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Des civils et combattants évacués de trois localités syriennes

BEYROUTH (Reuters) - Quelque 350 civils et miliciens retranchés dans deux villages chiites du nord de la Syrie assiégés par la rébellion ont embarqué dans des autocars et des ambulances lundi pour gagner la frontière turque, en vertu d'un accord conclu entre belligérants avec l'aide des Nations unies, rapportent des travailleurs humanitaires.

Ils devaient ensuite prendre un avion à Hatay pour rallier Beyrouth, la capitale libanaise.

Le convoi des évacués des villages d'Al Foua et Kefraya attendait cependant d'obtenir un sauf-conduit pour rejoindre le point de passage frontalier de Bab al Haoua, situé à 25 km environ, ont précisé les travailleurs humanitaires.

Dans le même temps, plus de 120 combattants rebelles assiégés dans la ville de Zabadani, près de la frontière libanaise, devaient se rendre à Beyrouth puis rejoindre par avion la Turquie sous la protection du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ont-ils ajouté.

Parmi les combattants évacués de Zabadani figurent des blessés. Un témoin a pu voir des ambulanciers aidés par des rebelles transporter vers les véhicules plusieurs jeunes hommes en chaise roulante sur une place de la ville, qui est en grande partie dévastée par une offensive lancée en juillet dernier par l'armée syrienne et la milice alliée du Hezbollah.

Depuis septembre, plusieurs cessez-le-feu ont été mis en oeuvre à Zabadani, Al Foua et Kefraya, villages de la province d'Idlib plus au nord, avec le soutien de l'Iran, allié de Damas, et de la Turquie, qui appuie les rebelles.

La plupart des combattants rebelles de Zabadani pourront regagner les théâtres de guerre via la frontière turque ou rester se faire soigner en Turquie, selon des sources rebelles.

Les chiites des villages d'Al Foua et Kefraya devraient repartir vers d'autres régions de Syrie après leur séjour au Liban, selon le ministre syrien de la Réconciliation nationale, Ali Haider, interrogé lundi par la chaîne de télévision du Hezbollah Al Manar.

(Suleiman al Khalidi; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

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