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Walhalla

Inondations : état de catastrophe naturelle, Zouave et petites histoires

Une partie de la France est confrontée à d’importantes inondations. L’état de catastrophe naturelle devrait être décrété mercredi prochain. En attendant, le Zouave du pont de l’Alma a de l’eau jusqu’aux hanches et de nouvelles pluies sont attendues. Weekly fait le point. 

Depuis le début de la semaine, une partie du territoire est confrontée à d’importantes inondations. Ce jeudi, François Hollande a annoncé que l’état de catastrophe naturelle sera reconnu dès le prochain conseil des ministres pour les zones "les plus touchées" par les intempéries. Mais concrètement de quoi s’agit-il ?

Décrété par l’État et instauré en 1982, l’état de catastrophe naturelle permet d’accélérer l’indemnisation des victimes lors d’épisodes naturels exceptionnels. C’est le cas des inondations de ces derniers jours. Pour que les assurances puissent être en mesure de rembourser les sinistrés, l’état de catastrophe naturelle doit impérativement être décrété. Lorsqu’une commune est touchée par un épisode particulièrement violent, le maire en fait la demande au préfet, qui la transmet à la Commission interministérielle des catastrophes naturelles. À compter de la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle, les Français concernés auront dix jours pour déclarer leur sinistre à leur assureur.

À Paris, la situation est également très préoccupante. Le Zouave du pont de l'Alma, qui sert de repère à chaque nouvelle crue, a désormais de l’eau jusqu’aux hanches. Si Parisiens et touristes ont pris l’habitude de jauger le niveau de la Seine en le regardant, les calculs scientifiques de la montée des eaux du fleuve sont, eux, réalisés au niveau du pont d'Austerlitz.

Enfin, pour finir plus légèrement, connaissez-vous l’expression "pleuvoir des hallebardes" ? Il faut remonter au XVe et XVIe siècle. La hallebarde était une sorte de longue lance tranchante et pénétrante comme… la pluie qui tombe sans discontinuer et transperce le passant malheureux dépourvu de parapluie. La comparaison est encore plus évidente avec l’expression "tomber des cordes". Elle vient tout simplement de l’idée que l’on ne distingue plus les gouttes d’eau lorsqu’il pleut beaucoup et que l’on observe alors comme un trait (une corde) du ciel jusqu’au sol.

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