7 films à voir pendant les vacances de noël 2017

Pour retomber en enfance

Jumanji : Bienvenue dans la jungle, de Jake Kasdan

De quoi ça parle ? Quatre adolescents coincés en retenu découvrent par un hasard un vieux jeu vidéo : Jumanji. Ils se retrouvent malgré eux propulsés à la place des personnages du jeu et devront affronter un environnement hostile et nombreux dangers s’ils veulent pouvoir retourner dans le monde réel.

Pourquoi on veut le voir ? Parce que rien ne vaut un divertissement familial pour les fêtes de fin d’année. Alors forcément quand il s’agit d’un remake (reboot ?, suite ? je ne suis pas sûre) d’un film culte, on a tendance à se méfier. Mais le studio a pris le parti de renouveler complètement le concept et le dédoublement de personnalité entre les personnages et les lycéens est une excellente idée narrative. Dommage que l’humour l’emporte autant sur l’action et le sens de l’aventure.

Les alternatives : Coco, Paddington 2, Santa et cie…

Sortie : le 20 décembre 2017

Pour les amoureux des animaux

Kedi- Des Chats et des hommes, de Ceyda Torum

De quoi ça parle ? La vie de sept chats libres d’Istanbul et leurs relations avec les habitants de cette métropole.

Pourquoi on veut le voir ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas que sur Internet que les chats sont devenus des stars. Ces boules de poils à quatre pattes symbolisent aujourd'hui une certaine forme de résilience. Leur caractère unique (entre la domestication et leur côté sauvage) en font des créatures fascinantes que la réalisatrice a complètement réussi à capter. Evidemment en creux, la cinéaste en profite aussi pour dresser un portrait actuel des habitants d’Istanbul.

Sortie : le 20 décembre 2017

L’alternative ? Ferdinand (20/12)

Pour voir la vie comme un enfant

The Florida Project, de Sean Baker

De quoi ça parle ? Dans la banlieue de Disney World en Floride, en plein été, Moonee une fillette espiègle fait les 400 coups avec ses amis. Sa mère est bien trop occupée à chercher de quoi payer leurs factures pour la surveiller de près. Entre jeux dangereux et dégustations de glace, Moonee vit dans son monde. Mais la réalité pourrait bien la rattraper.

Pourquoi on veut le voir ? Parce que Brooklyn Prince est un véritable phénomène qui capte toute l’attention de la caméra. Elle évolue dans un univers bariolé bien réel que Sean Baker filme comme personne. Le décale entre la réalité sociale et ce décor de conte de fée est d’une puissance infinie. Un seul regret ? La narration trop étirée finit par noyer les vrais enjeux du long métrage.

Sortie : le 20 décembre 2017

L’alternative : Wonder (20/12) , I’m not a Witch (27/12)

Pour aimer la vie

A Ghost Story, de David Lowery

De quoi ça parle ? Un homme qui vient de mourir rend visite à sa femme dans leur maison de banlieue. Il devient peu à peu spectateur de la vie qu’il n’a plus. Un voyage à travers le temps et la mémoire commence.

Pourquoi on veut le voir ? Parce que David Lowery (dont on avait déjà apprécié toute la poésie dans Les Amants du Texas) a fait ce film presque en cachette avec deux stars de son époque (Casey Affleck et Rooney Mara). Et parce que cette histoire de deuil et de temps qui passe immortalisé par une vision naïve du fantôme (Il porte un drap blanc) est un vrai voyage subtil sur la condition humaine.

Sortie : 20 décembre 2017

Les alternatives : Les Hannas (27/12) , Pitch Perfect 3 (27/12)

Pour se rappeler que l’argent ne fait pas le bonheur

Tout l’argent du monde, de Ridley Scott

De quoi ça parle ? Dans les années 70, Paul le petit-fils de J. Paul Getty, connu pour être l’homme le plus riche du monde grâce à ses affaires dans le pétrole, est kidnappé. Mais Getty refuse de payer la rançon exigée par les ravisseurs. La mère du petit garçon et le chef de la sécurité du milliardaire vont alors entamer une course contre la montre pour sauver Paul.

Pourquoi on veut le voir ? Parce qu’au-delà de la polémique autour du remplacement de Kevin Spacey par Christopher Plummer, ce nouveau film de Ridley s’annonce flamboyant et épique. On connait le sens du rythme et du suspense du réalisateur. Et qu’elle bonne idée d’avoir réuni à l’écran Michelle Williams / Mark Walberg.

Sortie : 27 décembre 2017

L’alternative : Burn Out (3/01)

Parce qu’on aime les femmes fortes

Le Grand Jeu, d’Aaron Sorkin

De quoi ça parle ? Quand Molly Bloom débarque à Los Angeles, elle est embauchée pour organiser des parties de poker clandestines. Quand elle est virée sans ménagement par son patron, elle décide de monter son propre buisness. Il ne lui faudra pas longtemps pour devenir l’une des femmes les plus puissantes d’Hollywood. Mais Molly va devoir faire face à deux menaces de taille : le F.B.I. et la mafia russe.

Pourquoi on veut le voir ? Parce que Aaron Sorkin est certainement l’un des meilleurs scénaristes de son époque (les séries The West Wing et The Newsroom, Jobs, de Danny Boyle, The Social Network de Fincher…) alors on a de grandes espérances pour son premier passage derrière la caméra. Et Jessica Chastain dans un rôle de femme forte dans un monde d’homme devrait faire des étincelles.

Sortie : 3 janvier 2018

Pour revivre la grande histoire

Les Heures sombres, de Joe Wright

De quoi ça parle ? A 65 ans et en pleine seconde guerre mondiale, Winston Churchill est nommé d’urgence au poste de premier ministre. Face à un gouvernement hostile et un monarque sui doute de ses capacités, Churchill va devoir prendre une décision historique : faut-il ou non conclure un accord de paix avec l’Allemagne Nazie.

Pourquoi on veut le voir ? Parce qu’après son baroque et injustement sous-estimé Pan, Joe Wright le spécialiste du cinéma théâtral, revient avec un biopic élégant sur Churchill. Mais je suis sûre que derrière l’apparence classieuse du drame historique Joe Wright n’a pas renoncé à son style opératique qui en faut un cinéaste à la vision unique.

Sortie : 3 janvier 2018