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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Le Monde de Dory, L’Outsider, Avant toi… les sorties de la semaine

Cette semaine, vous danserez sous l’océan avec des méduses et des poissons, Daenerys tombe amoureuse d’un paraplégique, Jane Austen vous fait rire et Jérôme Kerviel est un drogué.

Ce week-end c'est la fête du cinéma. Pendant quatre jours c'est l'occasion de faire le plein de salles obscures pour seulement 4 € la séance. Ne vous en privez pas ! Surtout que le programme de la semaine est riche en émotions et, qui sait, vous pourriez bien avoir quelques surprises dans les salles avec quelques invités mystères...

Le film à voir en famille : Le Monde de Dory, de Andrew Stanton et Angus MacLane

Que serait un été sans un long métrage des studios Pixar ? Le cru de cette année nous plonge à nouveau au cœur des océans, puisqu’on y retrouve Némo, Marin mais surtout la délicieuse Dory qui passe de sidekick à héroïne dans ce nouveau numéro. Les magiciens de Pixar ont encore fait des prouesses visuelles. Par contre au niveau du scénario, Dory a tendance à suivre un peu trop le même schéma narratif que son prédécesseur. Rassurez-vous, cela reste drôle et émouvant et hautement recommandable pour faire plaisir aux marmots.


La comédie rafraîchissante : Love & Friendship, de Whit Stillman

En adaptant librement un roman inachevé de Jane Austen, Whit Stillman cinéaste au féminin (Les Derniers jours du Disco, Damsels in Distress) réinvente les écrits de la reine de la comédie romantique. Si Love & Friendship parle toujours d’amours contrariées, le réalisateur creuse clairement le sillon de la comédie. Entre une héroïne manipulatrice prête à tout pour arriver à ses fins et un prétendant balourd hilarant, ce Love & Friendship est le film parfait pour commencer votre été.


Le drame romantique : Avant toi, de Thea Sharrock

Sortez les mouchoirs. Avant toi est le mélodrame romantique de ce début d’été. On y suit la romance compliquée entre un riche paraplégique et une pétillante jeune femme bohème. Opposition de classe, personnages attachants, maladie… aucun doute Avant Toi assume pleinement sa dimension de drame romantique. Les garçons risquent de s’ennuyer ferme, mais même avec toute la mauvaise foi du monde c’est dur de résister au charme du couple vedette : Emilia Clarke (La Daenery de Game of Thrones) et Sam Claflin (Le Finnick de Hunger Games)


Le film sur l’affaire Kerviel : L’Outsider, de Christophe Barratier

Comment revenir sur le scandale financier de l’affaire Kerviel sans tomber dans la fable moralisatrice ? Barratier a la bonne idée d’opter pour un thriller plutôt que sur le docufiction trop documenté qui aurait rendu le propos indigeste. C’est sûr Barratier n’est pas Scorsese, mais en transformant Kerviel en accro de l’adrénaline, il livre un opus assez convaincant sur le mal de notre époque : l’argent comme seule valeur corrompt tout. Et Albert Dupont se sort plutôt bien de l’exercice.


La comédie romantique décalée : Le Secret des banquises, de Marie Madinier

C’est sûr Le Secret des banquises avec son univers onirique a de quoi déconcerter les spectateurs. Le pitch lui-même est étrange : une jeune laborantine accepte d’être le cobaye d’une étude sur une molécule immunisante développée par les pingouins afin de séduire son patron. Mais cette expérience singulière est portée par l’alchimie de Guillaume Canet et Charlotte Le Bon. Elle vaut donc le coup d’être tentée malgré le risque d’engelures…


Le bal des menteurs : Tout de suite maintenant, de Pascal Bonitzer

Difficile de définir le nouveau long métrage de Pascal Bonitzer. Situé dans le milieu de la haute finance, Tout de suite maintenant suit les péripéties d’une jeune femme qui découvre que son patron a fréquenté son père dans sa jeunesse et qu’il a conservé envers lui une vraie rancune. Toujours adepte de l’humour grinçant, Bonitzer navigue dans un mélange étrange entre le drame et le divertissement. Nous on apprécie surtout la présence de Vincent Lacoste.


Le film ultra d’auteur français : La Forêt de Quinconces, de Grégoire Leprince-Ringuet

Je ne vais pas mentir. Ce genre de délire poético-autorisant me laisse complètement de marbre. J’ai beau trouver que Grégoire Leprince-Ringuet est un acteur sympathique, j’ai du mal à comprendre l’intérêt artistique de son chassé croisé amoureux, en vers, dans les lignes du métro parisien. Et pourtant j’ai relu la critique de Télérama quatre fois…


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