Walhalla
C'est quoi les "Fake News" ?
Lancée mardi, la journée "Internet sans crainte", pour sensibiliser les plus jeunes à une bonne maîtrise de leur vie numérique, va aborder la thématique de la désinformation.
Flickr/wuestenigel/CC
A moins de vivre coupé de tout, loin de la civilisation, vous ne pouvez pas avoir manqué d'entendre ce terme à plusieurs reprises : "fake news".
Pour une définition simple, il faut simplement retenir qu'une "fake news", c'est de l'intox, une fausse information qui circule sur les réseaux sociaux ou dans certains médias. En anglais, "fake" veut dire "faux, truqué". Il s'agit donc d'une information inventée, mensongère, qui est diffusée la plupart du temps pour nuire à quelqu'un, pour s'attirer des lectures, des "clics" qui parfois même génèrent des revenus s'ils sont très nombreux.
L'évasion de 250 détenus d'une prison détruite après le passage dévastateur d'Irma sur Saint-Martin ? Fausse information. Un trafic d'enfants organisé par Hillary Clinton et son équipe de campagne dans l'arrière-boutique d'une pizzeria de Washington ? Tout aussi inventé.
Un autre exemple : lors du débat de l'entre-deux tours, Marine Le Pen avait lancé à Emmanuel Macron la rumeur d'un "compte offshore aux Bahamas". Malheureusement pour la candidate totalement dépassée, il s'agissait d'une fake news.
Le chef de l'Etat a d'ailleurs annoncé lors de ses vœux à la presse une prochaine proposition de loi pour lutter contre les fausses nouvelles en période électorale, qui devrait être présentée au printemps.
De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump dont les relations avec la presse américaine ne sont pas au beau fixe et qui est très friand de ce terme qu'il pense avoir inventé pour récuser toutes les informations qui le critiquent, n'a pas non plus hésité à distribuer ses "Fake News Awards" aux médias qu'il considérait comme "les plus malhonnêtes et corrompus". On y a retrouvé CNN, le New-York Times, le Washington Post...Et ça, ce n'est pas une fake news.