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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Coco, Plonger, Le Bonhomme de neige...les sorties de la semaine

Que voir dans les salles cette semaine ? La nouvelle féerie signée Pixar, un mélodrame en costume comme on en fait plus, Gilles Lellouche est amoureux chez Mélanie Laurent et un tueur qui aime faire des bonhommes de neige.

Le film magique de la semaine : Coco, de Lee Unkrich et Adrian Molina

Miguel n'a qu'un seul rêve : devenir musicien comme son idole Ernesto de la Cruz. Malheureusement dans sa famille, la musique est bannie. Suite à un mystérieux concours de circonstances, Miguel va se retrouver dans le Pays des Morts. Sur place, il va faire la connaissance du facétieux Hector et ensemble il vont lever le voile sur la malédiction qui pèse sur la famille de Miguel. Les Studios Pixar nous emporte dans une nouvelle aventure aussi magique que colorée. En revisitant le folklore mexicain et notamment la tradition de la fête des morts, Coco se révèle être un long métrage émouvant sur la famille et la création. Le feel good movie ORIGINAL de la semaine !

Le Bonhomme de neige, de Tomas Alfredson

Un détective d'une section d'élite entame une course contre la montre pour trouver l'identité d'un terrible tueur en série. Ce dernier agit toujours après les premières neiges... Cette adaptation du roman haletant de Jo Nesbo mis en scène par le suédois Tomas Alfredson (Morse, La Taupe) atout pour plaire sur le papier. Et si Michael Fassbender ne démérite pas dans la peau de Harry Hole, son personnage se révèle beaucoup plus cliché que celui borderline développé par Jo Nesbo. Alfredson qui a été si novateur en se lançant dans le film de vampire et le film d'espionnage échoue à réinventer le scandi noir. 

C'est tout pour moi, de Nawell Madani et Ludovic Colbeau-Justin

Lila rêve depuis toujours de devenir danseuse. Malgré le désaccord de son père, la jeune décide partir vivre à Paris pour tenter sa chance. Une fois sur place, elle va finalement se lancer dans une carrière d'humoriste... Elle espère réussir et surtout regagner la confiance de son père... Il y a certainement une vraie honnêteté et une vraie candeur dans la démarche de Nawell Madani qui s'est inspirée de sa vie pour ce premier long métrage. Si la demoiselle a du charme et de la gouaille ce long métrage a le défaut d'arriver après une floppée de ces récits initiatiques avec un esprit feel good...

La Promesse, de Terry George

En 1914, la première guerre mondiale est sur le point d'éclater et l'empire Ottaman ne va pas tarder à s'effondrer. C'est dans ce contexte historique mouvementé que deux amis, un jeune étudiant en médecine arménien et un photographe américain se disputent les faveurs de la belle Anna. Pas de doute, la Promesse fait partie de ces longs métrages qui ont quasiment disparus des écrans. Ce mélodrame ultraclassique qui mêle romance et drame historique a le charme des grandes épopées hollywoodiennes d'autrefois. Le trio Charlotte Le Bon, Oscar Isaac et Christian Bale est captivant mais on aurait tout de même aimé que Terry George pimente ce tableau classique avec un soupçon de modernité. 

La Villa, de Robert Guédiguian

C'est l'hiver, même dans les calanques marseillaises. Une fratrie se retrouve autour d'un père vieillissant, chacun se demandant comment ils envisagent l'avenir une fois que le patriarche aura disparu. Et comme si cela ne suffisait pas, des migrants viennent se mêler à la fête. Certains crient au génie et d'autres au contraire s'ennuient ferme devant la Villa imaginée par Robert Guédiguian. Je suis sûre que vous savez déjà à quelle catégorie vous appartenez, moi aussi. Soupir.

Plonger, de Mélanie Laurent 

Paz et César sont amoureux fous. La première est une photographe qui rêve d'aventure alors que le second ex-reporter de guerre aspire au contraire à une vie plus calme. Quand elle tombe enceinte, Paz semble perdue. Elle finit par disparaître en laissant le bébé à César. Après Respire, Mélanie Laurent adapte pour la deuxième fois un roman. Plonger est tiré du livre de Christophe Ono-Dit-Bio. La jeune cinéaste y parle d'amour, mais aussi d'art, de désir d'enfants et même d'écologie. Gilles Lelouche y campe un personnage assez différent de ces rôles habituels. C'est beau comme un poème...

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