Cinéma : Fast & Furious 8, Boule & Bill 2, The Young Lady... les sorties de la semaine
Des voitures par millier, un cocker malin, une tueuse en corset, un trio amoureux et une arnaque à l'espagnole... voilà un petit condensé de votre semaine cinéma.
Question cinéma, le mois d'avril n'est pas forcément le mieux servi. Les meilleurs films attendent souvent le Festival de Cannes pour caler leur sortie. On se retrouve donc avec des semaines pleines de comédies, de block busters de printemps (qui préparent la déferlante estivale) et de petits films d'auteur non sélectionnés sur la Croisette. Rassurez-vous, de ce maelstrom iconoclaste on a quand même trouvé de quoi rassasier vos mirettes de cinéphages.
The Young Lady, de William Oldroyd
Si vous ne deviez voir qu'un seul film cette semaine, on vous conseille ce film anglais signé du nouveau venu William Oldroyd. Ne vous fiez pas à l'apparence austère de son décor, The Young Lady est loin d'être une simple création sage et corsetée. Volontairement théâtrale dans sa mise en scène, Oldroyd montre l'ennui d'une épouse que son mari abandonne dans une grande maison triste. Entre deux sorties dans les landes sauvages façon Hauts de Hurlevent, la jeune femme finit par s'amouracher du palefrenier. Et pour conserver sa liberté, elle sera prête à tout. Vraiment à tout...
Fast & Furious 8, de F. Gary Gray
Et de 8 pour la franchise aux bolides déchaînés. Si Paul Walker n'est hélas plus de la partie, on retrouve la " Familly " dans une situation délicate. Quoi, vous ne croyiez quand même pas qu'ils allaient couler des jours heureux prêts de la piscine et s'occuper de la marmaille et des impôts ? Cette fois ci, ils vont devoir faire face à la trahison de Dom, obligé d'obéir à la méchante Charlize Theron. Le reste n'est que courses de voitures, cascades, bastons et dialogues goguenards. La routine version Fast & Furious.
C'est beau la vie quand on y pense, de Gérad Jugnot
Après le flop de son Rose & Noir, Jugnot revient avec une comédie douce amère sur un père qui apprend que le fils dont il ne s'est jamais occupé est décédé. Il va essayer de se rattraper en s'occupant de Hugo, un jeune homme qui a récupéré le cœur de son fils. Entre conflit de génération et bons sentiments, ce road movie s'appuie surtout sur son duo de comédiens : Gérard Jugnot dans son éternel rôle du gentil bougon et François Deblock qu'on avait beaucoup aimé dans la mini série Entre les murs.
L'Homme aux mille visages, de Alberto Rodriguez
Avec le polar hypnotique et poisseux La Isla Minima, Alberto Rodriguez nous avait ébloui. Le cinéaste revient avec L'Homme aux mille visages, un thriller politique qui revient sur l'un des plus grands scandales de l'histoire espagnole. Ou comment un ex-agent secret à profité d'un politicien corrompu pour arnaquer tout un pays. Incroyable mais vrai comme on dit mais dans cet exercice de l'histoire vraie, pas sûr que Rodriguez soit aussi à l'aise que dans le polar métaphorique.
Boule & Bill 2, de Pascal Bourdiaux
Au vu du premier opus, fallait-il vraiment faire un Boule & Bill numéro 2 ? Apparament, les chiffres du box office ont décidé que oui. Allez on ne doute pas que nos chères têtes blondes vont adorer et que Franck Dubosc et l'adorable cocker vous arracheront quelques sourires. Mais si la nostalgie vous démange, je vous propose plutôt de ressortir vos vieilles bandes dessinées. C'est plus sûr.
Un profil pour deux, de Stéphane Robelin
Le scénario d'Un profil pour deux est un peu une version 2.0 de Cyrano de Bergerac. Pierre Richard y joue un retraité dépassé par le monde moderne et qui va être initié aux joies d'internet et des sites de rencontres. Et quand sa prose séduit la jeune Flora, il n'ose lui révéler sa véritable identité et envoi un charmant jeune homme à sa place. On connaît la suite mais elle sera sans doute moins tragique que dans l'œuvre d'Edmond Rostand. Surtout que Yaniss Lespert et Fanny Valette ne manquent pas de charme.
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