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TV/Cinéma/Culture

L’Instant Pop : Le Nom de la Rose se réinvente en série

Pour sa première série « OCS Originals », le groupe Orange a misé sur une valeur sûre : Le Nom de la Rose. Casting quatre étoiles, univers labyrinthique, intrigue mystérieuse et un nouveau personnage féminin… cette mini-série n’a pas à rougir de la comparaison avec le film de Jean-Jacques Annaud.

Vous avez lu le roman de Umberto Eco ? Vous avez vu (plusieurs fois) le long métrage de Jean-Jacques Annaud ? Vous avez peut-être même joué au jeu vidéo espagnol à la fin des années 80 ? Alors pourquoi faut-il regarder cette mini-série de 8 épisodes sur OCS ? La réponse est toute simple : parce que c’est vraiment bien.

Un casting impressionnant. Le premier atout de cette nouvelle adaptation repose sur ses comédiens. John Turturro (The Night of), Rupert Everett (Le Mariage de mon meilleur ami), Michael Emerson (Lost), Tchéky Karyo (The Missing), Richard Sammel (The Strain)… avouez que ce casting international ne manque pas de panache ! Pas facile de passer après Sean Connery et pourtant John Turturro incarne avec malice et charisme un nouveau Guillaume de Baskerville. La dynamique qu’il crée avec le jeune Adso (Damian Hardung) est un peu différente de celle du film, moins maître et élève, renforçant le parallèle avec Sherlock Holmes et Watson.

Un univers visuel fort. Avec ses gueules cauchemardesques et ses décors naturels authentiques, Jean-Jacques Annaud avait marqué durablement les esprits. Pour la série, les créateurs du show ont opté pour un mélange d’images de synthèse et d’ambiances quasi gothiques. La bibliothèque monstrueuse décrite par Eco prend à l’écran une dimension nouvelle, comme si elle avait une volonté propre. Le format de la série accentue la possibilité de faire de ce lieu un personnage à part entière de l’histoire.

Une intrigue enrichie. Evidemment, la trame de la série reprend les grands schémas du bouquin et du film. Mais elle se permet d’être un peu plus proche de l’écrit original, 8 heures de narration permettant de réhabiliter certaines des ellipses du film de 2 heures. Impossible de ne pas avoir un petit effet de déjà vu, mais petit à petit, dans les détails, les finitions et les ambiances, on sent que la série trace son chemin propre en développant des passages du roman. Mieux, le deuxième épisode nous offre carrément un arc narratif inédit avec le personnage d'Anna. Une femme, forte en plus, dans un œuvre où elles sont normalement absentes, voilà qui élargit l’univers créé par Umberto Eco et le champs des possibles pour les spectateurs déjà aguerris aux rouages de son œuvre.

Le Nom de la Rose est diffusé chaque mardi soir au rythme de deux épisodes par semaine sur OCS Max en VOSTFR. Ils sont disponibles ensuite en replay sur OCS GO.

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