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L'Humeur

Et si on prenait des vacances illimitées ?

Le concept arrive tout droit des Etats-Unis. Plutôt séduisant au premier abord.

On resterait bien un peu plus au bord de la piscine ou de l'océan, autour d'une bonne table. On aimerait bien continuer à discuter de tout et de rien, à faire de longues parties de nain jaune ou de tarot. Pour ceux qui sont déjà revenus, c'est l'idée de refaire sa valise et de tracer la route qui reste dans un coin de la tête.

Certains ne se posent plus la question depuis déjà un petit moment. Aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley, les premières entreprises ont proposé à leurs salariés des congés illimités. Si si. Bien évidemment, ce n'est pas un cadeau. Le principe : dès que les objectifs sont atteints, vous pouvez partir.

On entend déjà ceux qui travaillent vite ou qui s'estiment plus performants que les autres se frotter les mains. C'est vrai que cela est tentant sur le papier! Se motiver pour être efficace afin de profiter d'un repos maximum, quand on veut, où on veut, partir 3 semaines au soleil en décembre parce que sa "to do list" est terminée, prendre toutes les vacances scolaires...cela a de quoi séduire.

Mais dans notre pays habitué à la présence quotidienne au bureau, où la rentabilité du home office a déjà mis du temps à faire son chemin, ceux qui tentent l'expérience sont observés avec attention. Et les sceptiques ne manquent pas d'arguments: légalité du concept dans le droit du travail français, réel avantage pour  l'entreprise sur le long terme, blocage de l'activité en cas d'absence prolongée de nombreux salariés, inégalité pour ceux qui prendraient plus de congés que leurs collègues... Mais si cela marche ailleurs, pourquoi ne pas essayer et ainsi favoriser réellement la qualité de vie ?

Certains seront forcément lésés car tous les emplois ne peuvent pas permettre de s'adapter à des vacances illimités. Mais ceux qui pourraient être concernés, vous signeriez ou pas ?

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