Cinéma : Blood Father, Un Petit Boulot, Divines… les sorties de la semaine
D’accord c’est la rentrée et vous avez le blues. Pour vous remonter le moral, Weekly vous propose une sélection ciné pleine de testostérones (Mel Gibson, Jason Statham, Barack OBama) et quelques divines surprises.
Fini les séances de bronzette interminables. Plus la peine de le nier, la rentrée est bien là. Du côté des salles, cette reprise se fait avec punch puisque depuis mercredi les films dans les salles sont remplis de vrais machos à faire pâlir d’envie les crétins qui frimaient sur la plage cet été (Blood Father, Mechanic Ressurection, Un Petit Boulot). Vous y croiseraient aussi une bande de jeunes étranges qui fait tout sauf du shopping (Nocturama), une jeune dealeuse sans peur (Divines), et la première rencontre entre Michelle et Barack Obama.
Le retour de Mel Gibson
Jean François Richet ne fait jamais dans la dentelle. Après un détour vers la comédie de mœurs (Un Moment d’égarement), le réalisateur du magnifique diptyque sur Mesrine revient dans le genre qu’il affectionne : l’action. Avec Blood Father, il fait revivre un mythe : Mel Gibson. Et si cette histoire de père prêt à tout pour sauver sa fille reste assez basique, le talent de Mel, qu’on n’avait pas vu aussi en forme depuis longtemps, devrait suffire à faire votre bonheur.
Jason tatane toujours autant
Ce qu’il y a de bien avec les films de Jason Statham, c’est que le pitch tient toujours en une phrase : Jason est obligé, pour une noble raison, de mettre une branlée à tout un tas de méchants gars. Mechanic Resurrection ne change pas la donne en obligeant notre maître du combat rapproché à tuer de manière spectaculaire trois pauvres bougres qui ne verront rien venir. Moi je n’aimerais pas être à la place de ceux qui ont menacé sa femme…
Romain Duris devient tueur à gages
Il ne fait pas bon de vivre en temps de crise. Se retrouvant sans travail et acculé par les dettes, Jacques est plus qu’heureux d’accepter un boulot proposé par le maffieux du coin : liquider sa femme. Et comme il se révèle bon à ce petit jeu-là, Jacques va se demander s’il ne pourrait pas faire carrière… Un Petit boulot est une comédie noire, signée par le regretté Pascal Chaumeil qui nous avait ébloui il y a quelques années avec l’Arnacœur. Le long métrage réunit un duo de cinéma réjouissant composé de Romain Duris et de Michel Blanc.
Le ballet morbide de Bonnello
Cinéaste formel et exigent, Bertrand Bonnello (L’Appolonide, Saint-Laurent) séduit un public de cinéphiles. Nocturama, film conceptuel assez hypnotique devrait, peut-être, séduire un public plus large. On y suit une bande de jeunes effectuant un étrange ballet dans les rues de Paris. Mais que préparent-ils ? Ce thriller étrange qui se transforme en farce cruelle est réalisé avec une maestria sans faille, son propos sur fond de terrorisme risque de déranger. Mais, de temps en temps, cela vaut le coup de tenter des choses différentes, vous ne pensez pas ?
La « Divines » surprise
Souvenez-vous à Cannes en mai dernier, la remise du palmarès avait connu un véritable coup de tonnerre. Son nom ? Houda Benyamina, jeune lauréate de la caméra d’or, soit le meilleur premier film de toutes les sections confondues. Divines suit une jeune femme bien décidée à se faire un nom dans le deal de drogue de son ghetto. Sa rencontre avec un danseur sexy va tout bouleverser. Un film coup de poing. Un film coup de cœur. Divines devrait vous ravir.
Quand Barrack rencontre Michelle
Alors que son second mandat touche bientôt à sa fin, le Président Obama est l’objet d’un long métrage étonnant. Loin d’être un biopic revenant sur les faits marquants de sa vie, First Date, comme son nom l’indique, nous raconte la rencontre entre le futur président et sa première dame. Une sorte de comédie romantique sauf que Michelle ne devrait pas simuler en orgasme en plein restaurant. Croisons les doigts pour ne jamais voir un long métrage qui raconterait la rencontre entre Donald et Melania Trump.
Papa où t’es ?
On finit par un drame familial signé par Philippe Lioret, qui s’y connait pas mal en tragédie humaine puisqu’on lui doit Je vais bien ne t’en fais pas et Welcome. Le Fils de Jean nous mène loin de nos contrées, au Canada, où Matthieu jeune français de 33 ans se rend pour assister aux funérailles d’un père qu’il n’a jamais connu. Sauf qu’une fois sur place, on lui demande de ne pas révéler sa vraie identité. Pierre Deladonchamps (L’Inconnu du Lac, Trepalium) y est impérial.
Vous voyez, finalement, la rentrée c’est pas si grave. Le mois de septembre s’annonce même plutôt assez réjouissant du côté des salles obscures.
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