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France

L’essentiel de l’actualité en France du 6 au 12 mai 2017

C’est le rattrapage de l’actualité en France. L’élection d’Emmanuel Macron. La préparation de la passation de pouvoir. Le mouvement En Marche ! qui devient La République en Marche en vue des législatives. Le coup de gueule de François Bayrou. La candidature de Manuel Valls refusée par En Marche ! et son exclusion du PS. Mélenchon qui se présente à Marseille. La libération de l’otage français enlevé au Tchad. La fin de la grève à Whirlpool. Ou encore les mauvais chiffres de la sécurité routière… Voilà ce qu’il ne fallait pas rater cette semaine.

1/ Macron président. Dimanche dernier, Emmanuel Macron a été élu, à seulement 39 ans, président de la République, avec plus de 66,3% des voix. Le fondateur d'En Marche ! va donc succéder à François Hollande et devenir le 8e président de la Ve République. A noter : l'abstention a atteint le niveau le plus élevé depuis 1969 et le nombre de bulletins/blancs très haut, au-dessus de 10 % des votants.

2/ La passation de pouvoir. A l'Elysée, l'heure est aux préparatifs pour la cérémonie de passation de pouvoir entre François Hollande et Emmanuel Macron qui se déroulera ce dimanche 14 mai à 10h. Selon Europe 1, Brigitte Macron ne sera pas aux côtés de son époux. Pour la simple raison que François Hollande est seul. Brigitte Macron entrera à l’Élysée en même temps que les autres invités.

3/ La réaction de François Hollande. Hier, le chef de l’Etat a prôné une passation de pouvoir "simple, claire et amicale", estimant qu'il n'y avait aucune raison pour que cela se passe mal. Il a d’ailleurs précisé : "je ne passe pas le pouvoir à un opposant politique, c'est quand même plus simple".

4/ La nomination du gouvernement. Emmanuel Macron devrait donner le nom de son Premier ministre dans la foulée de la passation de pouvoir. Le gouvernement devrait être dévoilé la semaine prochaine. Sur Europe 1, le nouveau président de la République a précisé qu’il comptait travailler sur sa finalisation dans les jours suivants le deuxième tour. Dans les colonnes du Parisien, il a déclaré vouloir "un gouvernement réduit d’une quinzaine de membres, paritaire, avec un certain nombre de personnes qui viendront de la société civile et des gens qui ont une expérience politique".

5/ En Marche ! devient La République en Marche. En début de semaine, Emmanuel Macron a démissionné de la présidence d’En Marche. C’est Catherine Barbaroux qui assure désormais la présidence par intérim. Par ailleurs, le mouvement En Marche ! s’appellera désormais "La République en Marche".

6/ Une première manifestation contre Macron. Entre 1.600 personnes (selon la police) et 10.000 personnes (selon les organisateurs) se sont réunis lundi à Paris, place de la République, sous la bannière du collectif Front social afin de marquer leur mobilisation après l'élection d'Emmanuel Macron.

Et sinon, on retiendra aussi…
Emmanuel Macron et Donald Trump se sont parlés au téléphone. Le nouveau président de la République rencontrera son homologue le 25 mai prochain.

Le soir du second tour de l’élection présidentielle, neuf personnes ont été placées en garde à vue à l'issue d'une manifestation anticapitaliste à Paris au cours de laquelle 141 personnes ont été interpellées.

L'équipe de campagne de Marine Le Pen a saisi la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale pour des irrégularités constatées dans plusieurs départements.

7/ La République en Marche présente ses 428 candidats aux législatives. Le secrétaire général du mouvement, Richard Ferrand, avait pourtant annoncé 577 candidats investis par le parti. La faute aux candidatures de dernière minute et aux ralliements tardifs. L’étude va donc se poursuivre afin de valider les candidats manquants.

8/ Bayrou n’est pas content. Hier, l’allié d'Emmanuel Macron a déclaré que "la liste des investitures publiées est celle du mouvement politique En Marche !, elle n'est en aucun cas celle à laquelle le MoDem a donné son assentiment". François Bayrou a convoqué le bureau politique du MoDem pour ce soir, tout en espérant que "dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente".

9/ Valls tente de rejoindre Macron. L'ancien premier ministre a décidé de se présenter aux législatives sous l'étiquette de La République En Marche, le nouveau parti d'Emmanuel Macron. Sur les ondes de RTL, Manuel Valls a déclaré qu’il serait "candidat de la majorité présidentielle", afin de donner "une majorité large et cohérente à Emmanuel Macron pour qu'il puisse gouverner". Il en a profité pour expliquer qu’il était "attaché au Parti socialiste, à son histoire, à ses valeurs", mais que ce dernier était "mort et derrière nous".

10/ La candidature de Valls refusée. Benjamin Griveaux, le porte-parole d'Emmanuel Macron, a fait savoir que "la procédure était la même pour tout le monde, ancien premier ministre compris". Manuel Valls a donc dû déposer sa candidature aux législatives sur le site Internet du mouvement. Mercredi, le président de la commission d’investiture d'En Marche !, Jean-Paul Delevoye, a expliqué sur Europe 1 que Manuel Valls ne remplissait pas "à ce jour" les conditions d'une investiture pour les législatives. Cependant, La République en marche ne présentera pas de candidat dans la circonscription de Manuel Valls afin de ne pas "humilier, rejeter, être dans une vindicte".

11/ Valls bientôt exclu du PS ? Décidément, la semaine a été compliquée pour Manuels Valls. Après avoir décidé de rejoindre le mouvement d’Emmanuel Macron, il est désormais visé par une procédure d’exclusion du PS. Le premier secrétaire du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a en effet confirmé que l’ancien Premier ministre sera prochainement déféré devant la commission des conflits du PS pour une possible exclusion.

Et sinon, on retiendra aussi…
Manuel Valls se présentera aux élections législatives en "homme libre" dans sa circonscription de l’Essonne.

Les membres du bureau politique des Républicains ont validé leur projet amendé en vue des législatives, avec des mesures en faveur du pouvoir d'achat des Français.

12/ Mélenchon candidat à Marseille. Le chef de file de La France insoumise a annoncé sa candidature aux législatives. Il a décidé de se présenter à Marseille, face au socialiste Patrick Mennucci. Le choix de Jean-Luc Mélenchon n’est pas réellement une surprise. En effet, lors du premier tour de la présidentielle, il est arrivé en tête sur l’ensemble de la ville avec près de 25 % des suffrages.

13/ Estrosi choisi Nice et lâche la région PACA. Actuellement premier adjoint à Nice, Christian Estrosi a annoncé sa démission de la présidence de la région PACA pour redevenir maire de la ville. Philippe Pradal, l’actuel maire, a lui-même remis sa démission au préfet en début de semaine. Christian Estrosi a rappelé que sa "seule ambition" était "de servir sa ville et sa Région, pas d'entrer au gouvernement".

14/ Marion Maréchal-Le Pen se retire de la vie politique. La députée du Vaucluse a annoncé qu’elle renonçait à se représenter aux législatives et qu’elle abandonnait son mandat de conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), où elle préside le groupe du parti d’extrême droite. Ce sont des motifs personnels qui ont motivé ce retrait (son divorce et son absence auprès de sa fille). Il pourrait toutefois être temporaire. Marion Maréchal-Le Pen a déclaré : "je pense que je referai de la politique, parce que j’aime ça, mais pas immédiatement".

15/ Hidalgo, Aubry et Taubira lance un nouveau mouvement. D’après la maire de Paris, "Dès demain" serait un mouvement humaniste "d'innovation pour une démocratie européenne, écologique et sociale", et en aucun cas un parti politique qui aurait pour vocation "à jouer dans les recompositions du PS ou des autres formations". Anne Hidalgo s'est dite prête à assumer la présidence du mouvement qui sera lancé lors d'une "grande réunion publique avant l'été".

16/ Benoît Hamon lancera prochainement un nouveau mouvement. Le candidat PS éliminé au premier tour à la présidentielle a annoncé qu'il lancerait le 1er juillet un mouvement "large, transpartisan", afin de rassembler "toutes celles et ceux qui veulent aujourd'hui contribuer à ce que la gauche renaisse", sans pour autant quitter le Parti socialiste. Ce mouvement n'a pas encore de nom. Hier, Yannick Jadot (EELV) a annoncé qu'il rejoignait le mouvement de Benoît Hamon.

17/ L'otage français enlevé au Tchad libéré. Thierry Frezier a été confié aux autorités françaises à Ndjamena, samedi dernier. Il a expliqué qu’il n’avait pas été maltraité et que sa détention s’était "très, très bien passée". Thierry Feizer n’exclut pas la possibilité de revenir travailler au Tchad.

18/ Une plainte contre l'entreprise chargée de la sécurité du Bataclan. Des victimes de l'attentat du 13 novembre 2015 ont décidé de porter plainte contre l'entreprise privée chargée de la sécurité ce soir-là, ainsi que contre certains de ses salariés. Des éléments de l'enquête ont fait apparaître qu'ils n'exerçaient pas tous dans les règles. Certains agents n'avaient pas, en effet, de carte professionnelle, obligatoire pour exercer ces fonctions.

Et sinon, on retiendra aussi…
Lundi soir, la Gare du Nord de Paris a été évacuée en raison d’une importante opération de police visant à rechercher trois hommes fichés S. L’opération n’a rien donné.

Un ancien militaire radicalisé de 34 ans au "profil psychologique très instable" a été arrêté en fin de semaine dernière aux abords de la base d’Évreux. Suspecté d’avoir envisagé un projet d’attentat, il a été mis en examen.

Après l'interception d'une vidéo d'allégeance au groupe État islamique, quatre jeunes radicalisés ont été arrêtés en France, mis en examen et écroués.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour violation du secret professionnel et recel à la suite de la publication sur les réseaux sociaux de fiches de police d’individus signalés pour radicalisation.

19/ Le père de Vicente incarcéré. Jason Lopez avait kidnappé son fils sous les yeux de sa mère le 29 mars dernier. Arrêté en fin de semaine dernière, le père de l’enfant a été mis en examen et incarcéré pour évasion et pour enlèvement et séquestration d'un mineur. Il encourt 30 ans de réclusion. Son fils, Vicente, a été retrouvé sain et sauf à ses côtés.

20/ Le tueur à la liste noire. A Trappes, un homme d’une trentaine d’année originaire de la ville, Malik Abadia, aurait abattu un homme à la Kalachnikov sur le parking d'un fast-food de Plaisir. La victime est l'un des frères de l'ex-compagne du suspect. La piste d'un règlement de comptes d'ordre privé est donc privilégiée par les enquêteurs. Les deux jours suivants, Malik Abadia aurait de nouveau ouvert le feu sur deux hommes qui ont été blessés. Le suspect ne supporterait pas la séparation d’avec la mère de ses deux enfants et voudrait se venger. Il reste pour l’heure introuvable.

Et sinon, on retiendra aussi…
Trois personnes sont décédées dans une avalanche, à Bonneval-sur-Arc, en Savoie, dans le secteur de l'Albaron, à proximité de la frontière italienne.

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), le nombre de morts sur les routes a connu une hausse de 18,1?% en avril, avec 287 personnes tuées, contre 243 en avril 2016.

22/ Cinq candidats en lice pour reprendre Tati. À l'issue d'un comité d'entreprise extraordinaire avec les syndicats du groupe, le PDG Michel Rességuier a donné les noms des repreneurs éventuels de Tati. Il s’agit de la Foir'Fouille, de Centrakor, de Stockomani, de Maxi Bazar, et de Gifi.

23/ Fin de la grève à Whirlpool. Les salariés d'Amiens ont repris le travail, ce mardi, après un accord avec la direction sur le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

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