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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 06 au 12 mars 2018

De la défaite du PSG en Ligue des Champions au renouveau de Tiger Woods, qui signe une belle seconde place ce week-end, en passant par les grands championnats européens de football, le Tournoi des 6 Nations, le Top 14, la NBA ou encore le Cyclisme avec Paris-Nice, encore une semaine riche en émotions et en exploits sur les différents théâtres de jeux de la planète ...

A la une de l’actualité de cette semaine, on retrouve évidemment le PSG, qui après sa nouvelle défaite face au Real Madrid mardi dernier, 2 buts à 1, doit dire adieu, dès les 1/8ème de finale à la prestigieuse Ligue des Champions, compétition dans laquelle le club avait fondé tous ces espoirs :

Comme l’an dernier au même stade, le club francilien a montré ses limites, malgré un 1er tour quasi parfait et surtout plus de 400 millions d’euros investis cet été. Mais au football, comme dans beaucoup d’autres sports d’ailleurs, l’argent ne fait pas tout et sur l’ensemble des 2 rencontres et sur ce match retour en particulier, le Real a su montré qu’une tactique efficace, l’expérience, la grinta et l’habitude de ces grands rendez-vous valaient largement le talent des meilleurs joueurs du monde. Certes, on pourra toujours arguer que Neymar était absent sur cette rencontre, mais sa présence à l’aller n’avait pas empêché le PSG de s’incliner déjà par 3 buts à 1. Au final, le grand vainqueur de cette double confrontation est bien évidemment Zinédine Zidane, qui, par ses choix audacieux, notamment de démarrer la rencontre en 4-4-2 avec Kroos et Modric sur le banc, et son sens tactique a largement dominé le pauvre Unai Emery, dont les jours sur le banc parisien sont désormais comptés. Mais faire reposer sur les épaules du coach le poids de cette désillusion serait un raccourci beaucoup trop simple, tant il apparait que toute l’organisation du club parisien est à revoir. En effet la laxisme du club à l’égard du clan des « brésiliens » ou encore les faveurs accordés régulièrement à Marco Verrati, dont le comportement sur le terrain est loin d’être exemplaire, comme en témoigne le carton rouge reçu face au Real, sont autant de détails que le PSG devra corriger l’an prochain pour espérer entrer enfin dans la cours des grands. Dans les autres rencontres de cette semaine, la Juventus de Turin, à l’instar du Real Madrid, a su également faire jouer toute son expérience dans cette compétition, pour venir à bout d’une vaillante équipe de Tottenham, qui n’aura cédé que 3 minutes, le temps d’encaisser 2 buts coup sur coup, qui doivent beaucoup au talent tactique de l’entraineur italien, Massimo Allegri, qui, par son changement tactique et ses remplacements, a su faire pencher la balance du côté des Bianconéri. Largement vainqueurs au match aller, les clubs anglais de Liverpool et Manchester City verront également le printemps européen, malgré un nul et une défaite respectivement face à Porto et à Bâle.

En Europa League, les clubs français engagés ont pris une belle option pour une qualification en ¼ de finale. En effet, aussi bien l’OM, large vainqueur de l’Atlhétic Bilbao dans son Vélodrome, 3 buts à 1, que Lyon tombeur de Moscou dans le froid russe du stade VEB Arena, 1 à 0, sont en ballotage favorable et pourraient, s’ils abordent avec autant de  sérieux et d’enthousiasme leur match retour, poursuivre leurs aventures dans cette compétition. Dans les autres rencontres, Arsenal en grande difficulté en Premier League, s’est rassuré, en s’imposant 2 buts à 0, dans le choc de ces 1/8ème de finales, à San Siro, face au Milan AC. Les autres favoris de cette compétition ont connu des fortunes diverses : alors que l’Atletico Madrid n’a pas fait de détails face au Lokomotiv Moscou, 3 buts à 0, le Borussia Dortmund s’est incliné 2 buts à 1 sur sa pelouse, face à Salzbourg. Les résultats complets de cette journée européenne :

 

Depuis sa désillusion en coupe d’Europe, qui a fait la Une des journaux du monde entier, le PSG n’a donc plus que les compétitions nationales à jouer :

Mais alors que l’on pouvait craindre une démobilisation des hommes d’Unai Emery, ces derniers ont su faire preuve de caractère et de force de réaction pour atomiser le dernier de la classe, le FC Metz, sur le score sans appel de 5 buts à 0. Bien que cette victoire rassure sur l’état d’esprit des parisiens et que le club soit désormais quasiment assuré de faire le plein de trophées sur le plan national (seule la finale de la Coupe de la Ligue face à Monaco semble incertaine), rien n’effacera l’affront subi sur la scène européenne et les réactions, qui devraient suivre dans la capitale, pendant l’été 2018, qui promet déjà d’être aussi agité que celui de 2017. Derrière l’ogre parisien, Monaco ne faiblit pas et engrange une seconde victoire consécutive, la 4ème en 5 rencontres, sur la pelouse de Strasbourg, 3 buts à 1, mais reste à 14 points du leader parisien. Après la victoire de l’OL, 1 but à 0, face à Caen sur sa pelouse, l’OM se devait d’engranger des points avant l’ « Olympico » du week-end prochain. Et c’est chose faite avec cette victoire 2 buts à 1 sur la pelouse d’une équipe toulousaine, qui se retrouve 17ème, grâce à un Mandanda des grands soirs auteur de nombreuses parades décisives et surtout un Kostas Mitroglou, enfin décisif puisqu’il offre la victoire à son équipe après une passe décisive de l’autre entrant de la soirée, Dimitri Payet, mettant en évidence le coaching gagnant de Rudy Garcia. Dans la bas du classement, signalons le comportement inadmissible de pseudos-supporters lillois, qui, déçus par les mauvais résultats de leur club et par ce nouveau match nul à domicile face à Montpellier, 1 but partout, ont décidé de descendre sur le terrain et de s’en prendre physiquement aux joueurs :

Des images scandaleuses, qui n’ont pas leurs places sur un terrain de sport et qui devraient logiquement donner lieu à de fortes sanctions à l’encontre des fauteurs de trouble mais surement aussi au club lillois, qui n’avait certainement pas besoin de cela en ce moment avec sa 19ème place au classement. Le classement complet à l’issue de cette 29ème journée :

Dans le reste de l’Europe, en Angleterre, Signalons le 200ème « clean sheet » de Petr Cech, un record outre-manche, lors de la victoire d’Arsenal face à Watford, 3 buts à 0 :

Après 3 défaites consécutives en Premier League, les londoniens retrouvent donc le sourire mais restent loin de leurs ambitions de retrouver la Ligue des Champions l’an prochain, avec une 6ème place à 12 points du 4ème rang. Vainqueur sur la pelouse de Stoke City, les Citizens de Pep Guardiola restent les solides leaders de ce championnat anglais avec 16 points d’avance sur leurs rivaux de Manchester United, qui ont battu, dans le duel de cette 30ème journée, des Reds de Liverpool, qui retombent au 4ème rang, après la nette victoire de Tottenham, 4 buts à 1, sur la pelouse de Bournemouth. Malgré sa victoire, 2 buts à 1, face à Crystal Palace, le tenant du titre, Chelsea, payent toujours ses 2 défaites face aux clubs mancuniens et restent à un 5ème rang, qui le priverait de Champions League l’an prochain.

En Espagne, les 4 premiers du classement se sont imposés, figeant donc les positions de la journée précédente. Après ses exploits européens, le Real s’est imposé difficilement sur la pelouse d’Elbar, 2 buts à 1, avec un nouveau doublé de l’inévitable Cristiano Ronaldo. Beaucoup plus facile, le leader barcelonais a déroulé, 2 buts à 0, sur la pelouse de Malaga, avec une excellente prestation de l’ailier français Ousmane Dembélé, notamment auteur d’une passe décisive pour le nouvel arrivant Philippe Coutinho. Encore plus faciles, les madrilènes de l’Atlético se sont imposés 3 buts à 0, avec notamment un nouveau but d‘Antoine Griezmann, et semblent avoir digéré leur défaite au Camp Nou, le week-end dernier. Tombeur du FC Séville, 5ème, sur le score de 2 buts à 0, le FC Valence a fait le trou pour la 4ème place qualificative pour la Ligue des Champions 2018-2019.

En Italie, le Napoli, après sa défaite le week-end dernier face à la Roma, a de nouveau laissé des plumes dans la course au Scudetto en se contentant d’un match nul et vierge sur la pelouse de l’Inter de Milan. Ce résultat permet à la Juventus, vainqueur sur sa pelouse de l’Udinese, de reprendre 1 point d’avance en tête de la Série A, avant son match en retard ce mercredi, face à l’Atalanta Bergame. Large vainqueur du Torino, 3 buts à 0, l’AS Rome, conserve sa place sur le podium, et résiste à une Lazio, qui concède du terrain, avec un match nul, 2 buts partout, sur la pelouse de Cagliari. Longtemps au sommet du classement, l’Inter de Milan végète désormais au 5ème rang et voit revenir sur ses talons son rival milanais, l’AC, qui s’est imposé sur la pelouse du Genoa, 1 but à 0. Mais l’actualité essentielle de ce week-end en Italie reste les hommages rendus, suite au décès du capitaine de la Fiorentina, Davide Astori, suite à une crise cardiaque le week-end dernier. Particulièrement émouvants dans toute l’Europe du football, ces hommages ont connus leur point d’orgue à la 13ème minute du match de la Fiorentina (Davide Astori portait le numéro 13), lorsque la rencontre a été interrompue pour laisser joueurs et supporters manifester leur tristesse à leur capitaine disparu :

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Comme quoi les supporters de football ne sont pas uniquement des brutes assoiffées de violence … RIP Davide !

Enfin en Allemagne, le Bayern continue de dérouler son football avec un énième récital de buts et de spectacle pour une victoire 6 buts à 0 face à Hambourg dans l’Allianz Arena :

Avec un triplé de Robert Lewandoswki, un doublé de Franck Ribéry et un dernier d’Arjen Robben, les bavarois prouvent que leurs principales forces offensives sont en grande forme, et les hommes de Jupp Heynckes, qui comptent 20 points d’avance sur leur 1er poursuivant, pourraient être sacré dans les semaines à venir. Derrière l’ogre de Bavière, c’est beaucoup plus laborieux pour les poursuivants, Schalke 04 et le Borussia Dortmund, respectivement 2nd et 3ème et qui s’imposent 1 but à 0 sur la pelouse de Mayence et 3 buts à 2 face à Francfort.

 

En Rugby, l’actualité était double, comme cela est malheureusement trop souvent le cas avec des calendriers, quasiment impossibles à harmoniser au détriment des « grands clubs ». Ainsi ce week-end étaient au programme, la 4ème journée du tournoi des 6 nations et la 20ème journée du Top 14. Honneur au Tournoi continental, avec notamment la magnifique victoire des bleus, portés par un Matthieu Bastareaud exemplaire et un Rémy Grosso, élu joueur du match, lors du « crunch » face aux ennemis héréditaires, les anglais, que les tricolores n’avaient plus battu depuis 4 ans et qui restaient sur 2 victoires en 11 confrontations. A défaut de génie, les hommes de Jacques Brunel ont su s'appuyer sur une grosse défense et surtout profiter des faiblesses d'un adversaire visiblement pas remis de sa déception précédente face à l’Écosse. Ce succès victoire étriqué, mais qui pourrait rapidement servir de point de référence, 22 à 16, permet au XV de France de capitaliser sur sa victoire face à l’Italie, et de retrouver de la confiance et de l’espoir pour renouer rapidement avec le gotha du Rugby mondial :

La conséquence essentielle de ce succès inattendu des bleus est la victoire finale dans le tournoi de l’Irlande. Tombeurs, avec le bonus offensif, 28 à 8, des écossais, les joueurs du trèfle sont assurés, avant la dernière journée, de remporter cette édition 2018 du tournoi des 6 nations. Mieux encore, les irlandais restent en lice pour un incroyable « grand chelem » s’ils parviennent à s’imposer le week-end prochain à Twickenham. Mais, face à des anglais, vexés et revanchards, la tâche ne sera pas simple pour les hommes de Joe Schmidt, malgré un Jonathan Sexton au somment de son art et Gregor Townsend, meilleur marqueur du tournoi. L’autre information de cette antépénultième journée est la seconde place dans le tournoi, acquise par des gallois, vainqueurs sans génie, 38 à14, d’une équipe d’Italie, déjà assurée de la dernière place et qui pourrait, une fois de plus, terminer ce tournoi, sans la moindre victoire. Désormais 4ème, les français peuvent toujours espérer une seconde place, à condition de d’imposer en terre galloise. Réponse le week-end prochain …

Sur le plan hexagonal, le fait majeur de cette 20ème journée de Top 14 est le 100ème essai de Vincent Clerc. Attendu depuis plusieurs semaines, l’ailier toulonnais rejoint enfin le mythique Laurent Arbo au panthéon des meilleurs marqueurs d’essai de notre championnat. Il reste désormais au joueur de 37 ans, 6 journées et d’éventuels matchs de phase finale pour dépasser son illustre ainé :

Au delà de sa valeur symbolique, cet essai est également l’un des 8 marqués par le RCT lors de sa victoire 54 à 5 face à Agen, qui permet ainsi au club varois de consolider sa place dans les 6, plus précisément à la 3ème place. Toujours en tête du classement, Montpellier a signé l’autre carton de cette 20ème journée en atomisant le champion 2016, le Racing 92 sur le score sans appel de 41 à 3, avec 5 essais marqués, dont un doublé du centre sud-africain, recrue vedette du MHR cet été, Jan Serfontein. Avec cette victoire, les héraultais comptent désormais un confortable coussin de 8 points d’avance sur leur 1er poursuivant, le Racing 92, qui parvient à conserver sa place pour les ½ finales pour 1 point. Surpris à domicile par le LOU, 27 à 20, le Stade Toulousain, pourtant en nette regain de forme ces dernières semaines, après un début d’exercice compliqué, abandonne sa place sur le podium au profit du RCT et voit revenir sur ses talons une Section Paloise, qui a fait chuter, 18 à 15, le leader de la saison régulière 2017, le Stade Rochelais, qui rétrograde de son côté à la 8ème place, soit en dehors des places qualificatives pour les phases finales. Battu au Stade Français, 23 à 17, le Castres Olympique quitte également le groupe des qualifiés pour les play-offs mais compte-tenu des écarts actuels, tout reste jouable pour le CO, qui ne compte, comme La Rochelle, que 3 points de retard sur le 6ème, Lyon. Malgré sa 1ère victoire à l’extérieur sur la pelouse de Brive, 11 à 7, grâce à un essai dans les dernières minutes de son puissant 3ème ligne fidjien, Peceli Yato, l’ASM n’a que peu d’espoir de pouvoir défendre son titre en fin de saison avec encore 15 points de retard à combler en 6 journées restantes. En bas de classement, Oyonnax continue sa formidable remontée au classement avec une 3ème victoire consécutive, dont 2 à l’extérieur, la dernière en date, 26 à 20 sur la pelouse de l’UBB et revient ainsi à 1 point de Brive et à 5 d’Agen. Alors que tout le monde avait enterré les Oyomen depuis longtemps, ces derniers pourraient finalement réussir une opération « maintien » qui ressemblerait à l’un des plus grands exploits de ces dernières années en Top 14. Le classement complet à l’issue de cette 20ème journée :

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En NBA, malgré le remaniement profond de son effectif réalisé lors de la dernière intersaison, les Cavs continuent d’inquiéter. La légère embellie observée dés l’arrivée des nouvelles recrues n’aura finalement pas durée et les joueurs de l’Ohio sont vite retombés dans leurs travers, notamment défensifs, comme en témoigne leur dernière défaite en date face aux modestes Lakers de Los Angeles (peut-être la future équipe de King James cet été ?). Malgré les 24 points, 10 rebonds et 7 passes de leur leader, les vice-champions en titre concède un 6ème revers lors des 10 derniers matchs et abandonne la 3ème place à l’Est, désormais occupée par Indiana, derrière les Celtics de Boston et le surprenant leader, les Raptors de Toronto, qui impressionnent depuis le All-Star week-end avec 8 victoires consécutives. A l’Ouest, le duel incroyable que se livre les Rockets de Houston et les Warriors de Golden State a connu un nouvel épisode ces derniers jours avec les deux défaites subies par les californiens sur les parquets de Portland et de Minnesota, qui permettent aux texans de reprendre la tête de la conférence pour une petite victoire. Quand on connait l’importance de l’avantage du terrain en play-offs, on imagine que ces 2 franchises vont se livrer un duel acharné jusqu’au terme de la saison, mais qu’elles pourraient y laisser des plumes dans leur quête du sacre final. Plus loin dans le classement de cette conférence, les Spurs de San Antonio, privés de leur star, Kwahi Leonard et avec un LaMarcus Aldridge diminué ont concédé une 4ème défaite sur les 5 derniers matchs sur le parquet du Thunder d’OKC, une fois de plus emmené par un Russel Westbrook, qui voit triple (21 points, 12 rebonds et 10 passes) :

Désormais 7ème de leur conférence, avec une seule victoire d’avance sur le 9ème, Denver, les joueurs de Greg Popovich pourraient ne pas voir les phases finales pour la première fois depuis 1998 !

 

Après l’effervescence des Jeux et à quelques jours de la fin de la saison, les épreuves de Sports Nordiques se poursuivent avec en premier lieu le ski alpin qui faisait étape à Kvitfjell pour les garçons et à Ofterschwang pour les filles. Honneur aux dames, avec en tête de lice, l’insatiable Mikaela Shiffrin, qui devient la neuvième skieuse de l’histoire à décrocher un deuxième gros globe consécutif, après sa 3ème place dans le géant, remporté par la norvégienne Mowinckel. Dominatrice tout au long de l’hiver, malgré un léger passage à vide avant les Jeux, la championne américaine n’a pas volé ce triomphe, qui vient récompenser une skieuse complète déjà auteur de 10 succès cette saison, soit 1 de moins que son record personnel, qu’elle tentera donc de battre dans les 5 courses restantes :

Et comme si cela ne suffisait pas, la jeune prodige de 22 ans a remporté dans la foulée le slalom devant ses habituelles rivales, Holdener, Hansdotter et Vlhova, pour s’adjuger également le petit globe de la spécialité son 5ème après ceux de 2013, 2014, 2015 et 2017. Avec déjà 42 victoires sur le circuit, rien ne semble pouvoir arrêter la Reine des Neiges dans sa quête de records. Chez les garçons, le suspense reste entier, avant les finales de Are en Suède. Lors de la Descente du samedi, l’allemand Thomas Dressen, déjà vainqueur à Kitzbühel cet hiver, a récidivé en s’imposant devant les grands spécialistes que sont Beat Feuz, le champion du monde en titre de la spécialité et le champion olympique sortant, Aksel Lund Svindal, qui évoluait à domicile. Les norvégiens ont pris leur revanche lors du Super-G disputé le lendemain, qui a vu la victoire de Kjetil Jansrud, devant l’inévitable Beat Feuz, qui signe sa deuxième seconde place et surtout le français, Brice Roger, qui offre à l’équipe de France de vitesse son 1er podium depuis près d’un an. Une juste récompense pour une équipe souvent décriée, mais qui n’aura jamais déméritée et tournée autour du pot pendant une grande partie de l’hiver :

En Biathlon, le français Martin Fourcade, forfait lors du sprint remporté par le revenant Anton Shipulin, en raison d’une gastroentérite, aurait pu perdre gros, pendant ce week-end finlandais à  Kontiolahti, dans sa quête d’un nouveau gros globe de la compétition. Mais le champion tricolore a eu l’excellente idée de terminer la Mass-Start de dimanche à la seconde place derrière l’autrichien Julian Eberhard, malgré quelques frayeurs aux tirs et ne concède donc que 11 points sur son grand rival Johannes Boe, qui a pourtant participé aux 2 courses au programme. Avec 43 points d’avance sur le norvégien et seulement 5 courses à disputer, le recordman des médailles d’or françaises aux JO peu voir venir et envisager la fin de la saison avec confiance. Chez les filles également le suspense reste entier puisqu’aucune des leaders actuels du classement général n’est parvenue à faire de différences notables ce week-end. La Mass-Start a été remporté par l’allemande Vanessa Hinz, qui s’offre ainsi la 1ère victoire de sa carrière devant l’italienne Lisa Vitozzi et surtout la française Anaïs Chevalier, auteure de son 1er podium depuis près d’1 an. L’italienne qui est  d’ailleurs la grande dame de ce week-end, puisqu’elle signe également un podium sur le sprint, avec une 3ème place, uniquement devancée par l’allemande Franziska Hildebrand, 2nde et la grande vainqueur, la biélorusse, Darya Domracheva, qui reste ainsi dans la course au gros globe toujours menée par la finlandaise Kaisa Makarainen, en retrait ce week-end. Pour clore cette page biathlon, signalons la belle victoire de la paire tricolore Chevalier-Guigonnat lors du relais mixte devant l’Autriche et la Norvège :

 

 

Un coup ! Il aura donc manqué un seul coup au Tigre, Tiger Woods, pour signer sa 1ère victoire sur le PGA Tour depuis plus de 4 ans et le 79ème succès de sa carrière, lors du Bridgestone Invitational 2013. Avec cet énième retour à la compétition et un dos aux vertèbres soudées, après 4 opérations, le champion de 42 ans, semble bel et bien de retour comme en atteste sa montée en puissance des dernières semaines, conclue par cette superbe 2nde place. Certes il doit laisser la victoire à un autre revanchard, Paul Casey, qui signe la seconde victoire de sa carrière sur le PGA Tour, neuf ans après la première, mais le « Tigre » a montré pendant cette semaine à Palm Harbor, qu’il avait retrouvé des sensations, qu’il n’a plus connues depuis 2013 et qu’il faudrait donc compter sur lui pour les prochains tournois et notamment le Masters d’Augusta, qui se déroulera du 5 au 8 avril prochain. L’homme aux 14 majeurs pourra surement regretter cet ultime bogey au 18ème trou, qui le prive d’un play-off face au champion anglais :

Mais les promesses entrevues cette semaine valent toutes les victoires du monde et laisse augurer d’un avenir possible pour le plus grand golfeur de l’histoire, qui retrouve également place parmi les 150 meilleurs joueurs mondiaux.

 

Pour conclure, un mot de Cyclisme avec la victoire sur la première grande course à étape de la saison, Paris-Nice, de Marc Soler. Le jeune espagnol l’emporte pour 4 petites secondes devant le britannique Simon Yates, malheureux second et devient ainsi le 1er ibère vainqueur de cette épreuve depuis Alberto Contador, en 2010. Pointant à 37 secondes de son adversaire au départ de la dernière étape, le coureur de la Movistar a placé son attaque gagnante dans la dernière ascension, le mythique col d’Eze, pour conclure cette ultime étape avec les quelques secondes qui suffisent à son bonheur. La 3ème place revient à un autre espagnol, Gorka Izagirre, qui a été retardé par une chute dans la dernière descente vers Nice. Le 1er français, Alexis Vuillermoz, se classe 8ème à 1’54 du maillot jaune. Candidat déclaré à la victoire finale, le français Julian Alaphilippe avait déjà craqué lors de la 7ème étape, remportée par Simon Yates et cédé plus de 2 minutes. Au final, le jeune et prometteur tricolore termine très loin, à la 18ème place avec prés d’un ¼ d’heure de retard sur le vainqueur. Le classement complet :

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