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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Baby Boss, Ghost in the Shell, Gangsterdam… les sorties de la semaine

Dans les salles cette semaine : une Scarlett Johansson hybride, un bébé qui déteste les chiots, Kev Adams vend de la drogue, Juliette Binoche est la mère imature de Camille Cottin et une histoire d'amour impossible mais vraie. 

Ghost in the Shell, de Rupert Sanders

Sur le papier cette adaptation live du manga culte a tous les défauts (ou presque) : des acteurs anglosaxons, une trame compliquée et un déluge d’effet spéciaux. Seulement voilà, Rupert Sanders a compris que la dimension biomécanique de la science fiction était primordial. Il a également un autre atout de choix : une Scarlett Johansson, en amazone androïde. Rien que pour elle, Ghost in the Shell vaut sans doute le coup d’œil.

Baby Boss, de Tom McGrath

Dans la grande famille de l’animation, les studios Dreamworks ont clairement un double visage. D’un côté, ils ont les créateurs attentifs de longs métrages merveilleux avec un background un peu plus sombre (Dragons, Les Cinq Légendes, Les Croods) et de l’autre ils fournissent des divertissements familiaux et comiques rythmés mais plus calibrés (MadagascarKung-Fu Panda). Avec cette histoire de bébé venu pour enquêter sur la malveillance des chiots, Baby Boss se situe clairement dans la deuxième catégorie. A voir avec la marmaille.

Gangsterdam, de Romain Lévi

En ce moment avoir Kev Adams dans son film c’est un peu comme gagner au loto voire carrément tomber sur le saint Graal. Après son énergisante comédie Radiostar, Romain Lévi peu donc compter sur l’idole des jeunes. Dans Gangsterdam, Kev joue un étudiant en dernière année de fac qui part à Amsterdam pour tenter de séduire la belle Dora qui se trouve être une dealeuse de drogue. Une fois sur place, l’aventure va forcément dégénérer. Et ils vont devoir cesser d’être des blaireaux pour devenir des héros. La phrase n’est pas de moi, je l’ai piqué dans le dossier de presse, mais franchement je n’aurai pas fait mieux.

Telle mère, telle fille, de Noémie Saglio

Le pitch de Telle mère, telle fille est efficace : une mère immature et sa fille vont retrouver enceinte en même temps. Il devrait s’en suivre forcément une série de quiproquos, comique de situation et autres drôleries contemporaines. En même temps, Noémie Saglio a eu du nez question casting en réunissant notre "connasse" préférée Camille Cottin et l’immense Juliette Binoche. Et pour pimenter le tout, chacune est en plus à contre-emploi. Belle initiative.

A United Kingdom, de Amma Asante 

Et le biopic de la semaine est une histoire d'amour multiculturelle. A United Kingdom revient sur la relation amoureuse entre le roi du Botswana et une anglaise. Forcément entre l'apartheid, les lois anglaises et le racisme leur histoire fut délicate. Pas facile de passer après Selma et Loving car il faut se réinventer sur ce même thème et éviter les clichés et "gnangnanteries" du genre. Heureusement Amma Asante peut au moins compter sur son couple phare : David Oyelowo (Déjà dans Selma) et Rosamund Pike (Gone Girl).



Orphelines, de Arnaud des Pallières

Voilà une jolie idée : Nous raconter la vie d'une femme à quatre moment clef de sa vie et interprèté par quatre 
actrices différentes. Comme dans Moonlight ? Oui mais il faut sans doute voir dans Orphelines plus une métaphore qu'un soucis de réalisme. On adore Adèle Exarchopoulos (La Vie d'Adèle) et Adèle Haenel (Les Combattants) mais il faut avouer que pour la ressemblance on repassera... A noter également la présence au casting de la pétillante Gemma Arterton.



Pris de court, de Emmanuelle Cuau 

Une femme quitte le Canada avec ses enfants pour un job en or à Paris sauf qu'au final elle n'aura pas le poste. C'est sur ce postulat hyper angoissant que s'ouvre Pris de court. Mensonge aux enfants, recherche d'un autre emploi, compromission... Rien ne devrait manquer au 
tableau. On ne doute pas que Virginie Efira y est bluffante mais personne ne vous en voudra non plus de ne pas avoir envie de voir ça...

Félicité, de Alain Gomis

Ce que je préfère dans le cinéma d'art et d'essai c'est quand les auteurs tentent de sortir des codes du genre. Dans Félicité, une chanteuse de bar de Kinshasa est prête à tout pour sauver son fils victime d'un accident de moto. Alain Gomis semble vouloir faire de la musique un personnage de son film. Et quand le 7e art introduit de la créativité, les films sont toujours plus beaux non ?

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