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Hommage à Charlie Hebdo : nous sommes tous Charlie

Au lendemain du massacre qui a eu lieu, hier, au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, la France rend hommage à ceux qui ont perdu la vie. Et nous aussi.

Aujourd’hui, la France est en deuil. Une journée de deuil national pour les douze personnes tuées par les terroristes qui ont attaqué Charlie Hebdo, hier, en fin de matinée.

Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré… Cinq dessinateurs de Charlie Hebdo.
Moustapha Ourrad, l’un des correcteurs de l’hebdomadaire.
Bernard Maris, l'économiste et chroniqueur sur France Inter.
Michel Renaud, le fondateur du festival "Rendez-vous du carnet de voyage".
Frédéric Boisseau, agent de maintenance.
Franck Brinsolaro, un policier du Service de protection des hautes personnalités.
Amed Merabet, un policier de la brigade anti-criminalité du 11e arrondissement de Paris.
Elsa Cayat, psychanalyste et chroniqueuse.

Voilà la liste encore non exhaustive des morts que notre pays pleure. Onze personnes ont également été blessées, dont quatre "dans un état grave".

La journée d’hier avait pourtant commencé normalement. Il faisait froid et on avait eu du mal à sortir du lit. Arrivée au bureau. Premier café pour démarrer la machine. Ouverture des mails… Peut-être un deuxième café dans la foulée. En ce début janvier, la vivacité se faisait attendre. Midi. L’heure de la pause. Déjeuner ou soldes ? Question ô combien cruciale. Si on avait su ce qui se jouait au même moment au siège de Charlie Hebdo, on aurait compris à quel point elle était dérisoire. Mais comment pouvions-nous savoir ? Comment pouvions-nous seulement imaginer ?

Les téléphones se sont mis à vibrer. Les connexions Internet ont eu du mal à suivre. De bureau en bureau, la nouvelle s’est propagée. L’horreur. L’incompréhension. Et peut-être même pire : l’indifférence de certains. Comment votre collègue a-t-il pu continuer son petit boulot merdique alors que le sol s’est ouvert sous vos pieds ? Comment ne pas se sentir touché en plein cœur ?

Heureusement, la majorité des Français a réagi comme vous. Ils se sont spontanément rassemblés partout en France. Plus de 100.000 personnes… Les journalistes présents ont brandi en silence leur carte de presse vers le ciel. Ou leur stylo. La France n’est pas à genoux. Elle est bel et bien debout. On veut la museler ? La terroriser ? C’est là qu’elle se réveille. C’est là qu’elle est forte. C’est là, enfin, qu’on peut être fier d’être Français. Nous ne pouvons pas garder le silence. Nous ne pouvons pas faire comme si rien ne c’était passé. Mais comment continuer ?

On ne pourra le faire que tous ensemble. Il faudra du temps. Car pour l’heure, il n’y a pas de mots assez forts pour panser nos maux.

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


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