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Walhalla

C’est quoi le "Momo Challenge" ?

Un père de famille a déposé plainte contre l’Etat français, WhatsApp et YouTube après la mort de son fils, en octobre dernier. Ce dernier aurait été une nouvelle victime du «Momo Challenge». Mais en quoi consiste ce jeu dangereux ?

En 2017, l’alerte avait déjà été lancée sur le "Blue Whale Challenge", jeu en ligne apparu en Russie un an plus tôt, dans lequel des «tuteurs» demandaient aux participants de relever des défis de plus en plus dangereux pendant 50 jours, chacun devant être validé par l’envoi d’une photo ou d’une vidéo. Le dernier étant le pire : le suicide. Des dizaines de jeunes se seraient ainsi donnés la mort en Russie et dans d’autres pays, même si le lien a parfois été difficile à établir. Trois individus ont été arrêtés et condamnés.

Le principe du "Momo Challenge", apparu en juillet dernier, est similaire. Incarnés par le visage d’une créature féminine semblant tout droit sorti d’un film d’horreur, des personnes mystérieuses se faisant appeler "Momo" sont contactées par des adolescents via une célèbre messagerie -via des numéros trouvés sur les réseaux sociaux- et leur demande de relever des «challenges» anodins ou périlleux, les menaçant de représailles, comme des révélations personnelles, si ceux là ne sont pas réalisés. La pression psychologique, de jour comme de nuit, est telle que certains joueurs suivraient les instructions jusqu’à se donner la mort.

Si certains évoquent au départ une farce venue d’Amérique latine devenue une psychose collective, puis des numéros "Momos" japonais destinés à récupérer données et informations via les téléphones des adolescents piégés, il semblerait que le phénomène aussi stupide que dangereux ait été repris par d’autres dans le seul but non pas de s’amuser mais de nuire. Et malheureusement, en prenant pour cible des enfants et adolescents parfois très sensibles, il ne faut pas sous-estimer le risque du cyber-harcèlement.

Deux numéros gratuits existent d’ailleurs pour en parler, comme de toute autre forme de harcèlement subie ou constatée : le 0 800 200 200 et le 30 20.

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