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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Juste la fin du monde, Kubo, Cézanne et moi

A l'affiche cette semaine : Gaspard Ulliel meurt chez Xavier Dolan, la nouvelle merveille du Studio Laïka, Daniel Thomson fait revivre Balzac et Cézanne et la sorcière de Blair revient nous hanter. 

Le soleil est encore présent en cette fin de mois de septembre. Ce n'est pas une raison pour ne pas aller faire un petit tour dans les salles obscures. Vous pourrez ainsi briller en société en vantant les mérites (ou pas) du dernier Xavier Dolan, Juste la Fin du monde, qui divise tout le monde. Vous pourrez aussi vous extasier devant le meilleur film d'animation de l'année, Kubo et l'armure magique, par les créateurs de Coraline. Enfin, vous pourrez comparer les pratations des deux guillaumes (Canet et Gallienne) dans la peau de Balzac et Cézanne, dans le dernier Danielle Thompson. 

Le gros plan par Xavier Dolan

A Weekly on aime Xavier Dolan. On aime sa façon si personnelle de considérer le cinéma comme un torrent à émotions. Juste la fin du monde, qui a remporté le prix de la mise en scène à Cannes, n'en finit plus de diviser la presse et l'opinion. Il faut dire que le jeune réalisateur prend le risque de casser le moule qui faisait la particularité de son cinéma en misant cette fois ci davantage sur la sobriété. Fimer un pièce de théâtre presque entièrement en gros plan, il fallait le faire quand même ! Je vous laisse seul juge du résultat mais ça serait dommage de rater ce long métrage, ne serait-ce que pour découvrir la prestation de Gaspard Ulliel. 

   

Danielle Thomson change de registre

La reine du cinéma bourgeois s'essaie cette fois ci au biopic avec Cézanne et moi. Guillaume Canet et et Guillaume Gallienne, un casting original, y incarnent respectivement Balzac et Cézanne. Le film revient sur leur relation d'amitié mouvementée sur plusieurs année. Ce biopic très léché, plein de beaux paysages de carte postale, manque un peu de profondeur mais a au moins le mérite de s'interroger sur l'esprit créatif. 

       

 Laïka fait des merveilles

Attention petite pépite. Depuis Coraline, le studio Laïka a imposé son univers étrange et son esprit d'indépendance sur le cinéma d'animation mondial. Son quatrième long métrage, Kubo et l'armure magique a été réalisé par le fondateur du studio Travis Knight. Il nous fait voyager en plein Japon féodal (et fantasmé) où l'on croise des méchants fantômes et des origamis volants. Cette histoire 100 % originale (et oui c'est encore possible...) est conte aussi bluffant visuellement que pleins de surprises et de rebondissements. Recommandé pour les petits et les grands. 

      

Bouh ! La sorcière de Blair est de retour

Dans le monde du cinéma d'horreur, Blair Witch, sorti en 1999, est devenu un film culte. A l'époque, il avait fait sensation notament grâce à sa promotion qui laissait penser que les images retrouvées étaient réélles. Mais surtout Blair Witch a inauguré l'effet Found Footage avec sa caméra tremblante qui a depuis inspiré tant d'autres films. Ce spin off signé Adam Wingard a tenté de jouer le coup de bluff en avaçant caché. Le projet qui s'appelait The Wood ne s'est revendiqué comme suite officielle que ces dernières semaines attisant la curiosité des fans d'horreur du monde entier. Malheureusement, 15 ans plus tard, l'effet de surprise ne suffit pas a remplacé l'originalité. Au menu, un copié collé ou presque de l'original, avec un frère bien décidé a trouver la vérité sur ce qui est arrivé à sa soeur disparue à la suite du premier film. Forcément c'était pas une bonne idée...

       

Esprit de Woody Allen est-tu là ?

Brooklyn Village est un pur produit du cinéma independant americain. On y suit l'arrivée d'une famille à Brooklyn, lorsque les parents hériste d'une maison dont le rez-de-chaussée est occuppé par la boutique d'une couturière latino américaine. Les deux garçons de chaque famille vont se lier immediatement d'amitié. Mais les choses vont se compliquer quand les propriétaires vont se rendre compte que les loyers de la boutique ne sont pas assez conséquents. Brooklyn Village, qui a remporté le Grand Prix à Deauville, est un récit initiatique qui le don de magnifier les petites choses de l'existence.

      

Guerre, identité et géopolitique

A l'heure où le candidat à la Maison Blanche, Donald Trump, n'hésite pas à parler de la construction d'un mur à la frontière mexicaine pour empêcher les migrants de passer, Soy Nero a le mérite de mettre les choses à plat. Nero est un jeune homme de 19 ans qui a grandi au Etats-Unis avant d'être expulsé au Mexique. Mais dans ce pays qu'il ne connait pas, Nero n'a bientôt qu'une seule idée en tête : retourner aux Etats-Unis. Il décide alors de s'engager dans l'armée pour défendre la bannière étoilée et obtenir son précieux sésame : ses papiers. Une parfaite leçon de géopolitique par Rafi Pitts.

       

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