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TV/Cinéma/Culture

Cannes 2017 : Jour 8 "Sofia Coppola et des zombies"

Découvrez chaque jour " la vraie vie " d'une festivalière dans les coulisses du plus grand festival de cinéma du monde. 

 

Un remake bien fade. Sofia Coppola faisait cette année son grand retour en compétition (The Bling Ring avait été présenté à Un Certain Regard en 2013). Voir Sofia s'attaquer à un remake d'un classique de Don Siegel avec Clint Eastwood avait du potentiel sur le papier. On imaginait déjà comme le cinéma hype de la jeune femme allait transformer cette histoire de soldat yankee dans un pensionnat de jeunes filles en fleur. Hélas au final Ces Proies ne sont guères enthousiasmantes. Attention, Sofia n'a rien perdu de son magnétisme derrière la caméra, la lumière qui traverse son long métrage est magnifique, presque fantasmagorique comme dans la jolie scène d'introduction qui voit une sorte de petit chaperon rouge se retrouver en face du loup.

Timoré. Mais le film ne joue jamais assez le trouble avec le personnage de Colin Farrel. Il est un coq introduit dans un poulailler plus qu'un renard. Les allusions érotiques restent trop légères et l'ambiguité des personnages ne prend jamais son envol, comme si la réalisatrice n'avait pas à aller au bout de ses intentions. Le propos sur la manière dont les femmes sont traitées et les moyens qui restent à leur disposition pour se défendre est intéressant mais pas assez développé pour faire des Proies un film à sous-texte féministe fort. Le plan final ironique rélève un peu le débat mais on a quand même comme une impression d'inachevé. Et la qualité du casting (Nicole Kidman, Colin Farrel, Elle Fanning, Kristen Dunst) n'y changera pas grand-chose. 

Ou comment j'ai raté des zombies. A Cannes, cette année les zombies et autres monstres ont eu droit à leur quart d'heure de glamour avec la présentation du long métrage d'animation Zombillénium. Cette adaptation de la BD d'Arthur de Pins s'adresse autant aux petits qu'aux grands enfants. On y suit les péripéties d'une bande de monstres un peu déprimés dans un parc d'attractions pour humains. J'aimerais vous dire ce que j'en ai pensé mais je n'ai malheureusement pas pu rentrer dans la salle du soixantenaire occupée en grande majorité par des enfants et d'autres personnes munies d'un précieux sésame prioritaire : l'invitation. Rendez-vous le 18 octobre pour le découvrir enfin. 

Demain, la fin du festival approche, je vous parlerai du dernier fim de Robert Pattinson et d'un ours pas comme les autres. 

 

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