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TV/Cinéma/Culture

Cannes 2017 : Jour 9 "Robert Pattinson ovationné, Mark Hamill et un drôle d'ours"

Découvrez chaque jour " la vraie vie " d'une festivalière dans les coulisses du plus grand festival de cinéma du monde. 

Un ours pas comme les autres. Pour cette neuvième journée, me voici de retour pour la clôture de la semaine de la critique. Cette année, la programmation de la sélection parallèle de l'espace Miramar m'a semblé particulièrement audacieuse en privilégiant une forme de fantaisie. Le film de clôture, Brigsby Bear de Dave McCary est une sorte d'hommage à la création comme moteur inspirant de l'existence.

Dans ce film cœur chamallow, on découvre James un grand garçon de 25 ans qui vit depuis toujours pour sa série télé préférée Brigsby Bear. Alors quand il découvre que ses parents l'ont kidnappé quand il était petit et que son show était créé de toute pièce par son faux paternel son monde s'écroule. A la fois drôle et émouvant, ce long métrage est un concentré d'énergie pur beurre qui fait chaud au cœur. Les fans de Star Wars apprécieront la présence au générique de Mark Hamill dans le rôle du kidnappeur et créateur du show. 

Rooooooobert en compétition. Le soir pour cette dernière montée des marches officielle (snif), j'ai opté pour Good Time de Joshua et Bennie Safdie avec Robert Pattinson dans le rôle principal. Forcément l'ancienne star de Twilight a fait monter la température dans la salle. J'ai même entendu plusieurs " Robert, I Love you " criés par quelques jeunes femmes éperdues d'amour pour le jeune acteur. Mais hormis cette agitation très cannoise, le long métrage à l'énergie viscérale a largement assuré question spectacle.

On y suit deux frères en plein braquage de banque qui tourne mal. Quand l'un des deux frères handicapé mental est arrété, son frère Connie (Pattinson féroce) va tout faire pour le faire échapper. Commence alors pour lui une longue nuit pleine d'imprévus. Avec sa bande son saturée de musique électro et sa mise en scène nerveuse, Good Time n'est pas sans rappeler le cinéma énervé des années 70 et du nouvel hollywood (Un après-midi de chien, After Hours). La tension, la manière dont les événements s'enchaînent donnent au long métrage un vrai rythme et un style assez puissant. La dernière partie plus ramassée convainc un peu moins, mais globalement Good Time est venu secouer cette fin de compétition. A la fin de la projection, le film a été longuement ovationné. Espérons que ce n'était pas seulement par les soupirantes de Robert. 

Twin Peaks sur la Croisette. Le Palais des Festival accueillait aussi David Lynch avec la présentation de deux épisodes de la saison 3 de Twin Peaks. Un événement auquel je n'ai pu hélas partcipé (en même temps la série est disponible sur Canal +) mais j'ai eu la chance de voir l'équipe descendre les marches au rythme de la bande originale hypnotique du show. Dans l'après-midi en me balladant sur la Croisette, j'avais justement croisé par hasard Kyle Maclachlan à la sortie de son hôtel. Je lui aurais bien dit que moi aussi j'adorai les tartes aux cerises mais je n'ai pas osé.

Demain, on reparle de Zombillenium que j'ai enfin vu et aussi d'une petite sorcière. 

 

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