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Déclic

Alain Penin : le procès de la récidive

Le procès d’Alain Penin a débuté lundi. Il comparait pour le viol et le meurtre de Natacha Mougel. Au cœur des débats : la récidive. Un enjeu de société.

Alain Penin est jugé depuis lundi devant la cour d'assises du Nord pour le meurtre de Natacha Mougel. Âgé de 42 ans, il est accusé d'enlèvement et de séquestration avec actes de torture et de barbarie, de tentative de viol avec arme, le tout en état de récidive, et d’homicide volontaire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

"Serial killer", "pervers sexuel", "violeur en série", "malade psychotique"… Les avis des spécialistes et des médecins se succèdent et se ressemblent. Les témoignages d'autres joggeuses, entendues hier après-midi, vont également dans ce sens. Plusieurs jeunes femmes ont croisé la route d’Alain Penin. Sans connaitre la fin tragique de Natacha Mougel.

Cette affaire a rapidement été qualifiée de "procès de la récidive". L’accusé avait été, en effet, déjà incarcéré pour un viol avec arme. En 2009, lorsqu’Alain Penin avait demandé une remise en liberté conditionnelle, Loïc Binault, le juge d'application des peines (JAP), estimant que les conditions étaient réunies, avait accédé à cette requête. Il a déclaré en début de semaine : "je regrette évidemment ma décision. Je dois l'assumer professionnellement, avec toute la responsabilité morale qui en découle".

Le procès d’Alain Penin relance donc le débat autour de la récidive. Un débat dont on devrait entendre énormément parler, après les municipales, lorsque la réforme pénale arrivera à l’Assemblée nationale.

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