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TV/Cinéma/Culture

Cinéma : Pentagon Papers, The Greatest Showman, La douleur...les sorties de la semaine

Préparez vous à être ébloui cette semaine dans les salles. Vous avez le choix entre une leçon de mise en scène et d'intégrité journalistique signé Spielberg, le merveilleux façon Barnum, les mots de Marguerite Duras sur sa douleur et des créatures surnaturelles qui font froid dans le dos.

Le film à voir cette semaine : Pentagon Papers, de Steven Spielberg

Et si ? Et si vous aviez les moyens de faire connaître au grand jour un scandale d'Etat. Pas n'importe lequel, un de ceux qui risque d'ébranler la légitimité de plusieurs anciens gouvernements. Avec Pentagon Papers, Spielberg s'attaque a plus qu'un simple film sur le journalisme d'investigation, il s'interroge sur l'Amérique elle même et loue la nécessité de ne jamais entretenir trop de déférence avec nos chef d'état. La mise en scène ample et précise offre au duo Meryl Streep/ Tom Hanks une tribune d'envergure. Un pur plaisir de cinéphile.

La Douleur, d'Emmanuel Finkiel

Les mots de Marguerite Duras dans La Douleur sont magnifiques et puissants. Les voir déclamer pendant deux heures de manière monocorde leur fait malgré tout perdre un peu de leur magie. Pourtant Emmanuel Finkiel filme avec grâce une Mélanie Thierry aussi belle que tragique. Il trouve même ici ou là quelques jolies idées de mise en scène. Notamment quand il brouille le cadre de sa caméra à la manière d'un souvenir qui nous échappe ou quand il dédouble Marguerite, pour prendre la mesure, dans ces moments là, de la scission entre le corps et l'esprit. Tant de beauté devrait me faire chavirer. Il n'est est rien car malgré la plasticité du tableau, l'émotion trop intérieure du film ne nous parvient que de manière fragmentaire et étouffée. La poésie vient couper un peu trop souvent à mon goût les élans narratifs du long métrage. 

The Greatest Showman, de Michael Gracey

Que Hollywood s'attaque à l'histoire de PT Barnum, créateur du cirque du même nom, devenu le maître étalon en terme de divertissement et de rêve apparaît comme une évidence. Alors soyons franc, avant de rentrer dans la salle il faudra mettre de côté le cynisme et toute véléité envers le cinéma du réel car The Greatest Showman y célèbre le goût pour le spectacle hors norme. Mieux c'est une ode à l'imagination et à la différence qui n'a peur de rien. Georges Méliès aurait sans doute adoré. 

The Passengers, de Jaume Collet-Serra

Un train. Liam Neeson. Un bad guy. Une course contre la montre. J'ai pas besoin de vous en dire plus pour que vous compreniez le style et les enjeux de ce Passengers. Jaume Collet-Serra commence a s'y connaître en Liam Neeson Moovie, alors pourquoi changer une équipe qui gagne ? Le film n'est jamais rien d'autre que ce qu'il vous promet : une série b d'action avec rebondissement en série. Parfait pour un dimanche de pluie, non ? Enfin pour peu qu'on soi fan du genre.

Véronica, de Paco Plaza

En matière de cinéma d'horreur, les espagnols se défendent bien. Après les zombies de REC et les enfants maléfiques de l'Orphelinat, c'est au tour d'un autre classique du genre d'être passé au crible du cinéma d'horreur : les phénomènes surnaturels inspirés d'une histoire vraie. Ou comment une jeune femme se retrouve assaillie par des créatures malveillantes suite à une banale soirée de spiritisme. On parie que vous allez trembler ?  

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