Insultes et injures : qui dit quoi ?

Cette semaine, insultes et injures ont encore heurté nos oreilles. Dernier gros dérapage en date, celui d’Anne-Sophie Leclere, candidate FN dans les Ardennes qui a publié sur son compte Facebook un montage photos de la ministre de la Justice Christiane Taubira et d’un singe. Si au départ, la garde des Sceaux était décidée à ne pas faire de commentaires, elle a finalement tenu à dénoncer "la pensée mortifère et meurtrière du FN", précisant : "On sait bien ce que pense le FN : c’est les Noirs dans les branches des arbres, les Arabes à la mer, les homosexuels dans la Seine, les juifs au four et ainsi de suite".

Quand les insultes et les injures fusent en politique, les élus s’indignent… Ou feignent de l’être. Car à ce jeu-là, tous les coups sont permis et plus personne n’a de patrie. On assassine verbalement ses adversaires de la même manière que ses amis. On crie au scandale lorsqu’on se fait attaquer, mais on jubile quand on a déclenché les hostilités le premier. Et le peuple dans tout ça ? La plupart du temps, il s’en amuse. Même si désormais, le vocabulaire utilisé par nos politiciens est pauvre, familier et grossier. On regrette alors quand même les joutes d’antan, les bons mots et le brio des anciennes générations.

Il faut dire que l’avènement des réseaux sociaux n’est pas forcément un bien dans le domaine des insultes. Pour tacler son adversaire en 140 caractères sur Twitter, beaucoup de politiques choisissent la facilité et se contentent d’un laconique "salope" ou "connasse", bien plus efficace qu’un long discours… et surtout relayable instantanément sur la toile.

Si les insultes en politique sont devenues courantes, saurez-vous retrouver qui a dit quoi et à qui ? Testez vos connaissances en sept questions.