Retrouvez Weekly sur Facebook

Wanted

Dalida et Julio Iglesias : une torture pour les prisonniers

Selon une étude britannique, publiée dans le Daily Mail, la musique a été utilisée comme moyen de torture sous la dictature de Pinochet au Chili. Et pas n’importe quels morceaux ! Parmi eux, ceux de Julio Iglesias, Dalida ou George Harrison.

C’est une information pour le moins surprenante que vient de livrer le Daily Mail, s’appuyant sur une étude britannique. Selon cette dernière, de la musique était diffusée aux prisonniers sous la dictature du général Pinochet, au Chili. Drôle de torture. Parmi les œuvres écoutées : Dalida et Julio Iglesias ! Voilà une nouvelle qui a du faire plaisir au principal intéressé.

Selon la chercheuse de l'université de Manchester qui a publié cette étude, la musique était diffusée à plein volume, 24 heures sur 24, aux prisonniers. Le but ? Accroître leur souffrance psychologique. Ce sont d’anciens détenus qui se sont confiés. Au programme de leur torture musicale, la B.O. du film Orange mécanique de Stanley Kubrick, le répertoire de Julio Iglesias ou le tube Gigi l'Amoroso de Dalida.

Si le crooner espagnol pouvait se vanter d’avoir fait chavirer le cœur de millions de femmes, pas sûr qu’il ait pensé, un jour, briser l’esprit de malheureux opposants au régime Pinochet. Cette technique est encore utilisée par l’armée américaine.

Heureusement, la musique a également permis à certains détenus de tenir le coup. L’un des centres, à Santiago, a même vu la création d’une chorale. La musique adoucie les mœurs. Et a visiblement redonné de l’espoir à certains !

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


Suivez-nous

Les auteurs