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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Kingsman 2, Detroit, L'Atelier...les sorties de la semaine

Que voir dans les salles cette semaine ? Taron Egerton s'amuse avec Channing Tatum et Colin Firth, des émeutes raciales qui ont secoué l'Amérique, des hommes de (peu) de foi et une poignée de ninja jaunes (et un vert).

Kingsman : Le Cercle d'Or, de Matthew Vaughn

Jusqu'à présent Matthew Vaughn s'était toujours refusé de céder aux sirènes des suites et autre séquelles en série. Mais comment laisser son bébé Kingsman dans les mains d'un autre cinéaste ? Les secondes aventures de l'élite des agents secrets britanniques restent savoureuses. On y retrouve ce même esprit bravache et délicieusement mauvais esprit qui faisait le sel du premier opus. Par contre question réalisation des scènes d'action, Vaughn se contente d'être efficace là où le premier film s'évertuer à casser quelques codes. Cela ne nous empêchera pas d'en prendre une troisième part dans deux ans.

Detroit, de Kateryn Bigelow

Kateryn Bigleow a le sens du devoir. Après avoir exploré les affres de la guerre au Moyen Orient et ses conséquences sur la psyché américaine dans Démineurs et Zero Dark Thirty, la cinéaste revient sur un autre traumatisme de l'histoire américaine : les émeutes qui se sont déroulés en 1967 à Détroit et qui ont a abouti à la mort de 43 personnes. Ce qui frappe dans Detroit, outre la minutie de la mise en scène et la puissance des interprètes principaux (John Boyega échappé de Star Wars et Will Poulter), c'est que son propos n' jamais été autant d'actualité. 

Coexister, de Fabrice Eboué

Un producteur de musique un peu has been est contraint de produire un groupe composé d'un rabbin, d'un prêtre et d'un imam. Sur scène, ils chantent le vivre ensemble mais la vraie vie ces hommes de foi sont loin d'être des anges. Aie ! Encore une comédie qui joue sur les préjugés religieux et culturels ? Non rassurez-vous, Fabrice Eboué a plus de tact dans son analyse que les dernières comédies grossières sorties sur le sujet. Avec Coexister, le cinéaste ne cherche pas à stigmatiser mais au contraire à rire du cynisme de nos sociétés. 

L'Ecole Buissonnière, de Nicolas Vanier

1930 Paris. Le petit Paul orphelin qui n' a toujours connu que la grande ville est soudainement placé chez Célestine et Borel, un couple vivant à la campagne. D'abord réticent, il va découvrir un nouveau monde et tenter de percer le secret qu'il la conduit dans cette verte vallée. Du mystère, de grands espaces, un récit initiatique et François Cluzet en braconnier roublard. Pas de doute, cette Ecole Buissonnière fait battre la chamade nos coeurs d'enfants et de cinéphile. 

L'Atelier, de Laurent Cantet

Dans le sud de la France, Antoine accepte de suivre un atelier d'écriture donné par une romancière reconnue. Le jeune homme refuse au départ d'écrire sur sa région et le passé ouvrier de la ville. Mais ce travail de création va bientôt faire sortir chez lui des sentiments inattendus. On connait déjà le talent de Cantet pour trouver des jeunes comédiens de caractère. Et leur association avec Marina Foïs en écrivain curieuse fait de L'Atelier, un joli drame social.

LEGO Ninjago : le film, de Charlie Bean, Paul Fisher et Bob Logan

C'est bientôt les vacances de la Toussaint, non ? Parce que les salles se remplissent de longs métrages pour nos charmants marmots. Dans la grande famille Lego, je demande les Ninjago. Question trame principale, je crois qu'il est question d'un Ninja Vert et ses amis qui vont protéger une ville menacée par un vilain pas beau nommé Garmadon. C'est plein d'humour et un peu hystérique comme d'habitude. 

 

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