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L’Atlético au sommet de l’Europe brise les rêves de l’OM

Voilà un match qu’on attendait impatiemment chez Weekly, mais qui a malheureusement trop vite tourné à sens unique. C’est le récap de la finale de la Ligue Europa.

Atmosphère bouillante au Groupama Stadium. Chaque virage était plein à craquer. Les plus fidèles supporters des deux formations avaient fait le déplacement. Et ils ont littéralement mis le feu aux tribunes. Hier, l’OM a affronté l’Atlético Madrid en finale de la Ligue Europa.

D’un côté, un OM remanié depuis le rachat du club. L’effectif est fourni, les cadres sont sur la pelouse. On s’étonne un peu de voir Valère Germain en pointe, Mitroglou aurait probablement été un choix plus logique vu son gabarit, tant on sait la défense des Colchoneros rarement pénétrable.

De l’autre, un Atlético qui, sous le joug du manager charismatique Diego Simeone, commence à avoir l’habitude des grandes compétitions et qui réalise une excellente saison, notamment grâce à son buteur Antoine Griezmann.

On refait le match

Si ça a commencé fort du côté de l’OM, (face à un Atlético qui semblait laisser la possession à son adversaire pour organiser un contre), on a vite déchanté. Après un manqué (immanquable ?) de Germain face au gardien, Steve Mandanda a été coupable d’une mauvaise relance sur Anguissa, dont a profité Griezmann pour ouvrir le score. C’est donc sur cette célébration inspirée du jeu vidéo "Fortnite" que le français a donné le ton. Hier soir les Colchoneros n’ont rien laissé passer. On est à la vingtième minute, ça fait déjà 1-0.

Dix minutes plus tard, c’est un nouveau coup dur pour la formation phocéenne. Dimitri Payet, capitaine et meneur de jeu, été obligé d’abandonner la partie à la suite de sa blessure à la cuisse, pas totalement remise… C’est en larmes qu’il a laissé les siens, remplacé par le jeune Maxime Lopez. On saluera d’ailleurs le beau geste de Griezmann, venu réconforter son compagnon en sélection nationale.

Les Colchoneros sont devenus de plus en plus insistants, ont combiné, et laissé très peu d’espace à leurs adversaires. Si bien qu’en dehors d’un Ocampos survitaminé (mais trop peu adroit), ça a été un peu la déroute côté marseillais, offensivement parlant.

Deuxième période, on prend les mêmes et on recommence. Seulement cette fois-ci, l’Atlético a décidé d’en découdre. Si bien qu’il ne leur a fallu que quatre minutes pour planter le second but, un lob millimétré de Griezmann qui a complètement trompé le gardien phocéen. Marseille est restée cantonnée à sa moitié de terrain, et n’a absolument pas mis en danger le portier Oblak, qui a passé une soirée des plus tranquilles. Les Colchoneros ont été trop rapides, ont intercepté et remonté les balles à une vitesse impressionnante. Rudi Garcia a décidé alors de faire sortir Ocampos au profit de Clinto Njie. Un choix quelque peu incompris par les spectateurs et par le joueur lui-même, qui a semblé furieux de devoir laisser sa place. Germain est également sorti, pour laisser sa place à Mitroglou. Au bout de quelques minutes, le grec a envoyé le ballon de la tête sur le poteau. La réduction du score était proche, mais ça n’est pas passé…

C’est en fin de match, à la 89e minute que Gabriel Fernandez a clôt le spectacle d’une superbe frappe croisée, pour laquelle Mandanda aurait sûrement pu mieux faire.

C’est donc sur le score de 3-0 que les Colchoneros ont arraché le titre de champion d’Europe. Rien à redire : l’écart de niveau et l’expérience des grandes compétitions se sont fait ressentir hier soir.

Les tops

Côté Atlético : Antoine Griezmann. Meilleur joueur du match, le petit Français a été le bourreau de la formation marseillaise, anéantissant toute la défense. Centres précis, bon jeu de passes et deux buts pleins de sang-froid sont venus couronner son excellente prestation. Celui qui avait échoué à deux finales consécutives en 2016 (Ligue des champions et Euro) a savouré une revanche bien méritée. Peut-être un des derniers matchs du Français avec l’Atlético, lui qui est de plus en plus annoncé du côté du FC Barcelone la saison prochaine.

Côté OM : Bouna Sarr. Malgré quelques petites imprécisions, il n’a pas ménagé ses efforts pour apporter aussi bien offensivement que défensivement. Nombre incalculable de courses et de centres, qui n’ont malheureusement pas trouvé bon preneur. Totalement abandonné par son secteur offensif, perdu de vue, rageant que tous ses efforts aient été fait en vain.

Les flops

Côté Atlético : pas grand-chose… Excellente partie de la part de chaque membre de l’équipe et du coach.

Côté OM : on ne parlera pas du secteur offensif, à la ramasse, absent et inefficace, pour parler un peu du coaching de Rudy Garcia. Si ne pas mettre Mitroglou titulaire était probablement une erreur, faire sortir Ocampos était stupide. Un choix quelque peu incompréhensible, et qui n’aura absolument pas porté ses fruits.

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