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TV/Cinéma/Culture

L’Instant Pop : Counterpart, premières impressions

Il n’y a pas que les séries HBO sur OCS. Le groupe a misé une fois de plus sur une série originale avec Counterpart Mélange réussi entre espionnage et fantastique épuré, le premier épisode diffusé lundi 22 janvier a fait forte impression.

De quoi ça parle ? Howard Silk est un employé modèle dans une entreprise gouvernementale secrète. Tous les jours, il répète inlassablement les mêmes tâches avec une précision de métronome. C’est la même chose dans sa vie privée, où il rend visite à sa femme plongée dans le coma à l’hôpital. Mais sa vie va basculer quand il va découvrir que l’agence pour laquelle il travaille dissimule une dimension parallèle ouverte par erreur durant la guerre froide.

Premières impressions : Avec son univers froid, très référencé Guerre Froide (et pour cause !), Counterpart peut paraître un peu austère au premier abord. Et pourtant il n’en est rien, car ce cadre en apparence roide est tout de même réchauffé par une très jolie lumière et un certain sens de l’épure. Surtout, le script de ce pilote (hybridation réussie entre Fringe et Rubicon avec une petite touche de Mad Men) pose des bases suffisamment solides pour nous donner envie de suivre les aventures de Howard et de son double.

On y retrouve les éléments indispensables d’une bonne série d’espionnage : des méchants dont on ne saisit pas toujours les motivations mais redoutables, une bonne dose de mystère, une ambiance surannée et même quelques habiles scènes d’action. Mais ce qui nous plaît surtout ce sont évidemment les possibilités narratives ouvertes par ce monde parallèle. On espère que le questionnement autour des choix fera partie de l’ADN de la série autant que l’horrible machination qu’il faudra déjouer. Enfin dès le pilote, tout le talent du génial J.K. Simmons (Oz, Whiplash) fait des miracles. En incarnant les deux faces d’un même personnage, il donne à réfléchir sur la notion même d’identité.

Bon à savoir : Counterpart est une série ambitieuse dont le pilote a été réalisé par Morten Tyldum, cinéaste norvégien à qui l’on doit Imitation Game et Passengers. Au scénario et à la production, on retrouve Justin Marks (Le Livre de la Jungle et bientôt la suite de Top Gun). Il est aidé à l’écriture par Amy Berg rodée à l’écriture sérielle (Les 4 400, Boomtown, Person of Interest…). Et devant la caméra, J.K. Simmons renvoie la balle à Olivia Williams (la série Manhattan, Le Sixième Sens) dans le rôle de l’épouse de Howard et Harry Lloyd (le Viserys Targaryen de Game of Thrones) qui incarne un directeur de l’agence.

Où la voir ? Depuis le 22 janvier sur OCS en US+24.

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