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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Carbone, Jigsaw, Geostorm...les sorties de la semaine

Que voir dans les salles cette semaine ? Le film catastrophe ultime, Adèle Exarchopoulos tombe amoureuse de Matthias Schoenaerts, des meurtres sadiques signés Jigsaw (ou pas) et l'arnaque du siècle.

Carbone, d'Olivier Marchal

Un homme ordinaire sur le point de tout perdre va monter l'arnaque du siècle. Si l'argent coule à flots, il va vite se rendre compte qu'il y a un prix à payer pour faire partie de la pègre. Avec Carbone, Olivier Marchal nous plonge une fois de plus dans le grand banditisme avec cette histoire incroyable mais vraie. Le face à face entre Benoît Magimel et Gérard Depardieu fait des étincelles dans ce polar classique mais impeccable dans son exécution. De toute manière, rien n'est plus cinématographique que des règlements de compte entre mafieux.

Geostorm, de Dean Devlin

Dean Devlin, ce nom ne vous est pas inconnu ? Normal, il s'agit de l'acolyte de Roland Emmerich, son co-scénariste avec lequel il a œuvré sur Stargate, Independance Day ou encore Godzilla. Normal que pour son premier passage derrière la caméra, Devlin ait opté pour son genre de prédilection : le film catastrophe. Avec son pitch WTF (dans le futur, le climat est géré par un réseau de satellites international qui se dérègle soudainement) et son second degré assumé, ce Geostorm accumule les moments de bravoure avec une certaine maestria. Ils sont trop forts ces américains, car même si l'ensemble est un peu stupide, le film fonctionne parfaitement.

Le Fidèle, de Michaël R. Roskam

Un homme rencontre une femme... Alfred Hitchcock disait que c'était le point de départ de toute bonne histoire. Dans Le Fidèle, Gino tombe sous le charme de la belle Bénédicte. Entre les deux c'est la passion immédiate. Mais Gino cache un secret qui va mettre les deux amants dans une situation délicate. On connaissait déjà l'acuité de Michaël R. Roskam pour les univers noirs et virils (Bullhead, Quand vient la nuit), il est sans doute moins à l'aise quand il s'agit de parler de sentiments. Pourtant Matthias Shoenaerts et Adèle Exarchopoulos ne manquent ni de charisme ni d'alchimie.

Mise à mort du cerf sacré, de Yorgos Lanthimos

Steven est un brillant chirurgien, marié et père de deux enfants. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'il accueille dans sa charmante famille un jeune garçon qui vient de perdre son père. On ne sait pas trop pourquoi il est là, ni ce qu'il veut vraiment mais une chose est sûre : tout cela va très mal se finir. Mise à mort du cerf sacré est forcément un film dérangeant puisque Lanthimos s'amuse à faire éclater la bulle de vernis parfaite de la bourgeoisie. Un peu comme Michale Haneke. A voir pour les acteurs (Colin Farell, Nicole Kidman et la révélation Barry Keoghan et la mise en scène précise de Lanthimos. Pour le reste, je suis franchement plus dubitative.

Jigsaw, de Michael et Peter Spierig

Qui a choisi le jour des morts pour faire son grand retour ? Jigsaw himself. Le tueur aux pièges sadiques était pourtant censé être mort depuis dix ans ; pourtant voilà qu'une série de meurtres qui semblent tout droit sortis de son imagination machiavélique met la police en émoi. Le jeu cruel est sur le point de recommencer. N'ayez crainte, si vous êtes amateur de gore et de torture, le retour du tueur de Saw devrait remplir vos pulsions sanguinaires. A moins que ce ne soit un copycat ? Dans tous les cas, priez pour ne pas faire partie de ses malheureuses victimes.

Jeune femme, de Léonor Seraille

Primé à Cannes avec le prix du meilleur premier film (La Caméra d'or) et porté par une comédienne en état de grâce (Laëtitia Dosch), Jeune femme arrive sur les écrans français. Pourtant ce portrait de jeune femme paumée ne réinvente jamais le genre, Léonor Seraille se contentant d'une mise en scène à vif et socio-réaliste qu'on connaît par cœur. Le film pourrait être une tentative de capter l'élan d'une génération ou d'une époque mais le caractère trop marginal de l'héroïne lui enlève cette dimension. Heureusement, la pétillante Laëtitia Dosch possède ce mélange de douceur et de folie qui nous donne envie de la suivre jusqu'au bout du monde. Retenez bien son nom car nul doute que vous reverrez bientôt ces jolis yeux verrons.

 

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