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Année de la chèvre : d’où viennent les signes du Zodiaque chinois ?

Cette semaine a été marquée par le Nouvel An chinois. Entre festivités et défilés, on entre dans l’année de la chèvre. Mais d’où viennent les signes du Zodiaque chinois ? Et pourquoi ne changent-ils pas tous les mois, mais chaque année ?

Cette année, le Nouvel An chinois a été célébré ce jeudi 19 février. Connu également sous le nom de Nouvel An lunaire ou de Fête du Printemps, cette date marque l’entrée dans l'année de la chèvre, ou du mouton. Cette date change chaque année puisque le calendrier chinois est un calendrier luni-solaire et selon lui, le premier jour de la nouvelle année se définit par la première nouvelle lune suivant celle du mois lunaire où se trouve le solstice d'hiver. Pour faire plus simple, le premier jour de l’année se situe entre le 21 janvier et le 20 février. Les festivités vont durer plusieurs jours. D’ailleurs de nombreuses manifestations sont organisées ce week-end, dont celle de Paris qui rassemble plus de 200.000 personnes.

Mais revenons-en à la chèvre. Savez-vous comment ont été choisis les animaux représentant le Zodiaque chinois ? Contrairement à l’astrologie occidentale qui se base sur les constellations, c’est sur une légende que repose l’astrologie chinoise.

Il était une fois… Les animaux se plaignaient d’être persécutés par les hommes. Ils ont sollicité l’Empereur de Jade qui eut une idée : organiser une grande course avec tous les animaux terrestres. Les dix premiers à être arrivés seraient alors choisis pour symboliser une année de naissance de l'homme. Ainsi associé et vénéré, l’animal ne serait plus jamais persécuté. C’est le rat qui est parvenu à se faufiler et à arriver aux pieds de l’empereur en premier. Suivirent le bœuf, le tigre, le lapin, le dragon, le serpent, le cheval, le mouton, le singe et le coq.

D’après la légende, ce sont dix animaux qui devaient être sélectionnés. Pourtant, ils sont douze à représenter le Zodiaque chinois. Alors que s’est-il passé ? Une fois les dix premiers animaux arrivés, l’empereur cria "assez, ça suffit" dont la pronation pouvait laisser penser qu’il disait "chien", puis "porc". Et c’est ainsi que le chien et le cochon devinrent les deux derniers sélectionnés.

Pour la petite histoire, la mésentente entre le chat et le rat viendrait de cette même légende. Avant la course, tous deux étaient bons amis. Le chat, un peu paresseux, était habitué des grasses matinées, si bien qu’il avait demandé à son ami le rat de le réveiller. Mais ce dernier, pensant que le chat courait trop vite, le laissa dormir. Fâché, c’est depuis ce jour que le chat essaie sans relâche de dévorer le rat.

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