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Financement participatif : on essaye, on doute, on espère, on rêve

Mais que se passe-t-il dans la tête de ces porteurs de projets qui décident de faire appel au crowdfunding ou financement participatif ? On vous raconte tout, de l’intérieur, puisqu’on le fait !

Les Français connaissent généralement le principe du crowdfunding ou financement participatif. Un moyen alternatif pour collecter de l’argent afin de développer un projet. Alors chez Weekly, on s’est dit : pourquoi pas nous ? Et depuis vendredi, cette idée est devenue réalité. C’est sur la plateforme Ulule que nous avons lancé notre collecte. L’objectif aujourd’hui n’est pas de vous en parler en détail (vous trouverez toutes les informations sur https://fr.ulule.com/aidez-weekly/), mais de vous raconter le début de cette aventure.

Depuis près de deux semaines, on était dans les starting-blocks. Au taquet. Il a d’abord fallu créer une page pour expliquer le projet. Pas si facile. Si on a l’habitude d’écrire, il n’est pas simple de parler de soi. Encore moins de "se vendre". Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit. On a tenté une première version. Puis, on l’a soumise à un panel hyper sélect : les parents, la copine qui est dans la communication, l’ami qui maîtrise l’aspect "business", la copine de la copine qui n’a jamais entendu parler du projet, les supporters de la première heure… On a pris toutes les remarques et on a essayé de faire une deuxième version, plus aboutie, plus complète, plus limpide. Puis une troisième… On aurait pu en faire des milliers, mais il a fallu se jeter à l’eau.

Le jour du lancement, on n’en menait pas large. Et si personne ne nous soutenait ? D’après les règles du financement participatif, les premiers "bienfaiteurs" font partie de votre premier cercle : amis et famille. Si eux sont convaincus, leurs amis, puis les donateurs anonymes suivront. Là encore, sur le papier, ça avait l’air simple. On s’est dit que dès le vendredi soir on aurait déjà de nombreux contributeurs. Alors on a guetté le compteur. On a réactualisé frénétiquement la page. Douze personnes ont répondu présentes. Douze… Seulement ! Première déception. Avec le recul, il s’agissait surtout de se montrer un peu moins impatient ! Le lendemain, on s’est dit qu’il fallait relancer sans relâche nos contacts. On s’est précipité sur les réseaux sociaux et sur le portable. L’objectif ? Envoyer un message personnalisé à ceux susceptibles d’être réceptifs à notre démarche. Et on s’est rendu compte que, même si tout le monde sait ce qu’est le crowdfunding, peu maîtrisent les subtilités du processus. On ne les connaissait pas vraiment non plus.

Hier soir, après un premier week-end rythmé par les nouvelles contributions, l’heure était au bilan. Si côté chiffres, on espérait peut-être plus, côté encouragements, on est gâté. Messages de soutien, petits mots de sympathie, promesses de dons, partages de l’information… Beaucoup de choses se mettent en place. Mais comme souvent, il faut laisser le temps au temps. Aujourd’hui devrait être une belle journée. Remplie d’impatience, d’espoir, de rêve. Celui d’atteindre notre but.

Durant le mois de juin et jusqu’au 15 juillet, on vous donnera bien évidemment régulièrement des nouvelles. On vous fera partager nos avancées, mais aussi nos angoisses, nos surprises, nos coups de cœur. En attendant, pour ceux qui n’ont pas encore vu notre vidéo de présentation, c’est juste en dessous :

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