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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Kong : Skull Island, La Confession, Miss Sloane… les sorties de la semaine

Un gorille géant qui casse tout (encore), un prêtre amoureux, une lobbyiste incendiaire, un attentat, une histoire d'amour passionnée... voilà le journal de vos sorties cinéma de la semaine. 

Kong : Skull Island, de Jordan Vogt-Roberts

L’époque est aux univers partagés. Après celui des super-héros et de la galaxie très très lointaine, voici le « Monsterverse » de Legendary et Warner. Inauguré par le Godzilla de Gareth Edwards, cette nouvelle ultra franchise devrait donc a terme mélangé les monstres géants pour le plus grand plaisir des spectateurs en manque de destruction pharaonique. Même si l’entreprise est faite pour engranger des billets verts, ce Kong : Skull Island a l’intelligence de croiser nouvelles technologie, références culturelles et bande originale au service d’une mise en scène autour du gigantisme. Bref du spectacle comme on l’aime.

 

La Confession, de Nicolas Boukhrief

Remettre au goût du jour, le prix goncourt de Béatrix Beck, Léon Morin, Prêtre n’est pas un petit défi. Parce que passer après Jean-Pierre Melville, ce n’est pas rien. Du coup Nicolas Boukrief, cinéaste énergique, préfère parler de libre adaptation plutôt que de remake. On le comprend. Mais avec son joli sens du cadre, son duo d’acteur à l’alchimie évidente (Romain Duris et Marina Vacht), il devrait ne pas avoir trop à rougir.

 

Miss Sloane, de John Madden

Jessica Chastain est devenu une actrice incontournable. Dans ce thriller politique haletant, l'actrice joue une lobbyiste prête à tout pour arriver à ses fins. Après les films romantiques classiques (Shakespeare in love), John Madden semble être devenu un maître dans le suspense avec twist. Bref avec Miss Sloane, il faudra vous attendre à tout et je sais que vous adorez ça !

 

Monsieur et Madame Adelman, de Nicolas Bedos.

Précaution d’usage : si vous êtes allergique à Nicolas Bedos, il vaut mieux éviter d'aller voir ce long métrage. Pourquoi ? Parce l'humoriste réalise, joue, a écrit le scénario et à même participé à la composition de la bande originale. Mais pour les autres, ceux qui aiment les histoires d'amour ébouriffantes, déchirantes et littéraires, ce Monsieur et Madame Adelman devrait largement ravir vos mirettes. Tout est peut être un peu "too much". Mais on s'en fiche...

 

Les Figures de l'ombre, de Theodore Melfi

En revenant sur le destin de trois femmes afro américaines qui ont travaillé à la NASA au début des années 60, Theodore Melfi fait un film enthousiasmant. Un film qui parle de la ségrégation mais aussi de la condition des femmes. Il rappelle à quel point ces pionnières ont du abattre des frontières pour ouvrir une brèche et permettre à d'autres de leur succéder. Mais audelà de l'hommage galvaudé, les Figures de l'ombre est aussi un film fascinant sur les chiffres et la NASA qui invite le spectateur a regardé au delà des frontières visibles. Passionnant.

Traque à Boston, de Peter Berg

Les Américains ont cette force : être capable de s'emparer de faits divers traumatisants pour en faire des fictions catharsis. On ne dira pas que c'est toujours subtil ou réussi mais il au moins le courage d'affronter leurs drames collectifs. Traque à Boston revient sur le double attentat qui avait endeuillé le marathon de Boston en 2013. On fait confiance à Peter Berg pour choisir la voix de la résilience plutôt que celle du patriotisme dépassé. 

 

De Plus Belle, de Anne-Gaëlle Daval

Roulement de tambour : Avec De Plus Belle, Florence Foresti fait son... Non je ne le dirai pas (Indice, il s'agit d'un film avec Coluche et Richard Anconina). Parce que, bien sûr, que les comédiens comiques peuvent jouer dans des drames. Foresti y incarne une femme tout juste sorti d'une longue maladie qui tente de retrouver un sens à sa vie. Et c'est un certain Clovis (joué par Mathieu Kassovitz), sorte de Roméo insouciant qui va l'aide dans sa reconstruction. 

 

Baby Phone, de Olivier Cassas

Des meilleurs amis, un nouveau né, un dîner qui tourne mal... si l'intrigue de Baby Phone vous dit quelque chose c'est parce qu'elle rapelle celle du délicieux le prénom. Mais cette comédie, qui voit une bande d'amis mis à mal par des révélations entendus sur un Baby Phone, parviendra t'elle à éviter les clichés du genre ? Pas sûr. 

 

 

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