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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : The Lost City of Z, Grave, 1 : 54… les sorties de la semaine

Au programme de la semaine : du cannibalisme, une cité perdue, le retour du héros de Mommy, un triangle amoureux, la vie selon Claude Lelouche et l'espoir selon Kaurismäki. 

The Lost City of Z, de James Gray

Un film de James Gray c’est toujours un véritable voyage. Mais avec The Lost City oz, le réalisateur de Two Lovers, qui aime redéfinir les codes du cinéma, utilise les atours du film d’aventure pour livrer un drame familial. Comme souvent. Ce mélange entre la beauté plastique, le désir inachevé et un rythme épuré en fait certainement l’un des grands films de ce début d’année.

Grave, de Julia Ducourneau

Le film de genre en France fait déjà figure d’exception. Alors quand c’est une femme derrière la caméra, on frôle presque la rareté. Surtout que Grave ose parler de cannibalisme, de déterminisme et d’amour. Bref on vous promet du gore intelligent. J’encourage la démarche même si la violence graphique ne fait pas trop partie de mon vocabulaire cinématographique.  

L’embarras du choix, de Eric Lavaine

Chouette, une comédie romantique avec Alexandra Lamy. Ça faisait longtemps. Allez on doit bien reconnaître qu’on aimerai bien être à sa place : puisque la dame hésite entre Jamie Bamber (acteur de la série mythique Battle Star Gallactica) et Arnaud Ducray (échappé de Parents Mode d’emploi). L'embarras du choix repose, il est vrai, sur un pitch un peu lapidaire mais Eric Lavaine connait la recette pour faire durer le suspense.

1 : 54, de Yan England

Bon on ne va pas se mentir. La principale raison qui a permis à ce 1 : 54 de sortir en salles en France s’appelle : Antoine Olivier Pilon. Soit l’inoubliable Steve du Mommy de Xavier Dolan. Ici il interprète un ado dont les talents sportifs vont le pousser à sortir de sa bulle. Mais entre la pression de la réussite et les jalousies de ses concurrents, la situation va vite se révéler intenable. Du teen drama québécois.

L’autre côté de l’espoir, de Aki Kaurismäki

Le plus déjanté des réalisateurs finlandais (Ne cherchez pas vous n’en connaissez pas d’autre) est de retour en pleine forme avec L’Autre côté de l’espoir. On y suit la rencontre improbable entre un cinquantenaire en pleine renaissance et un jeune réfugié syrien. Et c’est là toute la magie de Kaurismäki faire rire, pleurer et réfléchir en même temps.

Chacun sa vie, de Claude Lelouch

La vie, l’amour, la mort, les amis, la famille … la recette de Claude Lelouch n’a pas changé depuis 40 ans. Et c’est même pour ça qu’on l’aime… ou pas.  Dans Chacun sa vie, une multitude de stars en goguette (Jean Dujardin, Béatrice Dalle, Johnny Hallyday, Nadia Farès, Christophe Lambert) vont se croiser au cours d’un festival de jazz. A vous de voir si vous souhaitez y prendre part.

El Soñador- The Dreamer, de Adrián Saba

On termine avec un petit film d’auteur franco péruvien. El Soñador- The Dreamer nous entraine dans les rêves de Sebastian, jeune garçon empêtré dans sa vie maussade de petit criminel. Il rêve pour oublier les menaces du monde réel mais la frontière entre ses deux mondes va devenir de plus en plus flou. Adrián Saba possède apparemment un vrai sens du cadre qui suffit a sortir son film du carcan habituel.

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