Retrouvez Weekly sur Facebook

Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 07 au 13 février 2017

Toute l'actualité de la semaine sportive écoulée, notamment l'actualité des sports nordiques avec les championnats du monde de ski alpin et de biathlon, le football français et européen, le tournoi des 6 nations de Rugby et le Top 14, le Tennis avec la Fed Cup, le basket avec la NBA ou encore le dernier rallye WRC en suède.

En cette période hivernale, l’actualité de cette semaine sportive, ce sont bien évidemment les championnats du monde de ski alpin et de biathlon, qui se déroulent respectivement à Saint Moritz en Suisse et à Hochfilzen en Autriche.

Honneur à la discipline reine des sports d’hiver, le ski alpin, qui a connu en ce début de compétition un 1er drame avec la grave blessure de Lara Gut, grande favorite de ces championnats du monde, qui après une chute lors d’un échauffement au slalom du combiné, a vu sa saison prendre prématurément fin au grand dam de ses nombreux supporters :

La locale de l’épreuve, véritable star dans son pays et qui visait pas moins de 4 médailles lors de ces mondiaux devra donc se contenter de son unique médaille de bronze, récoltée lors du Super-G, qui a vu la victoire de l’inattendue autrichienne Nicole Schmidhofer devant l’omniprésente skieuse du Liechtenstein, Tina Weirather. Avant sa grave blessure au genou, Lara Gut avait eu le temps de prendre la 3ème place de la descente du combiné et pouvait donc raisonnablement espérer une nouvelle médaille dans cette épreuve, finalement remportée par sa compatriote, Wendy Holdener, qui redonne ainsi le sourire aux supporters locaux, devant une autre suissesse, Michelle Gisin, tandis que l’expérimentée autrichienne de 31 ans, Michaela Kirchgasser, complète le podium. Ce doublé suisse, qui permet aux helvètes de conserver provisoirement la tête du tableau des médailles devant l’Autriche et le Canada ne permettra cependant pas d’atténuer le drame national provoqué par la blessure de la championne locale. Lors de la descente disputée le dimanche, c’est la slovène Ilka Stuhec, qui signe la 1ère grande victoire de sa carrière lors d’un grand championnat, devant l’inattendue autrichienne, auteure d’excellents entrainements, Stéphanie Venier et la grande championne américaine Lindsey Vonn, qui remporte, quant à elle, sa 7ème médaille lors d’un championnat du monde. Du côté masculin, 3 épreuves ont été disputées jusqu’à présent et la première a vu la surprenante victoire du canadien Erik Guay, lors du Super-G devant le grandissime favori norvégien, Kjetil Jansrud et son compatriote, également inattendu à ce niveau, Manuel Osborne-Paradis, qui offre au pays à la feuille d’érable sa seconde médaille lors de ces mondiaux. Lors de la descente, repoussée à Dimanche en raison du brouillard présent sur la station suisse le samedi, on attendait donc une revanche du norvégien, mais c’est le local et autre grand favori de cette épreuve, Beat Feuz, qui s’est imposé, une nouvelle fois devant le canadien Erik Guay, qui réussit des championnats du monde quasi parfait et l’autrichien Max Franz, qui permet à la nation reine du ski alpin de récolter une 4ème médaille, soit autant que la Suisse, mais qui compte 2 médailles d’or contre 1 aux autrichiens. Kjetil Jansrud doit se contenter de la 5ème place devant son coéquipier Kilde et devra donc attendre avant de récolter une seconde médaille :

En ce début de compétition, tous les espoirs français étaient placés dans la compétition du super-combiné, dont Alexis Pinturault, double vainqueur en titre du globe de cristal de la discipline était l’un des grands favoris tout comme l’autrichien Marcel Hirscher, champion du monde sortant. Après une 1ère manche de descente, globalement maitrisée, qui l’a vu prendre une belle 20ème place avec 8 1/10ème d’avance sur son rival, le français s’est écroulée lors de la manche de slalom, la faute à une piste mal préparée, qui a largement favorisée les premiers dossards. Au final, c’est donc le suisse Luca Aerni, 30ème de la descente et parti avec le dossard n°1 lors du slalom, qui s’impose pour 1 petit 1/100ème devant Marcel Hirscher, parti en 3ème position du slalom et son compatriote Mauro Caveziel (+0.06), qui vient compléter le joli tir groupé suisse de ce début de compétition. Quant à Alexis Pinturault, il termine finalement 10ème de cette épreuve à prés d’une seconde du vainqueur et 2ème français, derrière Adrien Théaux, 9ème. Le français devra se reprendre lors du slalom géant, dont il sera, à nouveau, l’un des favoris.

Du côté du biathlon, on savait que les français auraient beaucoup de mal à rééditer leurs exploits de 2016, avec la bagatelle de 11 médailles dont 6 en or, avec 4 pour le seul Martin Fourcade et 3 pour Marie Dorin-Habert, mais l’on pouvait tout de même espérer mieux de nos athlètes tricolores, qui s’illustrent régulièrement sur les épreuves de coupe du monde. Titré l’an dernier à Oslo, le relais mixte était porteur de beaucoup d’espoir pour nos bleus, mais ces derniers se sont fait coiffés par les allemands, plus réguliers au tir (7 fautes contre 8 aux français) et qui s’imposent pour 2 petites secondes. Surtout les français ont failli perdre leur médaille d’argent au profit de la Russie, dont le dernier relayeur Anton Shipulin n’a été battu qu’au sprint par Martin Fourcade. Mais ce que l’on retiendra avant tout de cette course, c’est la polémique, déclenchée après le podium, qu’a quitté notre champion, après que les russes ont refusé de lui serrer la main, lui reprochant la chute de Loginov et surtout son antagonisme (totalement justifié) à leurs égards après plusieurs contrôles anti-dopage positifs :

On pensait que cet épisode allait booster le champion français et lui donner des ailes sur l’épreuve du sprint, mais un tir beaucoup trop friable (2 fautes) lui a fait perdre toutes ses chances et c’est donc le surprenant allemand Benedikt Doll, qui s’impose au sprint devant le norvégien Johannes Boe et un Martin Fourcade beaucoup plus rapide sur ses skis mais qui paye sa maladresse au tir et doit donc se contenter du bronze. Même couleur de médaille pour la française Anaïs Chevalier, seulement devancée par les 2 championnes tchèque et allemande, Gabriela Koukolova et Laura Dahlmeier. Auteure d’un sans-faute au tir et rapide sur ses skis, la française est parvenue à arracher au sprint la médaille de bronze à l’italienne Lisa Vittozzi et permet ainsi d’effacer la décevante 7ème place de Marie Dorin-Habert, qui avait récoltée l’argent sur cette même épreuve l’an dernier. La championne française était donc très attendue sur la poursuite, pour laquelle on espérait un meilleur résultat avec une possible médaille, malheureusement elle a une nouvelle fois déçu, notamment au tir, avec 3 fautes, pour échouer à la 6ème place. Créditée de 2 fautes au tir, Anaïs Chevalier échoue, quant à elle à la 11ème place après sa belle médaille sur le sprint et laisse donc la place de meilleure française sur cette épreuve à Julie Braisaz, qui avec 1 seule faute, réussit l’une des remontées du jour, passant de la 28ème à la 5ème place, à 36’’ de la gagnante du jour, l’allemande Laura Dahlmeier, qui prend sa revanche sur la tchèque Koukolova, seulement 3ème de cette course et devancée par la surprenante et revenante ukrainienne, Darya Domracheva, qui passe de la 27ème place en sprint à la médaille d’argent en poursuite, avec un sans-faute au tir et un temps canon sur les skis. Prochaine course pour les filles, l’individuelle de 15 kilomètres, programmée le 15 février et sur laquelle les françaises auront une revanche à prendre. Revanchard et très remonté, Martin Fourcade a survolé la poursuite et n’a laissé aucune chance à ses adversaires, relégués à plus de 20 secondes, malgré une faute au tir. Derrière le français, ce sont les norvégiens, qui s’en sortent le mieux, avec une seconde médaille d’argent pour le cadet des frères Boe, Johannes et surtout une 42ème médaille lors d’un championnat du monde, pour l’inoxydable Ole Einar Bjoerndalen, qui écrit, à 43 ans, une nouvelle page de son époustouflant palmarès, également riche de 13 médailles olympiques et de plus de 250 podiums en coupe du monde. Après la belle médaille d’argent de sa compagne dans la vie, Darya Domracheva, ce dimanche 12 février était celui de la famille Bjoerndalen. L’épreuve individuelle de 20 kilomètres programmée le 16 février promet un nouveau duel au sommet entre les français, les norvégiens, les allemands et un Shipulin, toujours aux avants postes mais pas encore médaillé en individuel, malgré une belle remontée de 17 places lors de la poursuite.

Dans le reste de l’actualité des sports nordiques, les sauteurs se trouvaient ce week-end à Sapporo au Japon pour des épreuves de combiné nordique et de saut à skis. Amputés des 3 meilleurs mondiaux, les allemands Frenzel, Rydzek et Riessle, les épreuves de combinés nordiques ont permis aux « seconds couteaux » de se mettre en évidence, et notamment l’allemand Bjoern Kircheisen et le local Akito Watabe, auteurs chacun d’une victoire ce week-end, mais aussi le suisse Tim Hug, qui signe 2 Top 5 au pays du soleil levant, tout comme le norvégien Mikko Kokslien. A contrario, toutes les principales figures de proue de la discipline étaient présentes pour les épreuves de saut à skis et ce sont les polonais, qui se sont mis en évidence. Tout d’abord, le surprenant Maciej Kot, qui s’impose lors du 1er concours devant le revenant Peter Prevc, auteur du « saut » de ce week-end à 143m :

et qui pour l’une des premières fois de la saison devance son frère Domen, totalement passé à côté de son week-end nippon, avec une élimination au 1er saut du 1er concours et une inquiétante 20ème place au second, et le régulier Stephan Kraft, 2nd au classement de la coupe du monde. Lors du 2nd concours, c’est le leader du général, Kamil Stoch, qui a conforté sa 1ère place, en s’imposant devant l’allemand Andreas Wellinger, qui confirme sa bonne forme actuelle et, une fois de plus, l’autrichien Stefan Kraft, qui signe ainsi son 2nd podium du week-end. A noter les bonnes performances du meilleur français de la discipline, qui après une 2nde place lors des qualifications, signe 2 Top 15, avec une 15ème place le samedi et une excellente 10ème place le dimanche. Certes le savoyard reste encore loin des meilleurs de la discipline, mais ses progrès cette année sont étonnants et augure d’une fin de carrière intéressante pour le sauteur de 33 ans.

En Football, 2 journées de Ligue 1 étaient au programme de cette semaine et elles ont fait la part belle aux 2 derniers représentants français en Champions League, Monaco et le PSG, qui ont, tout 2, fait le plein de points lors de ces 24ème et 25ème journées. Honneur au leader monégasque avec, pour commencer cette semaine et en attendant la Ligue des Champions, une 1ère victoire étriquée, 2 buts à 1, sur la pelouse de la Mosson à Montpellier, avant d’étriller sa victime favorite cette saison, Metz, déjà battu 7 buts à 0 en octobre à Saint Symphorien et qui en a, cette fois, encaissé 5 à Louis II, avec un triplé du prometteur et phénoménal Kylian Mbappé et un doublé de sa star, Radamel Falcao. Du côté de la capitale, la semaine avait également commencé dans la difficulté avec, comme l’ASM, une victoire difficile et surtout controversée, face à Lille, 2 buts à 1. Ainsi après l’ouverture du score de l’inévitable Edinson Cavani, son 23ème but de la saison, les lillois ont été remis dans le match à la 86ème minute par une énorme, nouvelle, erreur du portier Alphonse Aréola, qui pourrait bien avoir dit définitivement adieu à ses chances de reprendre sa place de numéro 1 dans le but parisien :

Jusqu’à la toute dernière seconde, les lillois ont cru rapporter 1 point de leur déplacement dans la capitale, mais il a fallu un but polémique, marqué en position de hors-jeu de Lucas, pour permettre aux locaux de rester au contact des monégasques et des niçois :

A l’instar de l’ASM, le PSG n’a par contre fait aucun détail lors de la journée disputée ce week-end, avec une nette victoire sur la pelouse de Bordeaux, 3 buts à 0. Emmenés par un Cavani de gala, auteur de ses 24ème et 25ème buts de la saison et par le revenant, Marco Verrati, étincelant, les hommes d’Unai Emery, qui avait laissé au repos pour l’occasion, Thiago Silva, Maxwell, Balise Matuidi et Julian Draxler, ont envoyé un message au FC Barcelone à quelques jours du grand choc entre les 2 équipes. Les 2 grands perdants de ces 2 journées se nomment donc Nice et Lyon. Les niçois avaient pourtant parfaitement débuté cette semaine en s’imposant 1 but à 0, face à Saint-Etienne à l’Allianz Arena, grâce à un but très rapide dès la 7ème minute de l’une des révélations de cette saison 2016-2017, Wylan Cyprien, mais ils ont dû se contenter d’un match nul sur la pelouse de Rennes après une entame de match catastrophique, qui les a vu être menés 2 buts à 0 après 20 minutes de jeu puis perdre leur buteur et meilleur joueur cette saison Alassane Pléa, peu avant la mi-temps. Heureusement les aiglons ne manquent pas de ressources cette saison et sont parvenus à arracher 1 point précieux au Roazhon Park, grâce à un dernier but de Valentin Eysseric à moins de 10 minutes du coup de sifflet final. Malgré ce résultat plutôt positif au final, les hommes de Lucien Favre pointent désormais à 2 points des parisiens. Quant aux lyonnais, qui avaient pourtant étrillé Nancy 4 buts à 0 en début de semaine pour oublier les déboires du derby stéphanois (qui a vu le tacle assassin de Tolisso sur Lemoine ne valoir que 2 matchs de suspension à son auteur :

)

ils sont immédiatement retombés dans leurs travers en concédant une nouvelle défaite face à Guingamp, après celle de la 10ème journée au Parc OL. Cette nouvelle contre-performance des gones, qui les plonge indubitablement dans la crise, les éloigne également des places qualificatives pour la prochaine Champions League, puisque Nice, actuellement 3ème, compte 13 points d’avance sur les hommes de Bruno Génésio, de plus en plus contesté du côté de Tola-Vologe et qui ne devrait probablement plus prendre place sur le banc lyonnais l’an prochain. Même son de cloche du côté phocéen, qui a l’instar des gones fonctionnement sur courant alternatif. Après une victoire convaincante face à Guingamp au Vélodrome, qui a vu notamment Dimitri Payet marquer son 1er but sous ses nouvelles couleurs, les olympiens ont sombré à Nantes, 3 buts à 2, la faute à une entame de match catastrophique (menés 2 buts à 0 après 20 minutes de jeu) et une défense toujours aussi perméable et inquiétante et qui aurait surement méritée d’être renforcée au dernier mercato. Surtout les marseillais ont peut-être perdu leur buteur Bafétimbi Gomis, auteur de ses 15ème et 16ème buts cette saison, record personnel, et qui souffrirait d’une entorse du genou. Mais comme souvent du côté de la Canebière, l’actualité se déroule aussi en coulisses, avec un énième rebondissement dans une affaire Lassana Diarra, qui aurait refusé de faire le déplacement à Nantes et qui serait « enfin » en instance de départ pour la Chine ou West Ham :

Dans le reste de l’actualité de la Ligue 1, signalons le retour en France tonitruant d’Andy Delors, qui avec 3 buts en 3 matchs pour son nouveau club, Toulouse, dont un splendide retourné lors de la victoire 4 buts à 1 contre Bastai, permet au Téfécé de signer 3 matchs consécutifs sans défaite et de recoller au haut du tableau avec une 9ème place, et en bas du classement les difficultés du LOSC, qui malgré son rachat par le milliardaire, Gérard Lopez, et l’arrivée de 7 nouveaux joueurs cet hiver, signe 3 défaites consécutives, dont 2 à domicile pour se retrouver aux portes des places de reléguables, désormais occupées par Caen, Bastia et Lorient, après la victoire d’Angers sur la pelouse de ces mêmes lillois.

Au niveau européen, le Barça a également parfaitement préparé son 1/8ème de finale face au PSG en atomisant la pauvre équipe d’Avalés sur le score de 6 buts à 0, grâce à 4 buts de la MSN (doublé de Suarez et des réalisations de Messi et Neymar), que le PSG devra surveiller de près mardi au parc des Princes, surtout en l’absence de Thiago Silva, son capitaine. Le Real, quant à lui, a souffert pour venir à bout d’Osasuna sur le score de 3 buts à 1, notamment grâce à un but de sa star Cristiano Ronaldo. Mais l’événement de ce week-end en Espagne est le but de Fernando Torres pour l’Atlético :

qui, ajouté aux réalisations de Yannick Carrasco et du français Antoine Griezmann, permet aux Colchoneros de conserver leur 4ème place de la Liga derrière le FC Séville.

Petit événement en Angleterre où le leader, Chelsea a concédé un nouveau match nul, le second sur ses trois derniers matchs, sur la pelouse de Burnley, 1 but partout. Sauf que, comme Tottenham a eu la mauvaise idée de s’incliner à Anfield, face aux Reds, les blues comptent désormais 9 points d’avance sur Manchester City, qui s’est imposé 2 buts à 0 à Bournemouth et 10 points d’avance sur un tandem formé par les Spurs et les Gunners d’Arsenal, qui ont renoué avec la victoire face à Hull City, également sur le score de 2 buts à 0. Derrière ce quatuor, les hommes de Jurgen Klopp devancent toujours ceux de José Mourinho, qui se sont également imposé 2 à 0 face à Watford, grâce à un Anthony Martial de gala, auteur d’un but et d’une passe décisive.

En Italie, comme en Allemagne, rien à signaler sinon que la Juventus et le Bayern, qui se sont tous deux imposés 2 buts à 0 sur terrain adverse continuent de creuser l’écart sur leurs poursuivants et peuvent préparer sereinement leurs matchs de ligue des champions, sans trop se soucier d’un énième titre de champions qui leur tend les bras.

En Tennis, l’actualité était marquée par la Fed Cup, équivalent féminin de la Coupe Davis, qui a malheureusement vu les françaises du capitaine Yannick Noah s’incliner 4 à 1 face à une équipe suisse supérieure et qui n’aura pas été déstabilisé par le coup de poker tenté par le capitaine français, qui a tenté la carte Pauline Parmentier face à Belinda Bencic lors du simple décisif. LA campagne française de cette édition 2017 de la Fed Cup s’arrête donc au stade des ¼ finales, tandis que le prochain tour verra s’opposer la République Tchèque aux Etats-Unis et la Suisse face aux surprenantes bélarusses, qui ont disposé des Pays-Bas 4 à 1. A signaler enfin, lors du match entre l’Allemagne et les Etats-Unis, disputé à Hawaï, la gaffe monumentale de la fédération américaine de Tennis, qui a joué le couplet nazi de l’hymne allemand, pourtant interdit depuis 1945. Certes l’USTA s’est immédiatement excusé mais le mal était fait et les joueuses et membres du staff allemand ont très mal pris cet impair, difficilement acceptable :

En NBA, à quelques jours du prochain All-Star Game, qui se déroulera à la Nouvelle-Orléans, sans aucun français sur le parquet, l’actualité était marquée par le retour de Kevin Durant sur ses anciennes terres d’Oklahoma City. Particulièrement attendu par ses anciens fans, qui n’ont toujours pas digéré son départ pour la Californie, le nouveau joueur des Golden State Warriors, placé sous haute protection pour l’occasion, n’a pas manqué son retour en permettant à sa nouvelle franchise de s’imposer facilement 130 à 114, notamment grâce à ses 34 points, cumulés aux 26 de Klay Thompson et Stephen Curry. En face ; Russell Westbrook a fait du Russel Westbrook, avec 47 points, 11 rebonds mais seulement 1 petite passe décisive :

La performance individuelle de la semaine est à mettre au crédit de l’ailier des Golden State Warriors, Draymond Green, qui a réussi l’exploit de signer un triple-double avec seulement 4 points au compteur, mais la bagatelle de 12 rebonds, 10 passes et surtout 10 interceptions, 2ème meilleure total de l’histoire de la NBA, sans oublier 5 contres ! Sur un plan plus collectif, les Warriors continuent de dominer outrageusement la conférence Ouest, avec désormais une avance confortable sur leurs poursuivants, San Antonio ou Houston, qui pointent respectivement à 5 et 9 victoires des californiens. A l’Est, Cleveland voit fondre sur lui la fusée Boston, qui avec 9 victoires sur leurs 10 derniers matchs, n’est plus qu’à 3 longueurs des coéquipiers de « King » James, qui n’ont pourtant perdu que 2 matchs de plus que les Celtics sur le même laps de temps.

En Rugby, l’actualité était évidemment dominée par la seconde journée du tournoi des 6 nations, qui voyait notamment le XV tricolore recevoir une équipe du chardon en nets progrès depuis quelques années. Après la cruelle défaite concédée à Wembley face tenants du titre anglais, on attendait un festival des hommes de Guy Novès, qui avait une belle carte à jouer lors de cette seconde journée. Malgré la victoire 22 à 16, le constat est tout de même décevant, avec un succès pour le moins poussif, acquis grâce à deux pénalités de Maxime Lopez dans les 10 dernières minutes. Certes les tricolores ont globalement dominé cette rencontre et ont bénéficié d’une possession de balle supérieure à leurs adversaires, mais ils ont surtout pratiqué un rugby brouillon et imprécis, ne marquant qu’un seul essai par le toulousain Gaël Fickou, contre 2 aux écossais, dont un de l’infatigable Stuart Hogg, une nouvelle fois le meilleur joueur de son équipe. Heureusement pour les bleus, ils ont pu compter sur une mêlée largement dominatrice, qui a pris le dessus sur son homologue écossaise et grandement favorisé cette victoire étriquée. A l’instar de l’ancien international, Sébastien Chabal :

on retiendra surtout la victoire en espérant que les tricolores sauront allier manière et résultat dans 15 jours lors d’un périlleux déplacement en Irlande. Les irlandais, justement, ont étrillé une trop faible Squadra Azzura, sur le score sans appel de 63 à 10 et de 9 essais à 1, signant ainsi le premier bonus offensif de l’histoire du tournoi. Particulièrement en évidence à Rome, auteurs chacun d’un triplé, les joueurs CJ Stander et Craig Gilroy seront à surveiller de très près par nos tricolores, s’ils veulent revenir de Dublin avec un résultat positif. Mais le grand vainqueur de cette journée est le XV de la Rose, qui a remporté à Cardiff, l’un des matchs au sommet de cette édition 2017 du tournoi, grâce à un essai à la 76ème minute de l’ailier Eliott Daly :

Cette 16ème victoire consécutive du XV de la Rose, arrachée dans la douleur comme la semaine dernière face aux français, aux dépens d’une équipe galloise courageuse et combattive et qui aurait surement mérité mieux sans autant d’occasions ratées, conforte les anglais dans leur position de favoris à la propre succession et leur permet déjà de prendre la tête du tournoi, avec 2 victoires en autant de rencontres, devant l’Irlande, le Pays de Galles, la France et l’Ecosse, tandis que l’Italie est déjà promis à la cuillère de bois dans ce tournoi, comme ce fut déjà le cas l’an dernier.

Pour clore cette page Rugby, signalons les larges victoires en matchs en retard de Top 14 de Pau et du Racing 92, respectivement face à Lyon, 38 à 15 et à Bayonne 59 à 20. Ces 2 succès permettent notamment aux Palois de prendre provisoirement la 6ème place qualificative pour les phase finales au Stade Toulousain et au Racingmen de revenir à seulement 1 point de cette fameuse 6ème place, qui leur permettrait de défendre leur titre au printemps prochain.

Enfin pour conclure, cette page sportive, signalons la victoire du finlandais Jarri-Matti Latvala, sur Toyota, lors du rallye WRC de Suède, deuxième étape des championnats du monde. Largement dominateur de cette épreuve sur neige, dont il a pris la tête dés le samedi soir profitant de l’abandon du leader belge, Thierry Neuville , le scandinave remporte son 4ème rallye de suède et réalise même un joli doublé en prenant également la tête du classement général avec 4 points d’avance sur le quadruple tenant du titre, le français Sébastien Ogier (Ford), qui a assuré la 3ème place sur un rallye toujours piégeux et délicat pour les non-scandinaves, moins habitués à piloter sur neige. Second de cette étape suédoise, l’estonien Ott Tänak, également sur Ford comme Sébastien Ogier, s’empare de la 3ème place au général.

Sportivement,

L'équipe Sportive de weekly.fr

@Passion_Sport

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


Suivez-nous

Les auteurs

";