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Hamon contre Valls : la guéguerre est ouverte

Hier, Benoît Hamon et Manuel Valls sont arrivés en tête du premier tour de la primaire de la gauche. La campagne du second tour s’annonce d’ores et déjà comme un règlement de comptes à grand renfort de coups bas et de petites piques.

C’est l’info du week-end : Benoît Hamon et Manuel Valls se sont qualifiés pour le second tour de la primaire de la gauche. Alors que les résultats ne sont pas encore définitifs, l’ancien Premier ministre a déjà taclé son adversaire. La campagne du deuxième tour va-t-elle encore être une succession de coups bas ou l’occasion d’élever un peu le débat ?

Petit rembobinage. Hier soir, Benoît Hamon est arrivée en tête. Il a tenu à remercier "avec beaucoup de sincérité les électeurs", estimant que sa victoire représentait "un message clair d'espoir et de renouveau" et la volonté "d'ouvrir une nouvelle page pour la gauche". Son challenger, Manuel Valls, a de son côté très vite réagi en attaquant vivement Benoît Hamon. L’ancien Premier ministre a déclaré : "Une nouvelle campagne commence dès ce soir. Un choix très clair se présente désormais à vous et à nous. Le choix entre la défaite assurée et la victoire possible", promettant de ne pas "abandonner les Français à leur sort". Benoît Hamon a rétorqué : "Dire que me choisir, c'est la défaite assurée, c'est de la vieille politique".

Benoît Hamon peut compter sur Arnaud Montebourg qui, à peine éliminé de la primaire de la gauche, lui a apporté son soutien au second tour, estimant que les électeurs avaient "massivement et sérieusement condamné le quinquennat". En bref, cette primaire se transforme en pour ou contre François Hollande. Dimanche prochain, il faudra donc approuver ou contester le bilan du président sortant ? Arnaud Montebourg a même enfoncé le clou en rappelant : "Avec Benoît Hamon, nous avons combattu ensemble dans le gouvernement les politiques social-libérales aujourd'hui désavouées par les électeurs de la primaire".

Il n’y a guère que les petits candidats recalés pour continuer de défendre leurs idées. Pas sûr que la semaine à venir soit idéologiquement intéressante. A suivre…

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