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Brexit : comment cela va se passer ?

Avant une sortie définitive de l'Union Européenne, le Royaume-Uni va devoir passer plusieurs étapes. Et les négociations s'annoncent compliquées.

C'est le 23 juin 2016 que 52% des électeurs britanniques préféraient le "leave" au "remain" , annonçant ainsi la rupture avec l'UE dont leur pays faisait partie depuis plus de quarante ans.

Mais cela est loin de se faire automatiquement. La première étape a été franchie cette semaine, avec l'activation de l'article 50 du Traité de Lisbonne, qui mentionne la possibilité de sortir de l'Union. La Première ministre Theresa May a ainsi une lettre de notification officielle mardi, transmise le lendemain au président du Conseil européen.

Cette formalité accomplie, les négociations sont ouvertes mais il y a une obligation : qu'elles durent deux ans pour une sortie effective en 2019, sauf accord des parties mais cela ne devrait pas être le cas car Londres a toujours été clair sur son intention d'aller vite pour obtenir le meilleur accord. "Il n'y aura pas de retour en arrière", a encore assuré la pensionnaire du 10, Downing Street.

Mais ces discussions doivent aussi suivre un calendrier précis. Tout d'abord, le 29 avril prochain, les membres de l'UE vont se réunir à Bruxelles, sans le Royaume-Uni, pour fixer un ligne directrice, les orientations des négociations. Ce qui permettrait aux tractations de commencer dans un délai de deux mois.

Il restera ensuite peu de temps en réalité pour parvenir à un consensus entre les parties car l'ancien ministre Michel Barnier, négociateur désigné pour ce Brexit, voudrait que tout soit achevé en septembre 2018, de manière à ce que la sortie de l'Union Européenne soit bien effective le 29 mars 2019, avant les élections européennes.

Mais difficile de dire si ce calendrier "idéal" sera respecté car l'article 50 n'évoque que des formalités et ne donne aucune précision sur les termes d'un accord qui devra aussi être validé par les pays membres à l'issue des négociations. Car pendant deux ans, il va falloir parler commerce, coopération judiciaire et sécuritaire, situation des ressortissants...Autant de sujets délicats qui pourraient bien déboucher sur un Brexit sans accord final. Ce qui serait un tout autre problème mais là aussi, Theresa May a déjà anticipé : "pas d'accord serait mieux qu'un mauvais accord". Réponse au printemps 2019.

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