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TV/Cinéma/Culture

Cannes 2017 : Jour 6 « Josh Hartnett et des déceptions »

Découvrez chaque jour " la vraie vie " d'une festivalière dans les coulisses du plus grand festival de cinéma du monde.

Les films que je n'ai pas vus. Il n'est pas toujours facile à Cannes d'obtenir des billets pour les films en compétition. Même avec une accréditation. Mais en ce lundi 22 mai j'ai choisi sciemment de ne pas aller voir les films de la compétition officielle. Pourtant La mise à mort du cerf sacré de Yorgos Lanthimos et Happy End de Michael Haneke faisaient partie des films les plus attendus par les festivaliers. Je n'y peux rien, je n'ai aucune appétence pour le cinéma aride du cinéaste autrichien et les tribulations du grecque m'angoisse.  Mais cette année au vu des réactions de la presse je n'ai apparemment rien raté. Haneke se serait-il pour la première fois pris les pieds dans le tapis rouge ? Du côté du Lanthimos c'est même pire puisque les premiers sifflets de cette compétition ont retenti à la fin de la projection. D'un autre côté, le cinéma de Lanthimos est toujours extrêmement clivant : soit on adore, soit on rejette. Il se murmure toutefois que Colin Farrell serait bien placé pour le prix d'interprétation.

Le film découvert en section parralèle. Si j'ai délaissé les tapis rouges, je n'ai pas pour autant perdu mon temps. Je suis retournée du côté de la semaine de la critique pour découvrir Oh Lucy ! de la singapourienne Atsuko Hirayanagi. Ce premier film touchant raconte les tribulations d'une japonaise tombant amoureuse de son prof d'anglais. Quand celui-ci s'enfuit à Los Angeles avec sa nièce, elle décide d'aller les retrouver. Outre la présence de Josh Hartnett au générique  (dans un rôle assez différent de ses prestations hollywoodiennes) j'ai particulièrement aimé la confrontation entre les deux univers assez opposés que sont le Japon et les États-Unis. L'acteur américain présent en début de séance avec l'équipe du film s'est dit très honoré de cette coloration et espère visiblement pouvoir renouveler l’expérience.

Le film impossible à voir à Cannes. La VR (réalité virtuelle pour les non initiés) occupe cette année une part importante à Cannes puisqu'un couloir entier du marché lui est consacré. Ceux qui veulent tenter l'expérience doivent simplement prendre un ticket afin de fixer un horaire et un jour. Documentaires, fictions, horreur... tous les styles sont représentés, même le cinéma d'auteur avec la présentation de Carne y Arena, un film VR signé Alexandro Gonzalez Inarritu. Le problème c'est que pour voir ce court métrage qui nous plonge dans l'univers des migrants, il faut d'abord trouver le lieu où il est présenté. L'endroit tenu secret se situerait à 40 minutes de Cannes et seule une poignés de spectateurs triés sur le volet ont le droit de découvrir le film par jour. Ou comment rendre un film innacessible...

Demain, je vous parlerai de la saison 2 de Top of The Lake de Jane Campion mais également de la soirée Palm Queer animée par le réalisateur David Cameron Mitchell derrière les platines. 

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