pas à Cannes
Avant la rentrée qui nous réserve son lot de films présentés sur la Croisette, l’été est souvent l’occasion de découvrir des films plus confidentiels et qui ont pourtant fait parler d’eux au dernier Festival de Cannes. On pense notamment au film de Cristi Puiu, Sieranevada où une famille s’engueule avant un repas copieux (3 août) ou encore au nouvel ofni signé Alain Guiraudie, l’auteur de l’Inconnu du Lac. Avec Rester vertical (24 août), le cinéaste nous parle de bergers, de méchants loups, d’amour et de déchéance sociale.
La sélection de Weekly : Toni Erdmann, de Maren Ade
Pourquoi on veut le voir ? Parce que Maren Ade a réussi un exploit : faire marrer la grande salle de Cannes. Et pour y être allé, je peux vous le dire : un film drôle en compétition, c’est une denrée rare. Et parce que cette relation difficile entre un père et sa fille a tout du coup de cœur estival.
Ça sort quand ? Le 17 août.
3/Parce qu’on peut faire le plein de film coréen
Vous ne le saviez peut-être pas mais le cinéma coréen est l’un des plus importants du monde. Ils font des drames mais également beaucoup de thrillers et de cinéma de genre. L’été 2016 sera l’occasion de profiter de ces petites pépites appréciées autant par les cinéphiles que par le grand public. Man on High Heels de Jin Jang (20 juillet) est un polar stylisé dans la veine de The Chaser avec des plans qu’un certain John Woo n’aurait pas renié à la grande époque. Autre curiosité made in Corée, The Strangers de Na Hong-Jin (6 juillet) est un thriller teinté de fantastique assez fascinant.
La sélection de Weekly : Dernier Train to Busan, de Sang-Ho Yeon
Pourquoi on veut le voir ? Parce qu’un film qui enferme des individus désespérés et des zombies dans un train, c’est généralement assez prometteur. Surtout que les Coréens ont cette façon de prendre le sujet au sérieux et à le rendre tragique et drôle à la fois. Et puis en ces temps de disette sans The Walking Dead, ça fait du bien.
Ça sort quand ? Le 17 août.
4/ Parce qu’on peut retrouver notre âme d’enfant
L’été est le royaume des cinéphiles en culottes courtes. Pour les occuper, on peut opter pour les longs métrages d’animation (voir raison n°1) ou pour des contes et histoires qui raviront petits et grands. Au programme cet été, vous pourrez voler avec un oiseau de proie et Jean Réno dans le choupinet L’Aigle et l’enfant, de Gerardo Olivares et Otmar Penker (6 juillet) ou encore pénétrer dans un royaume fantastique peuplé de géants avec l’adaptation du Bon Gros Géant de Steven Spielberg (20 juillet).
La sélection de Weekly : Peter et Eliott le dragon, de David Lowery
Pourquoi on veut le voir ? Parce que la bande-annonce de cette nouvelle réinterprétation du chef-d’œuvre de Disney s’annonce pleine de surprises et de tendresse.
Ça sort quand ? Le 17 août.
5/ Parce que c’est bon de rire (parfois)
Impossible de passer les vacances sans une bonne comédie à savourer en famille ou entre copains. L’été est toujours l’occasion d’aller se gondoler en salles et 2016 ne fait pas exception à la règle. Camping 3, de Fabien Onteniente (29 juin) a ouvert les festivités avec le grand retour de Patrick Chirac face à une bande de jeunes en tongs, Zac Efron fera des pitreries dans Nos Pires Voisins 2 (6 juillet), de Nicholas Stoller où cette fois ci il prêtera main forte à Seth Rogen et à sa femme. Le beau gosse sera également Hors Contrôle (17 aôut) face à une Anna Kendrick encore plus déjantée que lui. Débarquement Immédiat (13 juillet) associe deux acteurs de Mais qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu dans une comédie policière qui ne fera pas dans la dentelle. Enfin, Bad Moms (3 août) avec Mila Kunis et Kristen Bell sera l’occasion de découvrir que même les mamans peuvent avoir de sales manières de temps en temps.
La sélection de Weekly : C’est quoi cette famille ? de Gabriel Julien-Laferrière
Pourquoi on veut le voir ? Parce que cette comédie générationnelle sur la famille recomposée s’inscrit pleinement dans l’air du temps et qu’elle s’annonce particulièrement maligne avec cette ribambelle d’enfants fatigués d’être trimbalés d’une maison à l’autre et qui décident de prendre leur revanche.
Ça sort quand ? Le 10 août.
6/Parce que on peut tout casser sur son passage
Des explosions, des tsunamis, une invasion extraterrestre, les blockbusters nous promettent un été éprouvant, fait de grands spectacles et d’explosions massives. Vous assisterez cette année au grand retour des aliens de Roland Emmerich dans Independance Day : ressurgence (20 juillet). Idris Elba et Richard Madden (le Rob Stark de Game of Thrones) tenteront de survivre à un complot terroriste à Paris dans Bastille Day de James Watkins (13 juillet) quand les Norvégiens de The Wave (27 juillet) essaieront d’échapper au tsunami géant qui s’abat sur eux.
La sélection de Weekly : Suicide Squad, de David Ayer
Pourquoi on veut le voir ? Parce que cette adaptation de comics remplis de bad guys promet un univers aussi coloré que dérangeant, ainsi qu’une bonne dose d’humour salvateur. Et parce que Jared Leto a l’air d’y interpréter un Joker particulièrement frappadingue.
Ça sort quand ? Le 3 août.
7/ Parce que les scénaristes ont de la suite dans les idées
Un succès en appelant un autre, on a droit tous les étés aux suites, plus ou moins attendues, des films sortis les années précédentes. Y a plus qu’à espérer qu’ils fassent mieux que leurs prédécesseurs. On ouvre le bal avec la suite des magiciens révolutionnaires d’Insaisissables de Jon Chu (27 juillet) avec un braquage dantesque. On retrouvera également l’équipage de l’Enterprise dans le troisième volet de Star Trek : sans limites de Justin Lin (17 août). On espère que le réalisateur de Fast & Furious aura la même dextérité que J.J. Abrams pour diriger les dernières aventures du Capitaine Kirk et de Spock. Et n’oublions pas le film que tout le monde déteste déjà, le reboot de S.O.S. Fantômes signé Paul Feig (10 août).
La sélection de Weekly : Jason Bourne, de Paul Greengrass
Pourquoi on veut le voir ? Parce que le retour du duo Matt Damon/Paul Greengrass après un spin-off plutôt moyen fait espérer le meilleur. Et parce qu’on a hâte de suivre cette nouvelle traque effrénée qui ira de Las Vegas aux îles Canaries.
Ça sort quand ? Le 10 août.
8/ Parce qu’on peut se prendre pour quelqu’un d’autre
La mode est aux histoires vraies. Vous aurez donc le choix entre plusieurs biopics pour combler votre besoin de tout savoir sur les grands noms de ce monde. La Couleur de la victoire, de Stephen Hopkins (27 juillet) revient sur l’incroyable destin de Jesse Owens, noir américain qui a participé aux Jeux Olympique de Berlin en 1936 devenant un symbole contre le racisme. Genius (27 juillet) avec Colin Firth, Jude Law et Nicole Kidman est centré sur l’écrivain Thomas Wolfe, génie de son époque.
La sélection de Weekly : Elvis & Nixon, de Lisa Johnson
Pourquoi on veut le voir ? Parce que cette histoire vraie sur la rencontre improbable entre le King et l’ancien président américain possède tous les ingrédients pour faire un film d’époque iconoclaste. Et parce que la rencontre entre Kevin Spacey (Nixon) et Michael Shannon (Elvis) a un fort potentiel.
Ça sort quand ? Le 20 juillet.
9/ Parce qu’on aime avoir peur
Bouh ! Gare aux spectres et autres créatures démoniaques qui pourraient hanter les salles cet été. Les distributeurs ont décidé de nous faire frissonner. Alors n’oubliez pas de vérifier dans votre lit avant de vous coucher… Dans American Nighmare 3 : Election (20 juillet), aucun monstre n’est a déplorer par contre vous y rencontrerez quelques individus ayant une sinistre envie de vous zigouiller juste pour le sport… Dans le Noir (24 août) joue avec nos peurs enfantines en suivant une entité qui se nourrit de la peur du noir. Et Instinct de Survie de Jaume Collet-Serra (17 août) voit la poupée blonde Blake Lively en mauvaise posture face à un requin bien décidé à la croquer.
La sélection de Weekly : Conjuring 2 : Le Cas Enfield, de James Wan
Pourquoi on veut le voir ? Parce que Wan est passé maître dans l’art de nous filer la chair de poule et que cette maison hantée inspirée d’une histoire vraie est vraiment flippante.
Ça sort quand ? Le 29 juin.
10/ Et parce qu’on ne sait jamais sur quoi on va tomber
Comme il n’y a pas grand monde dans les salles durant l’été, les distributeurs en profitent pour sortir des films un peu à part, loin des chemins balisés habituels. C’est donc l’occasion de tomber sur des petits films inconnus qui pourraient bien vous enchanter. La cinéaste Solveig Anspach nous a laissé un film testament plein de fantaisie La Vie Aquatique (29 juin) qui nous mène d’une piscine de banlieue aux paysages glacés de l’Islande. Truman (6 juillet) est le nom d’un chien qui va vivre avec ses maîtres des aventures inattendues dans le film de l’espagnol Cesc Gay. La Vie est belge (13 juillet) est une comédie pleine de musique sur la compétition que se livrent deux fanfares belges pour représenter leur pays. Enfin Déesses indiennes en colère (27 juillet) livre un portrait moderne et enlevé de six femmes indiennes bien décidées à ne plus se laisser faire.
La sélection de Weekly : Hibou, de Ramzy Bedia
Pourquoi on veut le voir ? Parce que Ramzy nous livre un conte moderne, une ode à la différence et une histoire d’amour improbable entre un homme déguisé en hibou et une femme en panda.
Ça sort quand ? Le 6 juillet.
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