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TV/Cinéma/Culture

Cannes 2017 : Jour 3 "Des sifflets, un taxi et un voyage dans les airs"

Découvrez chaque jour " la vraie vie " d'une festivalière dans les coulisses du plus grand festival de cinéma du monde.

Réveil en fanfare ce jeudi matin pour assister à la fameuse séance de 8 h 30. Ç’est moins formel que pour les montées des marches du soir mais l’ambiance n'en est pas moins électrisante. Surtout ce matin avec la projection polémique du film Netflix Okja. A l'apparition du logo, la salle est déjà partagée entre sifflets et applaudissements. Et les choses ne vont pas s'arranger car suite à un problème technique, le film n'est pas diffusé dans le bon format. Pire le rideau ne s'est pas ouvert complètement coupant la tête de la pauvre Tilda Swinton. Le problème c'est que la blague va durer 10 minutes. Le public siffle, hue et finit par taper dans les mains. Finalement après une petite pause, le film reprendra du début. Je pense que certains vont se faire taper sur les doigts après cet incident.

Mais soyons clairs même si l'incident semblait un peu surréaliste, Okja  s'est révélé être un grand film. Un conte transhumaniste qui critique notre façon de traiter les animaux comme un bien de consommation. C’est drôle, décalé, moderne et terriblement émouvant. Un premier coup de cœur pour moi. Malheureusement, je doute que le jury ait le courage politique de le récompenser. Les abonnés Netflix pourront le découvrir à partir du 28 juin.

Valérian et Franck Gastambide. Le midi se fera sur le stand du pavillon de la région Provence Alpes Côte d'Azur fière de célébrer ses projets autour du cinéma et des séries. En attendant le discours de Franck Gastambide dont le prochain Taxi sera tourné à Marseille, on rencontre par hasard un festivalier qui a travaillé sur la post prod de Valérian. Forcément, il ne nous en dira pas grand chose pour cause de secret bien gardé mais il nous promet un beau spectacle. On n'en doute pas. Franck Gastambide annonce que son Taxi 5 sortira le 11 avril prochain et dès le 7 avril à Marseille. 

Fantastique Migrant. On termine la journée avec la montée des marches du film hongrois Jupiter's Moon de Kornel Mundruczo. Un film qui a destabilisé une bonne partie du public et de la presse. Il faut dire que le pari de Mundruczo est plutôt audacieux puisqu'il donne un super pouvoir de lévitation à un migrant. Ce mélange social et fantastique donne un résultat étonnant sur le plan narratif en osant sortir des poncifs du genre. Mais surtout visuellement, ce Jupiter's Moon est une claque d'efficacité et et de poésie aérienne. On est curieux de voir ce que Kornel Mundruczo nous réserve pour la suite. 

Demain, je vous parle de deux films beaucoup plus dans la tradition cannoise que sont The Square et 120 Battements par minute. Ce dernier fait déjà partie des coups de cœur de la presse. 

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