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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Les Tuche 3, Wonder Wheel, Sparring...les sorties de la semaine

Cette semaine on vous propose d'assister à un mariage, de tomber amoureux de Justin Timberlake, de partir au Japon avec Josh Hartnett, de manger des frites avec les Tuche et de prendre des coups avec Mathieu Kassovitz.

Gaspard va au mariage, d'Anthony Cordier

Gaspard n'a pas vu sa famille depuis longtemps. A l'occasion du remariage de son père, il retourne dans le zoo familial avec une fausse petite amie rencontrée sur son trajet. Entre une sœur qui se prend pour un ours, un père volage et des chiens errants, ces quelques jours vont être l'occasion d'une remise à plat. Gaspard va au mariage est une comédie fantaisiste qui ose une narration créative et profite du charme de ses comédiens principaux Felix Moati, Laura Deutch et Guillaume Gouix. Dommage que le propos naïf sur la famille dysfonctionnelle aimante manque de profondeur, d'autant plus quand un membre de la fratrie (la sœur) est visiblement folle et que tout le monde s'en fout...

Oh Lucy !, de Atsuko Hirayanagi

Satsuko mène une vie mornale à Tokyo. Sur la demande de sa nièce, elle la remplace dans un cours d'anglais dont le professeur séduisant a des méthodes non conventionnelles. Quand ce dernier s'enfuit avec sa nièce au Etat-Unis, elle décide de les rejoindre. Oh Lucy ! est une comédie dramatique douce amère sur une femme qui se décide enfin à prendre sa vie en main. Shinobu Terajima (Lucy) est une actrice attachante capable de nous faire passer du rire aux larmes. Et c'est avec plaisir qu'on retrouve Josh Hartnett, loin des blockbusters hollywoodiens qui l'ont fait connaître. Mais surtout la cinéaste en profite pour faire un parallèle intéressant entre le Japon et les Etat-Unis.

Les Tuche 3, de Olivier Baroux

Après avoir gagné au Loto et être parti en Amérique, voilà que Les Tuche se retrouvent désormais à l'Elysée. Olivier Baroux ne change rien à la formule qui a fait son succès : une famille de gentils beaufs qui vivent une série d'aventures abracadabrantes. Je vois bien que ça fait rire une partie de la France aux éclats mais à Weekly on reste pantois devant le peu de subtilité de l'ensemble. Des gags à l'écriture des personnages, sans parler de la trame scénaristique, tout est écrit de manière grossière. Je sais, il paraît que c'est fait volontairement et que c'est même ça qui fait rire les gens... Mystère et pommes frites !

Wonder Wheel, de Woody Allen

Parc d'attractions de Coney Island, dans les années 50. Ginny, ex-actrice devenue serveuse est mariée au nonchalant Humpty et fricote avec Mickey, un séduisant maître nageur. L'arrivée de Carolina, la fille de Humpty qui fuit des gangsters va venir perturber l'équilibre précaire de Ginny. Avec son décor de fête foraine rétro et son quatuor d'acteurs quatre étoiles (Kate Winslet, Juno Temple, James Belushi et Justin Timberlake), Wonder Wheel est d'abord une invitation au souvenir d'une époque révolue et fantasmée. Mais la nostalgie fait vite place aux obsessions typiquement alleniennes : la valse des sentiments avec des personnages faisant face à une série de frustrations. A voir surtout pour une Kate Winselt impériale.

L'Insulte, de Ziad Doueiri

A Beyrouth, de nos jours, un conflit opposant un chrétien libanais et un réfugié palestinien les conduit devant les tribunaux. L'affaire retentissante va avoir des conséquences sur la société libanaise au bord de l'explosion sociale. Ziad Doueiri s'est inspiré d'une engueulade qu'il a lui-même eu avec un plombier pour ce film de procès à la tension parfaitement maîtrisée. Le plus intéressant reste le caractère universel du message du film qui interroge les hommes et leurs préjugés et les difficultés du vivre ensemble.

Sparring, de Samuel Jouy

Non avec Sparring, Mathieu Kassovitz ne fait pas son Rocky. Evidemment, le film de Samuel Jouy qui suit un boxeur en fin de carrière et qui devient le sparring partner d'un champion parle aussi de rédemption mais Steve Landry, le personnage de Kassovitz, se concentre plus sur comment encaisser les coups que savoir les donner. L'alchimie du cinéma et de la boxe est indéniable et Kassovitz manie à la perfection ce mélange de résignation et de courage que tout boxeur doit avoir. Une jolie performance.

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