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Anne Pingeot, la mère de Mazarine : ses révélations sur François Mitterrand

Dans une biographie à paraître aujourd'hui, celle qui fut la compagne de l'ombre de l'ex-président de la République parle pour la première fois.

Les femmes, ça parle. On ne compte plus les révélations littéraires des épouses, ex-maîtresses, compagnes ou fréquentations d'un soir sur ceux qui nous gouvernent. Certaines remercient pour un moment, d'autres lèvent le voile sur plusieurs années.

C'est le cas d'Anne Pingeot qui se livre donc pour la première fois dans une biographie de François Mitterrand, "Portrait d'un ambigu" écrite par le britannique Philip Short. Anne Pingeot, la mère de Mazarine, la femme de l'ombre cachée aux français jusqu'à une fameuse paparazzade qui a révélé leur existence. Et puis beaucoup ont encore en tête ces images de l'enterrement du chef de l'Etat en 1996, où toutes deux se sont retrouvées aux côtés de Danielle Mitterrand.

Une femme qu'il ne quittera pas parce que "c'est un choix qu'il avait fait", peut-être motivé par la perte de leur premier enfant, entraînant pour Anne Pingeot qui a 20 ans quand elle rencontre l'élu de 47 ans, "trente-deux ans de vie intense de bonheur… et de malheur". Dans son témoignage, elle raconte cette maison dans les Landes prévue pour abriter la liaison du couple mais qu'elle n'occupera jamais malgré ses projets suite au refus de la Première Dame officielle. "L'idiote que je suis ! Découvrir que l'on n'est pas la préférée, c'est le plus dur", se souvient Anne Pingeot.

Dans le livre de Philip Short, il est aussi question de Mazarine, dont la naissance en 1974 a été le résultat d'un ultimatum lancé au futur pensionnaire de l'Elysée, dix ans après leur rencontre. "C’est le seul vrai cadeau qu’il m’a fait", résume la passionnée d'art, devenue plus tard conservatrice de musée, aidée d'ailleurs dans ses études par François Mitterrand en personne.

Mais malgré tout, elle restera jusqu'au bout. Sur la mort de l'ex dirigeant, Anne Pingeot évoque une possible euthanasie, un accord entre le président et son médecin, à qui il aurait demandé d'être "liquidé quand le cerveau sera atteint", pour ne pas souffrir.

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