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France

L’essentiel de l’actualité en France du 25 février au 3 mars 2017

C’est le rattrapage de l’actualité en France. L’enlèvement d’un Français au Congo. Les disparus d’Orvault. Le programme d’Emmanuel Macron. François Fillon bientôt mis en examen ? La levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. La nouvelle tenue des pompiers de Paris. Ou encore le sport sur prescription médicale… Voilà ce qu’il fallait retenir cette semaine.

1/ Un Français enlevé au Congo. L’information a été confirmé par le Quai d'Orsay. Un ressortissant français, salarié du groupe canadien Banro qui exploite plusieurs mines d'or en République démocratique du Congo, a été enlevé avec quatre autres personnes, trois Congolais et un Tanzanien. L'enlèvement mené par des hommes armés, a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dans un site minier.

2/ La disparition inquiétante de la famille Troadec à Orvault. En fin de semaine dernière, la police a découvert des traces de sang au domicile de la famille. Les parents et leurs deux enfants n’ont plus donné signe de vie depuis le 16 février dernier. Une enquête a été ouverte pour "homicides volontaires, enlèvements et séquestrations". Mercredi, la carte vitale de Charlotte Troadec, la fille, a été retrouvée dans la poche d’un pantalon dans un fossé, près de Landerneau en Bretagne, berceau familial de la famille disparue. Hier, la voiture du fils a été retrouvée à Saint-Nazaire, stationnée sur le parking d’une église, non loin du port. Son examen pourrait être crucial pour la suite de l’enquête.

3/ L’affaire Marwa devant le Conseil d'État. Au cœur du débat : l’arrêt des soins ou le maintien en vie de la fillette d’un an et demi. L’enfant, victime d'une infection virale ayant entraîné de graves lésions cérébrales, est aujourd’hui dans le coma. L’hôpital de la Timone à Marseille, qui évoquent une "obstination déraisonnable", a décidé de contester la décision du tribunal administratif de Marseille qui a jugé au début du mois que l'arrêt des traitements était "prématurée car prise au terme d'un délai qui n'était pas suffisamment long pour évaluer, de manière certaine, l'inefficacité des thérapeutiques en cours et la consolidation de l'état de santé de l'enfant". D’après les experts mandatés par le tribunal, la petite Marwa serait "consciente", mais souffrirait "d'un déficit moteur majeur, irréversible et d'une atteinte neurologique sévère et définitive. En revanche, ils n’ont pas pu évaluer avec certitude la souffrance de la fillette.

4/ L’adolescent qui avait agressé un enseignant juif condamné à sept ans de prison. Les faits remontent à janvier 2016. Âgé de 15 ans à l’époque, un adolescent radicalisé qui avait attaqué à la machette un enseignant juif à Marseille a été condamné à sept ans de prison et cinq ans de suivi socio-judiciaire, pour tentative d'assassinat aggravée en raison de l'appartenance de la victime à une religion déterminée et en relation avec une entreprise terroriste. Il encourait une peine maximale de 20 ans de prison et une peine de 10 ans avait été requise. Le jeune homme ne fera pas appel.

5/ Emmanuel Macron dévoile son programme. Hier, le candidat d’En marche ! a présenté son programme présidentiel qui compte "six chantiers".
Education. L’ancien ministre, même s’il veut supprimer 120.000 postes de fonctionnaires, propose de créer entre 4.000 et 5.000 postes d’enseignants. Il veut offrir à chaque ville la possibilité de revenir sur la réforme des rythmes scolaires, plaidant pour une "vraie autonomie au niveau de l’école". En zone prioritaire, les enseignants toucheraient une prime de 3.000 euros net par an et les classes de CP et CE1 ne compteraient pas plus de douze élèves par classe. Enfin, le téléphone portable serait purement et simplement banni des écoles et des collèges.
Moralisation de la vie publique. Emmanuel Macron souhaite interdire "toute fonction de conseil pour tous les parlementaires", ainsi que "l’embauche de proches ou de membres de sa famille". Il s’engage également "à rendre compte de ces engagements devant le Parlement une fois par an". Il compte réduire d’un tiers le nombre de parlementaires. De plus, il s’est dit "favorable à une dose de proportionnelle, qui permet de mieux représenter le pluralisme de notre vie politique".
Chômage et retraite. Emmanuel Macron veut "simplifier" les systèmes existants et proposer "un système universel d’indemnisation du chômage et aussi un système universel de retraite, plus transparent, plus efficace".
L’égalité femmes/hommes. L’ancien ministre a promis d’en faire une cause nationale, dénonçant "une forme de consentement tacite", qui "s’est trop longtemps installé dans la société, la vie professionnelle, la vie politique".
Sécurité. Le candidat d’En marche ! propose la création d’une "police de sécurité quotidienne", de 10.000 postes de policiers et de gendarmes pendant le quinquennat, ainsi que de 15.000 nouvelles places de prison. Emmanuel Macron assure également que "toute peine judiciaire prononcée sera exécutée".
Politique internationale. Emmanuel Macron veut garantir "la sécurité des concitoyens, porter la voix de la lutte contre le changement climatique et défendre nos intérêts économiques". Il a également rappelé son attachement à l’Europe, tout en voulant créer une force de 5.000 garde-frontières avec les partenaires européens.

6/ François Fillon bientôt mis en examen ? Le candidat de la droite est convoqué le 15 mars prochain devant les juges. Il va être de nouveau auditionné sur le travail en tant qu’assistante parlementaire de son épouse. Mais cette fois, il va être confronté aux déclarations des autres protagonistes du dossier. A l’issu de cette rencontre, il pourrait être mis en examen. Ou placé sous le statut de témoin assisté. Quoi qu’il en soit François Fillon refuse toujours de renoncer à se présenter à l’élection présidentielle.

7/ Défections dans l’équipe de campagne de François Fillon. Depuis l’annonce de sa future mise en examen, le candidat de la droite doit également composer avec le retrait de nombreux élus et cadres du parti. Les juppéistes Vincent Le Roux, Benoist Apparu, Edouard Philippe et Christophe Béchu, ainsi que le directeur adjoint de la campagne, le lemairiste Sébastien Lecornu, et une quinzaine de permanents du QG de François Fillon ont jeté l’éponge. Bruno Le Maire, Catherine Vautrin, Franck Riester ou encore Alain Chrétien ont aussi donné leurs démissions. De son côté, Pierre Lellouche souhaite saisir le Conseil constitutionnel pour réclamer le report de l'élection présidentielle.

8/ Marine Le Pen perd son immunité dans l’affaire de la diffusion des photos de Daech. Hier, à la demande de la justice française, le Parlement européen a levé l'immunité parlementaire de la dirigeante d'extrême droite. On lui reproche d'avoir diffusé des images d'exactions du groupe Etat islamique sur son compte Twitter. Marine Le Pen avait refusé de rencontrer les juges en avril 2016, invoquant son immunité parlementaire.

9/ Jean-Marie Le Pen condamné en appel. L’ancien président du Front national avait été condamné en première instance pour avoir de nouveau qualifié les chambres à gaz de "détail" de l’histoire de la seconde guerre mondiale, en avril 2015. Reconnu coupable de contestation de crime contre l’humanité, il s’est vu confirmé sa condamnation par la cour d’appel de Paris à 30.000 euros d’amende. Il devra en outre publier un communiqué judiciaire dans trois journaux.

10/ Le coup de feu accidentel pendant le discours de François Hollande. Mardi, le chef de l’Etat était en déplacement en Charente, pour l’inauguration des infrastructures de la ligne à grande vitesse Paris-Bordeaux. Alors que le président de la République prononçait son discours sous un grand chapiteau réservé au cocktail d’après-cérémonie, un coup de feu a retenti. D’après le quotidien Sud Ouest, il aurait été tiré accidentellement par un tireur d’élite du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Poitiers qui aurait mal enclenché la sécurité de son arme. L’accident a fait deux blessés.

11/ L’ex-patron des stups en garde à vue. François Thierry, l’ancien chef de la lutte antidrogue, a été entendu mercredi à l'IGPN, la "police des polices" dans une enquête s'intéressant aux méthodes des "stups". Sa garde à vue a été levée dans la soirée. Il est accusé d'une proximité trop grande avec un indic, le plus gros importateur de cannabis en France. Il pourra être réentendu ultérieurement.

12/ Un instituteur suspendu pour avoir travaillé sur la Bible. Dans l’Indre, et selon l’AFP, un instituteur a été suspendu dans le cadre d'une enquête administrative "ouverte afin de déterminer si des enseignements avec des références religieuses catholiques sont conformes au programme scolaire" après l’envoi d’un courrier à l'inspection académique adressé par un collectif de parents. Pour le maire de la commune, l'enseignant est un "excellent maître d'école" et "méritait tout au plus un avertissement".

13/ Les pompiers s'habilleront désormais en orange. Les militaires de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris) vont troquer leurs tenues bleues pour de nouvelles combinaisons oranges. Plus légère, plus ergonomique et surtout plus performante, elles sont le résultat de quatre années d’études scientifiques poussées.

14/ Le sport sur ordonnance. Depuis ce mercredi, les médecins traitants peuvent prescrire sur ordonnance la pratique d'un sport à quelque dix millions de patients soignés en France pour une affection de longue durée (diabète, maladie d'Alzheimer, Parkinson, cancer, sclérose en plaques…). Ces séances de sport ne sont pas remboursées par la sécurité sociale, mais certaines mutuelles proposent un forfait à hauteur de 500 euros par patient.

Et sinon, on retiendra dans le reste de l’actualité…
La secrétaire d’Etat chargée du numérique Axelle Lemaire a démissionné du gouvernement afin de se consacrer à sa candidature aux législatives et à la campagne du candidat socialiste à la présidentielle, Benoît Hamon.

Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen et pilier de la communication du FN a été mis en examen pour abus de biens sociaux dans une information judiciaire sur les élections municipales et européennes de 2014 ainsi que sur les départementales de 2015.

Non, Jean-Luc Mélenchon n'a pas "injurié" Marine Le Pen en usant du terme "fasciste" à son égard, le 5 mars 2011. C’est ce qu’a décidé la Cour de cassation qui a définitivement débouté la présidente du Front national.

Afin d'empêcher les distributions de repas aux migrants, Natacha Bouchart, la maire LR de Calais, a pris ce jeudi un arrêté municipal interdisant "toutes occupations, prolongées et répétées de la Zone industrielle des Dunes", à proximité du terminal ferry.

Hier, Bagui, le frère d’Adama Traoré, a été mis en examen pour tentative d’assassinat. Il est soupçonné d’avoir ouvert le feu sur les gendarmes lors des émeutes qui avaient éclaté à Beaumont-sur-Oise en juillet dernier.

À Clichy-sous-Bois, quatre membres d’une même famille ont été placés en garde à vue ce mercredi par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

En Belgique, quatre étudiants ont été reconnus coupables de coups et blessures involontaires pour avoir contraint, en septembre 2013, une étudiante française à ingurgiter 10 litres d’eau lors d’un bizutage.

Après des mesures de rationnement d'eau draconiennes depuis décembre dans le sud et le centre de la Réunion, la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a signé aujourd'hui un plan d'urgence "eau" pour lutter contre la pénurie à Mayotte.

"Enfants en danger : Dans le doute, agissez !". Il s’agit du slogan de la campagne nationale de lutte contre les violences faites aux enfants dont le but est de faire connaître le 119, numéro vert de l’enfance en danger.

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