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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Elle, Warcraft, Joyeuse fête des mères… les sorties de la semaine

Au programme : Isabelle Huppert en mode pervers, le top de la maman hollywoodienne, des monstres gentils et une bataille épique.

Le Festival de Cannes a rendu son palmarès. La vie dans les salles de cinéma a repris son cours habituel. Vous y trouverez un blockbuster XXL (Warcraft : Le Commencement), le nouveau Paul Verhoeven (Elle), une pure guimauve (Joyeuse fête des mères), des fantômes du passé (L’Origine de la violence) et Mads Mikkelsen moitié homme, moitié taureau (Men & Chicken).

En Sélection Officielle : Elle, de Paul Verhoeven

C’est vrai, Elle est reparti bredouille de la grande messe cannoise. Et pourtant ce film mal aimable (il faut prendre un peu de recul pour en apprécier toute la puissance) vaut le détour. Outre Isabelle Huppert (assez perturbante dans son genre…), Verhoeven ne cherche pas à faire un film réaliste sur une femme violée. Au contraire, il préfère jouer la carte du conte pervers. Préparez-vous.

Le conte amoral : Men & Chicken, de Anders Thomas Jensen

Men & Chicken est également une fable amorale. Mais Anders Thomas Jensen est un petit joueur par rapport à Verhoeven. Il préfère la comédie malpolie et les monstres gentils (non, je ne parle pas de Casimir). Si le sordide n’est jamais loin, le cinéaste danois nous offre un plaidoyer délirant sur la famille et la différence. Gare au coup de pelle.

Le blockbuster : Warcraft : le commencement, de Ducan Jones

Un jeu vidéo culte. Un univers d’héroic fantasy. Une bataille épique. Cette adaptation de Warcraft plus attendue par les gamers que par les cinéphiles (soyons honnêtes) devrait réjouir fans et néophytes pour peu qu’ils soient à la recherche d’un spectacle efficace. Pour les autres, on fait confiance à Duncan Jones auteur de Moon et de Source Code.

Le film choral : Joyeuse fête des mères, de Garry Marshall

On doit à Garry Marshall, l'une des comédies romantiques les plus cultes des années 90 : Pretty Woman qui révélait au monde entier le joli minois de Julia Roberts. Mais depuis quelques années, le bonhomme semble s’être recyclé dans la comédie chorale thématique et pleine de bons sentiments. Après Happy New Year et Valentine’s Day, voici Joyeuse fête des mères. Soit la bonne vieille formule, du casting XXL (Julia Roberts, Jennifer Aniston, Kate Hudson…) impliqué dans diverses histoires compliquées autour de la maternité. A réserver aux cœurs tendres. Sinon, rendez-vous pour Joyeuses Pâques dans deux ans…

Le drame familial : L’origine de la violence, de Elie Chouraqui

Un jeune homme en vacances en Allemagne fait une étrange découverte lors d’une visite du camp de Buchenwald. Une photo d’un des déportés lui rappelle son père. Une fois rentré en France, il va enquêter pour découvrir la vérité en faisant face au déni de son père. Cette adaptation du roman de Fabrice Humbert fait écho à l’histoire personnelle de Chouraqui. Et il nous rappelle que les traumatismes se transmettent sur plusieurs générations.

Le drame familial (bis) : De Douces Paroles, de Shemi Zarhin

Succès surprise au box-office israélien, De Douces Paroles suit trois jeunes adultes (une sœur et ses deux frères) qui découvrent à la mort de leur mère qu’elle leur avait caché un lourd secret. Bien décidés à retrouver leur géniteur, ils s’envolent vers Paris. En chemin, ils apprendront également qui ils sont. Entre tragédie et comédie, ce long métrage n’invente rien mais se révèle touchant.

Le film d’auteur portugais : John From, de João Nicolau

On termine par un film sur l’adolescence. Sujet inépuisable du cinéma contemporain. John From tente de capter l’évanescence de cet âge en filmant deux jeunes filles durant un été à Lisbonne. Leur tranquillité va basculer à la rencontre de leur nouveau voisin Philippe. Charmant.

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