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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Justice League, Le Musée des merveilles, M...les sorties de la semaine

Que voir dans les salles cette semaine : des super héros qui en font trop, des enfants perdus dans un musée, une jeune femme qui meurt sans fin, une actrice qui nous raconte sa vie et des femmes qui se partagent le même homme au nom de la vie.

Le film à voir cette semaine : Le Musée des merveilles, de Todd Haynes

Todd Haynes, le maître du cinéma élégant et ouaté (Carol, Loin du Paradis), revient avec une adaptation du roman graphique Wonderstruck de Brian Selznick. Ce n'est pas la première fois que l'univers imaginaire de l'auteur américain est porté à l'écran puisque Martin Scorsese avait déja adapté Hugo Cabret en 2011. Dans le Musée des merveilles, on découvre les histoires parallèles de deux enfants Ben et Rose qui vivent à des époques différentes : les années 70 et les années 20. Le fil directeur qui les relie ne nous sera révélé qu'à la fin mais leurs aventures les mènera tous les deux au sein du Musée d'histoire naturelle de New York. Pour raconter cette histoire, Todd Haynes a opté pour deux univers graphiques différents : le noir et blanc et le muet pour Rose et la couleur et le parlant pour Ben. Cette juxtaposition poétique est en parfaite cohérence avec les propos du film. L'émotion est peut être un peu étouffée par le processus mais la beauté et la justesse font de ce musée, une petite merveille !

Justice League, de Zack Snyder

Une menace invisible et apocalyptique, une bande de super-héros prêt à tout pour sauver la terre, des batailles épiques, des punchlines humoristiques... il ne manque rien au cahier des charges super-héroïques de Zack Snyder pour réussir son film. Et pourtant même si tous les ingrédients son présents, il n'y a que la finesse d'un excellent pâtissier pour réussir un bon gâteau. Et Justice League se révèle plutôt indigeste. La faute aux exécutifs qui ont décidés que la noirceur du DCverse devait se fondre dans une gaudriole inspirée de Marvel. Désolé, les gars mais entre les deux on doit choisir au risque de perdre tout enjeux dramatiques.

Happy Birthdead, de Christopher Landon

Après La Colle, ou encore le Dernier jour de ma vie, c'est au tour de ce Happy Birthdead de reprendre le principe narratif d'Un Jour sans fin. Sauf que cette fois ci la pauvre Tree (Oui en France aussi on à le droit d'appeler son enfant Arbre) est prisonnière d'une boucle temporelle particulièrement morbide puisque sa journée s'achève toujours de la même façon : elle meurt à cause d'un tueur masqué. Pour se sortir de ce cauchemar, Tree n'a qu'une seule solution : trouver qui se cache derrière ce masque. Happy Birthdead est donc un farce macabre qui joue avec les codes du slasher. Pourquoi pas ?

Marilyne, de Guillaume Gallienne

Après son très populaire et créatif, Les Garçons et Guillaume à Table !, Guillaume Gallienne a opté pour un drame psychologique. Dans Marilyne, on suit le destin mouvementé d'une jeune ayant quitté sa province ("bien décidé à réussir sa vie") et sa famille dysfonctionnelle pour devenir comédienne à Paris. Rapidement elle va être confronté à un metteur en scène qui l'humilie. Il lui faudra du temps et gens aimant pour l'aider à se reconstruire. Si on admire la créativité et le sens théâtral de Guillaume Gallienne et la prestation d'Adeline D'Hermy en Marilyne, on a un peu plus de mal avec le sens dramatique soapy de l'ensemble.

M, de Sara Forestier

La jeune Lila, timide et bègue, rencontre le beau et charismatique Mo. Sûr de lui et organisant des courses clandestines, il cache pourtant un lourd secret : il ne sait pas lire. Pour ce premier long métrage, Sara Forestier s'est inspiré d'une histoire qu'elle a vécu dans sa jeunesse. Mélange entre un style naturaliste et une narration plus populaire, ce M est sans doute un objet filmique un peu à part.

Le Semeur, de Marine Francen

1852 : dans un petit village du coeur de la France, les hommes ont tous été raflé par l'armée de Louis Napoléon Bonaparte. Restée entre elles de long mois, les jeunes femme se font un serment : si un homme vient dans le village, elles se le partageront. Voilà un sujet original pour un premier film et qui bénéficie d'une très jolie photographie inspirée des tableaux de Millet. Et coté interprétation, on notera la présence d'Alban Lenoir dans le rôle de l'objet de toutes les convoitises.

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