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Europa League : l’OM en finale après un match en demi-teinte

C’est donc bien l’OM qui affrontera le monstre Atletico de Madrid en finale de l’Europa League. Les Phocéens auront attendu la fin des prolongations, hier soir, pour inscrire le but victorieux. Après un match en deux temps.

Si l’OM avait dominé le débat au match aller (2-0), la formation phocéenne a, cette fois-ci, été mise en difficulté sur la pelouse de Salzburg. Menés 2-0 en cours de partie, les prolongations ont donc dû départager les deux formations.

Un match en montagnes russes

Si la première période nous a laissés, un peu, sur notre faim, avec au final peu d’actions dangereuses et pas mal de déchets techniques, on a surtout vu une équipe marseillaise préférant laisser le ballon à l’adversaire et composer, pour enfin museler au niveau de la défense. Si c’était pour fatiguer l’adversaire, ça a porté ses fruits. En revanche devant l’écran, ça devenait quelque peu soporifique par moment. Du côté de l’OM, ça a tenté deux ou trois frappes, des centres assez imprécis… Bref, pas folichon tout ça.

La seconde période a été un peu le défibrillateur qui vient à la fois ranimer la partie et donner un second souffle au jeu. Qu’on se le dise, on a frissonné. Les Marseillais sont devenus plus incisifs, mais c’est Salzburg qui a ouvert le score grâce à une percée monumentale de Haidara. Non vraiment, la moitié de la défense phocéenne s’est cassé les reins sur le coup. Dix minutes plus tard, c’est la catastrophe. Une frappe de Salzburg est déviée par Bouna Sarr dans les filets de son propre gardien, qui était pourtant sur la trajectoire du ballon !!!

Au cumul des scores ça fait 2-2, et c’est parti pour les prolongations.

Si Thauvin est passé à un cheveu du but de la qualification à 18 minutes de la fin, il a trouvé la barre transversale. Après quoi, les Autrichiens ont décidé de prendre les cages de Yohann Pelé en otage.

Y’a pas penalty là ?

Qu’on se le dise : la France entière a vu penalty, mon chien lui-même hurlait encore au scandale ce matin. Une main décollée à un mètre du corps en pleine surface c’est penalty et éventuellement carton rouge si l’arbitre a mal digéré son petit déjeuner. Tout bonnement honteux, à 3 minutes de la fin, qu’aucun des arbitres n’ait vu cet odieux geste, qui paraît en plus volontaire. La question de l’arbitrage vidéo ne doit plus être posée, surtout dans les compétitions européennes, car à ce niveau, on ne peut plus appeler ça une bourde.

Pelé sauve les siens

Préféré à Mandanda, qui revient à peine de blessure, Yohann Pelé a eu la pression sur ces épaules hier soir. Mais il n’a pas tremblé, et sauvé les siens à la 98e minute, d’une parade absolument monumentale. Et d’ailleurs quel match du portier phocéen… Il n’a pas pu faire grand-chose sur les deux buts encaissés, mais c’est de loin le héros de la soirée pour son nombre de parades décisives. Il a prouvé qu’en l’absence de Steve, il peut assurer le poste.

Rolando entré, Rolando sauveur

Entré sur le terrain, il ne s’est pas fait attendre et a poussé la balle au fond, à la suite d’un corner millimétré de Payet. Alors qu’il ne reste que 4 minutes à jouer, ce but compte davantage puisqu’il est marqué à l’extérieur. L’OM tient sa qualif et rejoindra les colchoneros en finale.

Les héros qu’on attendait pas

  • Pelé : Respect. Il n’a pas bronché, a sauvé son équipe à multiple reprise et est auteur de relances impeccables, chapeau l’artiste.
  • Rolando : À peine entré, il marque. Et d’un but plein de sang-froid, en finesse. Sans lui, c’était les tirs au but. Et qu’on se le dise, un match d’une telle importance qui se termine aux tirs aux buts, c’est du gâchis.

Le héros qu’on attend toujours

  • Luiz Gustavo : À chaque match il donne tout, à chaque match on peut le positionner partout, à chaque match il met tout le monde d’accord. Qu’est-ce qui s’est passé hier soir ? Pas dans le rythme, relances hasardeuses… Incompréhensible. C’est pardonné pour un joueur qui a tant offert à cette équipe cette année, mais un tel manque de concentration face au rouleur compresseur qu’est l’Atletico, ça risque de ne pas passer.

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