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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Chocolat, Steve Jobs, Les Tuches 2… les sorties de la semaine

Dans les salles cette semaine : Omar Sy joue au clown, Michael Fassbender fait la révolution, les Tuches mangent des frites américaines et Zac Efron fume du crack avec Robert De Niro.

Bienvenue dans les jeux du cirque. Entre les tribulations du clown Chocolat, les acrobaties du remake de Point Break, les créatures animées de Dofus et d’Anomalisia et la magie de Steve Jobs… le spectacle sera dans toutes les salles ou presque…

Le tour de passe-passe

Il y a biopic et biopic. Steve Jobs ne rentre pas dans la catégorie monographie exhaustive. Et pourtant en optant pour trois moments clefs de la vie du créateur de l’Imac, Danny Boyle (et Aaron Sorkin l’auteur du scénario) parvient à parfaitement résumer l’âme de Steve Jobs. Soit un démiurge aussi génial que cynique et insupportable. Mais surtout le film de Danny Boyle réussit ce que beaucoup de biopic ne savent pas faire : nous faire comprendre l’homme au travers de son art. Immanquable.

Le numéro de clown

Connaissez-vous l’histoire incroyable du clown Chocolat ? Cet ancien esclave est devenu une véritable star du spectacle vivant dans le Paris de la Belle Epoque. Pour son retour dans l’Hexagone, Omar Sy a opté pour un rôle à sa mesure plein de rage, de tendresse et de créativité. Face à lui, James Thierrée (qui a également signé les superbes numéros du film) est le parfait contrepoint dramatique. Rochdy Zem a réussi un joli biopic tout en poésie.

Les acrobates

Pourquoi ? Pourquoi faire le remake d’un film d’action sortie dans les années 90 ? Certes Point Break réalisé par Kathryn Bigelow avait marqué son époque mais à part Brice de Nice, il n’y avait tout de même pas grand monde pour le considérer comme un film culte. Bref, le scénario a beau tenter une approche plus actuelle pour ces robins des bois bondissants, le film se résume à une succession de cascades spectaculaires. Pourquoi pas ? Mais franchement avec Patrick Swayze et Keanu Reeves, c’était quand même mieux !

La tragédie grecque

Imaginez la scène. Un dîner de famille convivial. La fille vient annoncer une bonne nouvelle : elle attend un enfant. Le problème c’est que la nouvelle ne va pas être bien accueillie par son frère. Même pas bien de tout. Pour résumer, Préjudice de Antoine Cuypers vous propose de revivre votre dernier Nöel mais en pire. Et avec Nathalie Baye dans le rôle de votre mère.

Le rodéo

Des frites, des frites… tous aux abris, Les Tuches sont de retour. La famille de « gentils » beaufs, qui a gagné au loto, fait cette fois-ci le voyage jusqu’au Etats-Unis d’Amérique… Bon, ben comme dans le numéro un, le film d’Olivier Baroux est un festival d’humour gras, de personnages caricaturaux et de répliques impossibles. Soit on adore, soit on frise l’indigestion. A vous de voir.

L’illusionniste

Charlie Kaufman est un magicien. Il a le don pour créer des univers aussi créatifs que mélancoliques (on lui doit les scénari d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind et de Dans la tête de John Malckovitz). Anomalisia qu’il a cosigné avec Duke Johnson est un petit bijou, sur la solitude des êtres humains, entièrement réalisé en stop motion. Le pitch ? Un homme qui trouve sa vie sans intérêt va faire une rencontre qui va chambouler son existence.

Le radio-crochet

Soyons clair. Si vous avez plus de 10 ans, il va être difficile de tenir jusqu’au bout de cette troisième aventure de Alvin et les Chipmucks. Ils sont pourtant « trop mignons », ces trois petits écureuils et ils offrent même des interprétations rigolotes des derniers tubes pop. Mais 1 h 32, c’est long quand même.

Le jeu vidéo

Après le jeu. Après la série animée. Dofus devient un long métrage. C’est coloré, amusant, mélange l’univers de la fantasy et du manga. C’est un peu bouffon et souvent assez ingénieux. Les ados vont adorer. Mais les adultes pourraient bien s’y retrouver aussi. A condition d’avoir gardé son âme d’enfant, mais ça c’est pas donné à tout le monde.

Le numéro de claquettes

Après avoir été longtemps le gendre idéal (Troy !), Zac Effron a décidé de casser son image de bellâtre en jouant dans des polars poisseux (Paperboy) et des comédies mal élevées (Nos pires voisins). Dirty Papy appartient clairement à la seconde catégorie puisqu’il y joue un gentil garçon sur le point de se marier dévergondé par… son grand-père. Bon même si l’ensemble reste ultra-prévisible, on voit bien que Robert De Niro prend un malin plaisir à jouer au grand- père indigne.

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