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High-Tech

Acheter un téléphone ou une tablette Microsoft, est-ce vraiment une bonne idée ?

Microsoft est parfois décrié sur ses technologies mobiles. Qu'en est-t-il vraiment ? Est-ce justifié ? Nous vous proposons un petit tour dans les technologies de l'éditeur qui pourraient vous amener quelques surprises.

A en lire les analyses de marché et leurs remontées de panel consommateurs, la réponse semble flagrante et sans appel. Si Microsoft et son OS Mobile trouvent quelques échos positifs en Europe et tirent même son épingle du jeu en Italie, au niveau mondial l’éditeur fait pale figure. Certes, il progresse, mais Google avec son Android et Apple avec son iOS ont une longueur d’avance impressionnante. Non foncièrement technologique, l’ancien leader mondial de fabrication de téléphones portables jusqu’en 2011, Nokia, devenu partenaire stratégique de Microsoft au point de se faire racheter sa division mobile, fournit d’excellents téléphones hauts de gamme. Les Nokia Lumia 1020 ou 930 n’ont en effet pas à rougir face à des concurrents Android comme le Galaxy S5, S4 ou les téléphones Apple iPhone 5S ou 5C.

Côté tablette, de nombreux fabricants renommés par l’excellence de leurs produits finis, Sony, IBM, HP ou bien encore Dell, fournissent des matériels de très bonne composition.

Les OS portables de Microsoft, à savoir Windows Phone pour les mobiles et Windows RT pour les tablettes sont ainsi aboutis, opérationnels, qui plus est sympathiques et envoûtants pour quiconque passent un peu de temps avec. S’ils peuvent leur manquer quelques fonctionnalités injustement qualifiées de requises par les aficionados d’OS concurrents, ils mettent néanmoins en exergue des avantages indéniables. Tout d'abord une expérience utilisateur complètement originale dans le domaine, non centrée sur un mode applicatif mais sur une navigation orientée « zoom » ; l’écran n’exposant qu’un sous-ensemble d’un document plus gros que l’on parcourt dans tous les sens. Autre avantage, la fusion native des contacts via un regroupement de comptes Facebook, Twitter, Linkedin ainsi que la création de groupes de contacts. Citons également, les professionnels mais aussi les particuliers en seront ravis, la présence des logiciels Office Word, Excel, Powerpoint et OneNote optimisés pour une utilisation tactile.

Une domination écrasante justifiée d'Android et d'Apple

La domination d’Android et d’Apple se justifie de façon factuelle grâce à leur antériorité sur le marché. Ils véhiculent chacun une bonne image de marque auprès du grand public, suscitent des sentiments d’appartenance à leurs utilisateurs et se segmentent simplement dans l’esprit des clients : pour téléphoner, l’iPhone ou un mobile Android comme le Galaxy S5 ; pour un usage tablette, un iPad ou une tablette Android comme la Galaxy Tab.

Avec un parc de matériels déployés important, un nombre d’applications bien plus élevé, ils profitent en comparaison avec Microsoft, d’un véritable sentiment de communauté. Communauté fermée, orientée client, qualitative, plus cher, d’Apple. Communauté ouverte, dans un esprit plus Geek, couvrant tout type d'appareils, tout type de budgets d’Android.

Entre les deux, difficile de faire sa place.

C’est un fait, Microsoft est rentré tardivement sur ce marché fortement concurrentiel. Outsider, il ne fait ni parti des primo intentions d’achat du consommateur final, ni ne profite d’une renommée suffisante pour hisser ses Windows Phone et Windows RT comme des concurrents sérieux. Microsoft est en effet vastement perçu comme un suiveur et non un leader en matière de mobilité.

C’est néanmoins pourtant oublier que Microsoft fut un précurseur en la matière avec son feu Windows CE : un Windows de poche sous forme d’assistant personnel (PDA). Complet, pouvant supporter stylets, reconnaissance d’écriture, avec même un Word, Excel et Powerpoint de poche, Windows CE était à l'époque une prouesse technologique luttant avec acharnement contre un produit désormais moins visible : le Palm.

Toutefois trop cher, avec des technologies de mobilité qui ne faisait que débuter, un marché qui n'était encore point réceptif à ce type de produits, la solution de Microsoft fut un flop ; adopté par un public geek et quelques professionnels.

Evoluant au fil du temps, tour à tour renommé Pocket PC puis Windows Mobile, cet OS n’a jamais rencontré le succès escompté. On comprend alors le retard de Microsoft à réagir quand Steeve Jobs annonçait la sortie de son iPhone puis de son emblématique iPad. Scepticisme. Pourquoi fonctionneraient-ils là où Windows CE avaient échoué ? Pourquoi investir toutes les ressources créatives de Microsoft dans ce domaine ?

Un marketing Apple affuté

Le fait est qu’Apple a pris le problème à l’envers. Plutôt que de se focaliser sur la mise à disposition d’un existant applicatif sur un terminal Mobile, il valait mieux repartir de zéro. Proposer à l’utilisateur une nouvelle expérience, de nouvelles applications, certes moins performantes et complètes que leurs pendants sur PC, mais assurément plus conviviales et simples d’utilisation. En clair, répondre à l’usage que les utilisateurs attendaient d’un tel appareil : guère de Word ou Excel, moins d’options sur les réglages systèmes ou paramètres applicatifs. Apple s’est évertué à retirer des fonctionnalités qu'il a jugé inutile à son système : en proposer peu, en simplifier le fonctionnement, mais les rendre accessibles à tout un chacun.

Par ailleurs, Apple s’est enorgueilli d’un positionnement stratégique marketing très particulier : le luxe.

Le luxe ne fait pas comme tout le monde, est rare, cher, qualitatif et semble se suffire à lui même. La simple possession du produit est déjà une satisfaction pour le client ; qu’importe de ne point proposer autant de caractéristiques technologiques que la concurrence, pourvue que le produit soit beau, avec des matériaux de qualité et une finition parfaite. Ce qui est le cas de l'iPhone et de l'iPad.

Ces deux produits ont profité d’une multitude de facteurs savamment analysés et orchestrés. Performance des microprocesseurs mobiles en hausse, miniaturisation à outrance des composants, accroissement des résolutions graphiques des écrans, batteries plus résistantes ; le marché était prêt, sans concurrent sérieux, et vierge en termes d’usage. Il est depuis devenu mâture, concurrentiel et avec des utilisateurs ayant des habitudes d'utilisation.

Le nombre d’applications iOS dépasse actuellement le million et fait parti des arguments de choix des pro-Apple. Nonobstant un écosystème particulièrement verrouillé - alimentations électriques différentes (ceci a été remis en cause par l’Europe. Apple sera contraint de proposer une alimentation micro-USB comme ses concurrents), couplage fort avec iTunes, impossibilité de se servir de l’appareil comme une clé USB, impossibilité de modifier l'interface - l’objectif visé par Apple est atteint. A la fois éditeur et fabricant, Apple propose des systèmes d’exploitation efficaces dédiés à ses propres appareils et récolte des utilisateurs satisfaits, souvent fidèles et fiers de leurs produits.

Un positionnement Google judicieux

Google, lui, s’est volontairement positionné comme un acteur High-Tech prônant l’ouverture. Son système d’exploitation Android est libre, il n’y a pas de coût de licence à son utilisation par un constructeur. En ne se limitant pas à un fabricant en particulier, en autorisant son utilisation massive sans le moindre frais, Google est parvenu à se placer en tête des OS pour mobiles et tablettes. Sony, HP, Dell et Samsung, pour ne citer qu’eux, en sont d'ailleurs les faire-valoir.

Car le géant de l’internet, omniprésent en matière de recherche, jouit d’une réputation sans faille en terme de recherche et développement : Google Glass (des lunettes connectés), Google Car (une voiture qui conduit toute seule), volonté d’ouvrir internet aux zones les plus difficilement accessible via ballons stratosphériques (Google Loon)...

Google est connu, reconnu, plaît à ceux qui souhaitent pouvoir se connecter partout, sans contrainte particulière, et qui cherchent une liberté dans le choix et les réglages de leurs appareils. Cette réalité produit rend les Android non seulement attractifs pour lees geeks, stimule la créativité des développeurs mais aussi attire l'utilisateur lambda qui ne veut pas se lier au modèle Apple. En libérant tout ce que ce dernier se forçait à bloquer, en permettant une large gamme de choix de mobiles, du téléphone ou de la tablette low-cost, au téléphone ou tablette de luxe, Android est devenu rapidement le leader sur le marché. Avec un nombre d’applications surpassant également le million, Google s’est même autorisé une incursion dans le domaine de la fabrication avec sa propre gamme d’appareils, le Nexus, dont la prochaine version, le Nexus 8, se fait attendre depuis fin 2013.

Android est ainsi l'OS le plus présent dans le monde en matière de mobilité.

Une stratégie plus fine qu'il n'y paraît

Difficile pour Microsoft de trouver sa place en s'étant lancer si tard dans une telle bataille. L'OS progresse, oui, mais cela n'est pas suffisamment pour le rendre séduisant. Quel intérêt d’acheter un téléphone ou une tablette sur Windows alors qu’Apple et Android semblent couvrir tous les besoins possibles ? Ne retrouve-t-on finalement pas dans ces produits tout ce qui est souhaitable pour le grand public ? Pourquoi choisir du Microsoft ?

Car un nouvel entrant, à moins de révolutionner le domaine, ne peut pas renverser un ordre établi. En proposant des fonctionnalités identiques à celle de ses concurrents la partie est foncièrement perdue d’avance. Sauf qu'il est encore possible de jouer sur une forte baisse des prix en diminuant les coûts de fabrication - ce que l'on nomme une DGC, Domination Globale par les Coûts - ; mais qui est en l'état impossible quand on intègre qu'une licence Android est gratuite.

Chose qu’heureusement Microsoft a parfaitement bien intégré.

La stratégie du célèbre éditeur de Windows n’est en réalité pas calquée sur celle des autres protagonistes. Il faut tout d'abord savoir que Microsoft gagne plus sur les licences Android que sur ses propres produits de mobilité. En effet, Google a intégré des fonctionnalités qui relèvent de la propriété intellectuelle de Microsoft, et que chaque fabricant doit payer par appareil vendu. Android n'est donc pas si gratuit qu'il n'y paraît. Pourtant le prix n'est toutefois pas l'axe d'attaque principal de Microsoft (Mais il est néanmoins pris en compte pour imposer ses produits, comme dans le cadre de Windows 8.1 with Bing)

Si les diverses études marketing que l’on trouve partout sur internet parlent d’une diminution des ventes de PC grand public au profit d’une augmentation du nombre de tablettes, pondérerons par le fait que la demande de PC est constante en entrepris ; ajoutons que la demande de Smartphone va croissante au détriment des mobiles classiques.

Toutes ces donnes ont été prises en compte par Microsoft. Avec un marché des mobiles dominé par Android et Apple mais un marché du home-computing et des PC professionnels dominé par Microsoft, le souhait de l’éditeur est en fait tout autre de celui de ses concurrents : arriver dans un premier lieu à une synergie totale de tous ses systèmes d’exploitation, cette étape est d’ores et déjà atteinte ; puis dans un second temps aboutir à leur convergence totale, cette étape est en cours.

Bémol. Par totale, nous ne suggérons pas ici que les applications tourneront partout sans adaptation puisqu'il y a foncièrement des contraintes différentes entre un PC sous Intel et un mobile sur ARM, ne serait-ce que par commencer par la taille de l’écran, la mémoire ou l'énergie disponible. Nous signifions ici que Microsoft s’oriente concrètement pour faire d'une part converger ses systèmes vers une logique commune d'utilisation, d'autre part faciliter le portage d'applications entre appareils. Il faut ainsi savoir que dans la prochaine version de ses outils de développement (Visual Studio 2013 Update 2 qui devrait sortir sous peu) existe le concept d’Universal Windows Apps : permettre aux développeurs de créer les fonctionnalités maîtres de leur logiciel qu’une seule fois. Fonctionnalités qu’il pourront ensuite partager en fonction des visuels : ordinateurs Windows 8, tablettes Windows RT ou WindowsPhone.

Chez Apple et Google, on n’en est pas encore là. Il faut réaliser qu’iOS et Android sont des systèmes complètement à part dans leur écosystème, et qu’ils n’ont pas d’existence à proprement parler dans le monde des ordinateurs de bureau ou portables.

Chez Apple, on distingue le développement OS X (anciennement Mac OS X) pour ordinateur Mac, de celui de l’iPhone et iPad.

Quant à Google, on distingue le développement Chrome OS pour ordinateur de type netbook de celui d'Android dédié aux mobiles.

Concrètement, du moins pour le moment, ni Apple, ni Google ne croient en la convergence des appareils. Craig Federighi, le vice président senior de l’ingénierie logicielle chez Apple argumentent même qu’il s’agit d’une dépense inutile d’énergie ; critique ouverte envers Microsoft.

A y regarder de plus prêt, on découvre que Microsoft propose déjà ce que ses concurrents jugent inutile mais surtout impossible dans l’état de développement de leur technologie.

Chez Microsoft l’objectif ultime étant la convergence, ils sont ; on ne peut plus proche ; d’avoir une homogénéité de tous leurs systèmes. La sortie prochaine de leur Surface Pro 3 est en cela révolutionnaire. Une tablette à la fois PC, plus légère qu’un MacBook Air (la Rolls des ordinateurs portables chez Apple), affichant 800g sur la balance ; soit à peine 150g de plus qu’un iPad avec pourtant un écran 12 pouces pour le 1er et de 9.7 pour le second. Nous vous ferons d’ailleurs rapidement une présentation chez Weekly en avant-première.

Une segmentation produit très précise

Pour bien comprendre l’intérêt des appareils mobiles sous technologie Windows et où la convergence s'opère, il faut au préalable bien en comprendre la segmentation produit de Microsoft.

Ce qui fonctionne sur un ordinateur de bureau ou un laptop ne fonctionne pas de façon identique sur un mobile ; les microprocesseurs Intel/AMD pour PC/Portable n'ont pas la même architecture que ceux ARM pour mobiles.

Il existe donc différentes déclinaisons d’OS chez Microsoft, déclinaisons cherchant à converger vers la même abstraction technologique.

Pour rendre ceci possible, Microsoft a tout d’abord révolutionné son système d’exploitation pour ordinateurs : Windows 8.1 pour les utilisateurs finaux, Windows 8.1 Pro pour les professionnels, Windows Server 2012 pour les serveurs d’entreprises. Tous ont été modifiés en profondeur par rapport à leur version précédente majeure (Windows 7, Windows Server 2008) pour que l’utilisateur, qu’il soit un particulier ou un professionnel, s’adapte à un nouveau mode de fonctionnement.

Ce nouveau mode de fonctionnement passe par une nouvelle interface visuelle dénommée Modern UI : nouveau mode de lancement des applications, nouvelle façon de configurer ou de rechercher un logiciel, nouvelles versions d'IE, etc.

Le dernier Windows est la fusion d'un Windows classique amélioré exposant l'univers « bureau » bien connu des utilisateurs et un nouvel univers high-tech, accessible dès l’accueil de Windows, la susnommée « Modern UI ». Cette dernière n'existe que grâce à une nouvelle technologie sous-jacente souvent inconnu du grand public : « WinRT ».

Cet acronyme de RT signifiant Runtime, se retrouve dans toutes les dernières déclinaisons des OS que propose Microsoft. Autrement dit, et vous l’aurez compris, alors que les autres éditeurs n'en sont pas au début d'un balbutiement, WinRT est le responsable de la fameuse convergence des systèmes Windows.

Quels sont donc ces systèmes ?

Outre les versions PC et serveur, on distingue un système d’exploitation appelé « Windows RT ». Ce dernier est l’OS Windows dédié aux tablettes sous microprocesseur ARM. Concurrent direct des tablettes iPad et Android, on le retrouve chez de grands constructeurs sous l'appellation générique « tablettes Windows RT ». Ces dernières fonctionnent de façon cloisonnée dans leur monde car les processeurs ARM n'ont pas la même architecture que les processeurs Intel/AMD . Elles n’ont ainsi pas la possibilité de faire fonctionner ce qui existe sur un ordinateur PC Windows. Elles sont en ce sens conformes à ce qui ce fait déjà sur iPad ou tablette Android : les applications sont spécialement créées pour ces plateformes. Toutefois chez Microsoft, à l'inverse des autres, grâce à Universal Apps dont nous parlions plus haut, les choses ne tarderont pas à être différentes.Une pléthore d'application sur un socle commun, du PC à la tablette Windows RT, devrait apparaître car ces dernières tintègrent toute un WinRT pour ARM.

On distingue ensuite un système d’exploitation « Windows Phone », dédié aux téléphones portables. Cet OS expose à bas niveau le « Windows Phone Runtime », lui-même un sous ensemble de WinRT.

Les choses peuvent sembler complexe au profane, mais ce qu'il faut retenir , c'est qu'il y a une présence WinRT dans un PC, une tablette Windows RT et un Windows Phone. Moyennnant quelques adaptations, la convergence est bien en marche, la même application pourra fonctionner partout.

Des avantages concurrentiels indéniables

Comment se présente cette convergence ? Où en est-on ?

Les ordinateurs Windows 8 et Windows 2012 évoluent dans le même univers visuel, la fameuse Moder-UI, que les tablettes Windows RT et téléphones Windows Phone de Microsoft. Première variante ici par rapport à ses concurrents, Microsoft uniformise déjà le mode de fonctionnement de ses systèmes. Passer d’une plateforme à l’autre est complètement homogène en terme d'expérience utilisateur.

Deuxième variante, Windows 8 / 2012 a été développé de sorte à favoriser l'apparation d’ordinateurs dernière génération. Dans la stratégie Microsoft, il fallait pouvoir rendre son OS de bureau adaptable au monde de la mobilité sous un format autre que celle d’un laptop. En d’autres termes, intégrer des fonctionnalités d’écran tactile, de gestions de stylet, et un affichage adapté à ces écrans. Pour ces raisons est apparue sur le marché une multitude de nouvelles machines faisant à la fois office de laptop classique et de tablettes : écran flexible, réorientable, parfois détachable du clavier, souvent tactile. L’avantage est ici gigantesque. Dans la même machine intégrer toutes les possibilités d’une tablette avec un visuel adapté (la couche ModernUI de Windows 8) plus celle d’un ordinateur classique (la couche « bureau »), qui elle, nécessite toujours clavier et souris/stylet.

Troisième variante, Microsoft est également un constructeur de consoles de jeux, la Xbox. L’univers de cette dernière a complètement été façonné de sorte à pouvoir se conformer à celui de Windows 8, Windows RT et évidemment Windows Phone. L’univers « Xbox » fait donc parti à part entière de la stratégie de convergence de Microsoft. A bas niveau, la Xbox intègre... On vous laisse deviner... WinRT évidemment.

Alors, achat ou pas achat ?

Microsoft a réussi le tour de force de proposer une nouvelle interface utilisateur foncièrement cohérente, des applications PC aux terminaux mobiles en passant par sa console de jeux X-Box. Ainsi, de l'ordinateur (et du serveur) en entreprise, à celui à la maison, de la tablette « pure » (au sens Google/Android) à la tablette « mixte » (à la fois PC et tablette car l’écran se détache du clavier), au Smartphone et jusqu’à la console de jeux chez Microsoft… Tout s’accorde !

Aucun autre éditeur ou constructeur n'est à ce niveau.

La technologie de Microsoft est donc tout simplement révolutionnaire même cela n'est pas encore enitèrement perçu par le grand public. Microsoft à l'habitude des longs combats et sait prendre du temps pour imposer sa vision. La vraie question est comment Apple et Google pourront contrer le raz-de-marée qui s’annonce, surtout lorsque la révolutionnaire tablette Surface Pro 3 est déjà annoncée.

Si vous achetez téléphones ou produits Microsoft, gardez bien ces arguments en tête. Celui, celle qui est avant-gardiste en terme de technologie, ça sera bien vous !

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