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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Live by Night, Il a déjà tes yeux, xXx : Reactivated

Cette semaine, Ben Affleck joue au gangster sous la prohibition, Vin Diesel casse encore et toujours la baraque, un bébé blond aux yeux noirs sème la zizanie et le réalisateur de Jappeloup donne un nouveau souffle au classique de Joseph Joffo. 

Live by Night, de Ben Affleck

Non il n’y à pas que Batman dans la vie de Ben Affleck. La preuve avec Live by Night, une nouvelle réalisation pleine d’élégance qui rend hommage au film noir américain.  Adapté d’un roman de Dennis Lehane, auteur spécialiste du polar qui avait déjà inspiré Martin Scorsese avec Shutter Island, cette plongée dans les bas-fonds du Boston des années 20 est un film de gangster assez grandiose. Affleck y retrouve quelques unes de ses obsessions comme l’exploration de sa ville natale, ou encore la barrière très tenue entre le bien et le mal. Splendide même si le film n’a pas la force limpide d’Argo.

xXx : Reactivated, de D.J. Caruso

L’argent Xander Cage est de retour. Forcément s’il sort de sa retraite ce n’est pas pour rien notre amis Vince Diesel. Avec XXX : Reactivated aurez votre quotas de bastons, explosions, fusillades et autres cascades spectaculaires. Et de filles sexy, histoire de bien élevé le débat. Le scénario n’est qu’un prétexte. Donc soit vous êtres comme moi et vous vous ennuyez ferme soit ça vous éclate. Je suppose que vous êtes assez grand pour savoir à quelle vous appartenez…

Il a déjà tes yeux, de Lucien Jean Baptiste

Loin des chemins balisés de la comédie populaire à la française qui semble condamné à aligner les couloirs de vannes sans se poser de questions, Lucien Jean-Baptiste se construit une carrière à part préférant une certaine forme d’humanité aux clichés en rafales. Après le touchant Dieu Merci, le voici de retour avec Il a déjà tes yeux. Une comédie sympathique qui prend un malin plaisir à jouer avec certaines attentes du public : il a imaginé un couplé de noirs qui adopté un charmant bébé blond aux yeux blancs. Forcément quiproquos et préjugés vont se mélanger dans ce film plein d’humanité qui fait voir la vie autrement.

La Communauté, de Thomas Vinterberg

Les années 70 et ses utopies ont donné lieu à  des expériences de vie collective : les communautés. Thomas Vinterberg, qui nous avait ébloui avec son Festen dans les années 90 et qui est revenu en forme avec La Chasse et Loin de la foule déchaînée,  a vécu enfant dans un des ces îlots de vie. C’est donc une partie de sa propre expérience qu’il nous raconte dans avec cette Communauté qui voit un couple tenté cette folle expérience dans le Danemark des années 70. Si au début tout n’est que "rires et chants", la vie va se charger de rattraper ces doux rêveurs. Outre ses acteurs formidables, la communauté à le mérite de nous interroger sur nos façons de vivre et la manière de le transmettre aux autres. Pas révolutionnaire mais joli.

Un sac de billes, de Christian Duguay

Pas facile d’adapter un classique. Encore plus quand il y a déjà eu un premier film signé Jacques Doillon et qui avait connu un joli succès dans l’hexagone. Mais cette bouleversante histoire raconté à  hauteur d’enfants sur l’exil pour échapper à l’holocauste n’a rien perdu de sa force même des années plus tard. La présence au générique de Kev Adams devrait permettre à une nouvelle génération de découvrir ce témoignage plein d’espoir. Son clacissisme n'empêche pas Un Sac de billes d'être largement recommandable.

Fleur de tonnerre, de Stéphanie Pillonca-Kervern

Deborah François est une magnifique actrice qui a ce talent de se fondre dans tous les univers de L’enfant des frères Dardenne à Populaire, comédie avec Romain Duris. Dans Fleur de tonnerre, elle incarne Hélène Jegado, la plus grande empoisonneuse de l’histoire et sans doute la première tueuse en série française. Peut-être un peu trop engoncé dans ses costumes, ce film dégage une jolie ambiance romantique naturaliste dans la lignée des sœurs Bronté. 

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