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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 10 au 16 avril 2018

De la formidable semaine de coupe d'Europe et ses rebondissements aux titres du PSG et de Manchester City en France et en Angleterre, en passant par le GP de F1 de Chine, le début des play-offs NBA, le Cyclisme, le Rugby ou encore la Boxe avec la défaite du poulain de Donald Trump face au Mexicain Vargas, une nouvelle semaine sportive riche en émotions et en spectacle, ...

A la une cette semaine, la formidable semaine européenne de Football, que nous ont offert la Ligue des Champions et l’Europa League. Prestige oblige, honneur à la plus convoitées des 2 compétitions, la Ligue des Champions. Une fois passées les qualifications attendues de Liverpool, qui a tout de même réussi l’exploit de battre 2 fois Manchester City lors de ce ¼ finale, dont une fois cette semaine, 2 buts à 1 sur la pelouse des Citizens, et du Bayern, qui a résisté sans trembler à Séville, en concédant le match nul et vierge sur sa pelouse après sa victoire à l’aller, 2 buts à 1, En Espagne, attardons nous quelques instants sur les 2 matchs à sensation de cette semaine, Madrid-Juventus et Roma-Barcelone. Pourtant après les matchs allers, largement remportés par les 2 clubs espagnols, rien ne laissait supposer le moindre suspense dans ces 2 rencontres, mais les Dieux du football en avaient décidé autrement. Honneur au Champion en titre, qui a souffert le martyre face à une formidable équipe de Turin, pleine d’envie et de courage, qui a su remonter son handicap de 3 buts en 60 minutes et a cru pousser les coéquipiers de Cristiano Ronaldo en prolongations, jusqu’à cette fatidique 90ème minute, qui a vu l’arbitre de la rencontre, accorder un pénalty aux merengues et condamner par la même occasion tous les espoirs transalpins. Transformé par l’inévitable CR7, ce pénalty propulse les joueurs de Zinédine Zidane en ½ finale pour la 8ème fois consécutive et a provoqué la colère de ceux de Massimo Allegri, notamment du grand Gianluigi Buffon, qui sera même expulsé sur cette action, pour ce qui sera surement son dernier match européen :

Malgré cela, la carrière de ce très grand monsieur du football n’en reste pas moins exemplaire. Enfin, la surprise de ces ¼ de finales est signée par la surprenante équipe de l’AS Roma. Largement battue à l’aller par le Barça, 4 buts à 1, au Camp Nou, les romains ont réussi l’incommensurable exploit de s’imposer 3 buts à 0 et donc d’éliminer l’un des principaux favoris au titre suprême. Incroyables d’envie, de solidarité et de réussite, les romains ont sans aucune doute écrit l’une des plus belles pages de cette compétition, à la faveur  de cette « Romantada », qui prouve qu’en Football, comme dans tous les sports d’ailleurs, rien n’est jamais écrit d’avance et que seule la vérité du terrain compte :

Après ces ¼ de finales épiques, on attend désormais beaucoup des ½ finales qui verront s’opposer les 2 « favoris » Real et Bayern et les 2 « « outsiders » Rome et Liverpool et surtout on mesure tout le chemin qu’il reste à parcourir au PSG pour atteindre ce niveau, à savoir une véritable osmose et un formidable esprit de combativité et d’abnégation, que le talent pur ne compensera jamais.

L’Europe du Football ne se résume pas à la Champions League et cette semaine, la cadette, l’Europa League n’a rien a envier à sa grande sœur. Grand favori de l’épreuve, l’Atlético de Madrid n’a pratiquement pas tremblé pour se défaire tout en maitrise d’une courageuse équipe de Lisbonne, qui malgré sa victoire 1 but à 0 n’est pas parvenue a refaire son retard de 2 buts. Même constat pour son futur adversaire en ½ finale, Arsenal, qui s’est fait un peu plus pur sur la pelouse de Moscou, notamment après avoir été mené rapidement 2 buts à 0 et s’est trouvé au bord de l’élimination. Mais les Gunners sont parvenus à marquer 2 fois en seconde mi-temps pour se donner de l’air et rallier le tour suivant. Mais le spectacle cette semaine était à Marseille. Battus 1 but à 0 à l’aller par la jeune et talentueuse équipe de Leipzig, déjà tombeur cette année de Monaco ou encore de Naples, les phocéens ne partaient pas avec les faveurs des pronostics. Et le but encaissé au bout de 2 minutes semblait confirmer cette tendance. Mais cette saison, les joueurs de Rudy Garcia ont du cœur, de l’envie, du talent et un formidable public. Portés par plus de 60 000 personnes et guidés par un Dimitri Payet des grands soirs, les « ciel et blanc » vont tout d’abord parvenir à marquer 3 buts avant la pause avant de voir les allemands reprendre la main grâce à un but de l’ex-parisien Augustin. Survient alors le chef d’œuvre de la soirée de l’homme du match, Dimitri Payet, qui propulse le ballon dans la lucarne allemande, les olympiens en ½ finale par la même occasion et les supporters au 7ème ciel :

Le but en fin de match de Sakai, également impressionnant lors de cette rencontre, reste anecdotique mais vient ponctuer une soirée mémorable comme seule l’Europe peut les offrir. A noter le bel état d’esprit des allemands qui a chaleureusement félicité les olympiens après la rencontre :

Des olympiens, qui retrouveront au prochain tour une autre équipe de la Team Red Bull, les autrichiens de Salzbourg, qui ont surpris la Lazio de Rome sur leur pelouse, 4 buts à 1, alors qu’ils étaient menés 1 à 0 à la 55ème minute. Bien  que favorable sur le papier, les marseillais devront se méfier de cette équipe joueuse et talentueuse s’ils veulent réaliser leur rêve de jouer une finale européenne à Lyon, 14 ans après la dernière, perdue face à Valence en 2004.

En Ligue 1, le PSG continue de se console de ses déboires européens avec, après sa victoire en Coupe de la Ligue, l’obtention de ce week-end du 7ème titre de champion de France de son histoire, le 5ème de l’ère QSI. En atomisant son dauphin, Monaco, 7 buts à 1, dans un Parc des Princes particulièrement silencieux, le club de la capitale, emmené par un grand Di Maria et un Cavani, une nouvelle fois buteur et tout proche d’un nouveau titre de meilleur réalisateur du championnat, a fait le job et peut désormais se concentrer sur son dernier objectif de la saison, la Coupe de France, qui leur permettrait de décrocher un nouveau triplé après ceux de 2015 et 2016 :

En face, les monégasques n’ont rien pu faire et n’ont opposé aux parisiens qu’une faible opposition tout juste auréolée d’une nouvelle réalisation de Rony Lopes, buteur lors de ses 8 derniers matchs consécutifs en L1, égalant ainsi un record de Shabani Nonda, vieux de 2003. Mais les joueurs de la principauté doivent désormais regarder dans leurs rétroviseurs car ils sont suivis de près par les 2 olympiques, Lyon et Marseille, respectivement tombeurs d’Amiens 3 à 0 au Parc OL et de Troyes au stade de l’Aube sur le score de 3 buts à 2. Si les lyonnais n’ont connu aucune difficulté pour se défaire d’une équipe amiénoise en roue libre, les marseillais ont une nouvelle fois, après leur épopée européenne, fait preuve de beaucoup de cœur de d’abnégation pour revenir 2 fois au score et s’imposer dans les dernières minutes de la rencontre. Désormais à 4 points du dauphin monégasque, les 2 équipes peuvent encore rêver à une qualification directe en Champions League. Derrière ce quatuor d’élite, les autres équipes doivent se contenter des miettes et des 2 dernières places qualificatives en Europa League. À ce petit jeu, le gagnant de cette 33ème journée se nomme Saint-Etienne, qui est la seule équipe parmi les poursuivants à s’être imposé, 1 à 0, sur la pelouse de Strasbourg. Les stéphanois reviennent ainsi à 1 petit point de Rennes et Nice, actuellement 5ème et 6ème. En bas de classement, Metz, malgré sa belle victoire à Rennes, reste bon dernier de la classe mais peut encore espérer recoller sur Troyes et Lille, qui s’est une nouvelle fois sabordée en gâchant une avance de 2 buts dans les derniers instants pour se contenter d’un nul 2 buts partout face à Guingamp, ne leur permettant pas de sortir de la zone rouge en profitant du match reporté de Toulouse à Caen. Les résultats complets de cette 33ème journée sont disponibles ici :

 

Dans le reste de l’Europe, à l’instar du PSG, Manchester City est également sacré Champion d’Angleterre, après la défaite surprise de Manchester United sur la pelouse de West Bromwich Albion, 1 but à 0. Une semaine après avoir retardé le sacre de leur rivaux, les joueurs de José Mourinho, n’ont cette fois-ci rien pu faire pour empêcher l’inévitable triomphe des joueurs de Pep Guardiola, auteurs d’une saison remarquable, comme en témoigne cette victoire, 3 buts à 1, sur la pelouse de Tottenham ce week-end. Avec un nouveau but du meilleur buteur du royaume, Mohammed Salah, lors d’une victoire 3 à 0 sur Bournemouth, les Reds confortent leur place sur le podium, talonné par Tottenham, malgré sa défaite face aux Citizens. Derrière ce Big Four, Chelsea tente de faire de la résistance en s’imposant dans la douleur sur la pelouse de Southampton, grâce à un doublé de leur buteur français, Olivier Giroud :

Cependant avec 7 points de retard sur Tottenham et 5 journées à disputer, les champions en titre n’ont que peu d’espoirs de participer à la Ligue des Champions l’an prochain. Même constat pour Arsenal, qui s’est incliné 2 buts à 1 sur la pelouse de Newcastle et qui ne compte plus que sur l’Europa League pour décrocher un ticket pour la « Coupe aux grandes oreilles ».

En Espagne, un Barca record a effacé des tablettes la Real Sociedad, en signant un 39ème match sans défaite en Liga, grâce à des réalisations de Luis Suarez et Samuel Umtiti, pour un succès 2 buts à 1 face à Valence au Camp Nou. 4 jours après l’affront reçu à Rome en Ligue des Champions, les blaugrana se rassurent et surtout se rapprochent d’un nouveau sacre national avec toujours 14 points d’avance sur leur dauphin, l’Atlético de Madrid, vainqueur, 3 à 0, de Levante, notamment grâce à un superbe but de son attaquant français, Antoine Griezmann :

Derrière ce duo de choc, le Real Madrid reprend place sur le podium à la place de Valence, à la faveur de sa victoire 2 buts à 1 sur la pelouse de Malaga, malgré l’absence de Cristiano Ronaldo, laissé au repos pour les joutes européennes à venir, face au Bayern de Munich.

Un Bayern, déjà champion depuis plusieurs semaines et qui continue de dérouler avec une nouvelle victoire éclatante, 5 buts à 1, face à Mönchengladbach. Focalisés sur leur campagne européenne, les bavarois continuent cependant de surfer sur la Bundesliga et conservent ainsi 20 points d’avance sur leur dauphin, Schalke 04, 2 buts à 0, d’une équipe de Dortmund, qui va devoir cravacher jusqu’au bout pour arracher son billet pour la Champions League la saison prochaine.

Enfin en Italie, les chocs du week-end, opposant le Milan AC à Naples et La Lazio à la Roma dans le derby de la capitale, ont tous débouchés sur des matchs nuls et vierges. Le grand bénéficiaire de cette 32ème journée se nomme donc la Juventus de Turin, qui s’est remis de ses péripéties européennes en passant 3 buts à la Sampdoria de Gênes pour prendre 4 points d’avance sur le Napoli en tête du Calcio. Derrière ce duo de choc, c’est le statu quo puisque toutes les équipes classées de la 3ème à la 8ème place ont toutes concédées le 0-0, qui est donc le résultat phare de ce week-end transalpin (5 matchs sur 10 et seulement 12 buts marqués).

 

En Rugby, à désormais 2 journées du terme de la saison régulière de Top 14, les positions se précisent et on commence à y voir plus clair sur les phases finales et les futurs relégués. Toujours en tête du classement, Montpellier avait la possibilité d’assurer sa qualification directe pour les ½ finales, mais l’équipe bis des héraultais s’est incliné, 32 à 17 à Toulon, face à une équipe du RCT, bien ancrée à la 4ème place, mais qui laisse filer un bonus offensif qui leur aurait permis de distancer un peu plus ses rivaux pour un barrage à domicile. Vainqueur, 42 à 27, mais sans bonus offensif, du choc de ce week-end face au Racing 92, le Stade Toulousain s’empare de la 2nde place au détriment de son adversaire du jour, qui est tout de même parvenu à la faveur d’une fin de match épique ponctuée de 3 essais dans les 20 dernières minutes à enlever à son rival ce petit point de bonus qui pourrait valoir cher en fin de saison. A égalité de point avec les stadistes et avec seulement 2 point d’avance sur les toulonnais, les racingmen vont devoir s’employer pour arracher cette 2nde place synonyme de qualification directe en ½ finale. 5ème du classement, le LOU n’ pas fait de détail, 44 à 3 et 5 essais à 0, face à une faible équipe du Stade Français, pour prendre les 5 points de la victoire bonifiée. Battus à domicile, 33 à 22, par une surprenante équipe d’Agen, qui assure ainsi quasiment son maintien, les palois sont les grands perdants de cette 24ème journée et sont désormais devancés de 2 points dans la lutte pour la 6ème place par une équipe castraise, qui signe l’exploit de ce week-end avec leur victoire, 26 à 18, en terre rochelaise, chez le leader de la saison régulière 2017. Des maritimes, qui paient donc cher leurs efforts européens et leur relative faiblesse de profondeur d’effectif et qui pourrait ainsi ne pas voir les phases finales après leur exploit de l’an dernier et une place de leader de la saison régulière, conclue par une ½ finale perdue face au RCT. 8ème à 3 points du 6ème rang, les rochelais n’ont plus droit à aucun joker d’ici la fin de saison, s’ils veulent poursuivre leur aventure. Malgré leur victoire, 33 à 3, face à l’UBB, les champions en titre clermontois sont, quant à eux, déjà en vacances, tout comme leurs adversaires du jour et peuvent déjà penser à la saison prochaine en espérant un peu moins de pépins physiques et un peu plus de réussite. En bas de classement, le Stade Français, battu à Lyon, Oyonnax, vainqueur de Brive, 40 à 17, dans le match de la peur, et les Brivistes se tiennent en 6 points et vont se disputer les 2 dernières places du classement, synonyme de relégation directe pour le dernier et de barrage pour l’avant-dernier. Les résultats complets de cette antépénultième journée :

 

Outre Atlantique, la longue saison régulière de NBA est enfin terminée et les choses sérieuses peuvent enfin démarrer. Après 82 matchs disputés, destinés à déterminer le tableau des play-offs et les équipes disposant de l’avantage du terrain, les 16 franchises qualifiées peuvent désormais en découdre dans le but ultime de rallier les « NBA Finals ». Malgré une 1ère partie d’exercice compliquée, notamment pour les vice-champions en titre, les grands favoris au titre suprême restent les Warriors de Golden State et les Cavs de Cleveland. Mais si les californiens ont confirmé leur statut en se montrant sans pitié face aux Spurs de San Antonio pour une victoire 113 à 92, notamment grâce à Kevin Durant (24 points) et Klay Thompson (27 points) et ce malgré l’absence de Stephen Curry, les joueurs de l’Ohio n’ont pas réussi à retrouver leur allant de l’an dernier et s’inclinent lourdement sur leur parquet 98 à 80 face aux Pacers d’Indiana :

En « mission » pour participer à une 8ème série de finales NBA consécutive, le « King » Lebron James, qui a signé un triple-double avec 24 points, 10 rebonds et 12 passes, n’aura pas suffi à effacer les errements défensifs d’une équipe qui a terminé la saison avec la 2ème plus mauvaise défense de la ligue. Dans les autres rencontres à l’Ouest, Houston, qui est supposé concurrencer Golden State a connu toutes les peines du monde pour se débarrasser de Minnesota sur le score de 104 à 101 avec un James Harden de gala (44 points). De son côté le Thunder a pu compter sur un Paul Georges également irrésistible, avec 36 unités, pour faire respecter sa loi à Utah, 116 à 108. La seule surprise de ce côté des Etats-Unis vient donc de Portland, où l’équipe en forme de cette fin de saison, les Blazers, s’est laissé surprendre par les Pelicans de New-Orleans, 97 à 95. A l’Est, les jeunes pousses de Philadelphie ont démarré leurs play-offs, comme des « morts de faim » et atomisé le Heat de Miami sur le score de  130 à 103. Dans le même temps, le leader de la conférence, Toronto, n’a pas tremblé pour se défaire, 114 à 106,  d’une équipe des Wizards de Washington, courageuse mais trop limitée à ce niveau de la compétition. Enfin, privés de son leader Kyrie Irving, jusqu’à la fin des play-offs, les Celtics de Boston ont, une nouvelle fois, laissé parler leur cœur et leur abnégation pour venir à bout d’une accrocheuse équipe de Milwaukee, qui est parvenu à accrocher une prolongation dans un scénario digne des plus grand films hitchcockiens avant de s’incliner finalement en prolongations :

 

En Formule 1, la Chine nous a offert un grand prix surprenant et spectaculaire. Alors que la séance de qualifications et les premiers tours de piste laissaient présager un doublé « tranquille » des 2 voitures Ferrari, il a suffi de quelques erreurs de la scudéria et de l’entrée en piste de la voiture de sécurité au 31ème tour pour redonner du piquant à une course jusque-là soporifique. Armé de pneus neufs et totalement déchainé sur la piste l’australien de l’écurie Red Bull, Daniel Ricciardo, allait ainsi dépasser tous ses adversaires les uns après les autres, profitant, il est vrai, des manœuvres peu académiques de son coéquipier, Max Verstappen sur Lewis Hamilton et Sébastien Vettel, pour aller signer le 6ème succès de sa carrière :

Le pilote Red Bull devance sur la ligne le pilote Mercedes, Vallteri Bottas et son malheureux compatriote, Kimi Raïkkönen, une fois de plus victime des errements stratégiques de la Scudéria Ferrari à son égard. Toujours leader du championnat du monde, Sébastien Vettel, seulement 8ème, après les manœuvres subies par le trublion Verstappen, voit revenir sur ses talons, Lewis Hamilton, auteur de la 4ème place après une course sage et sereine, qui lui permet de se rapprocher à 9 petits points de son grand rival allemand. 

 

En Cyclisme, c’est le surprenant danois, Michael Valgren, qui s’est imposé au nez et à la barbe des principaux favoris, lors de la 1ère des courses ardennaises, l’Amstel Gold Race :

Alors que la course semblait promises au champion du monde en titre et grand favori de l’épreuve, Peter Sagan, qui semblait dans un grand jour, le coureur de l’équipe Astana a su profiter d’un moment de flottements entre les cadors pour placer son attaque en compagnie du suisse Roman Kreuziger. Lassé de devoir contrer toutes les attaques de ses adversaires ; le champion slovaque a laissé faire et plus personne ne reverra les deux échappés, qui se sont départagés au sprint avec la victoire du danois. Le podium est complété par Enrico Gasparotto, juste devant Peter Sagan, qui a réglé le sprint des favoris, devançant les autres perdants du jour, Alejandro Valverde, Tim Wellens et le français, Julian Alaphilippe, qui confirmé ses excellentes dispositions sur cette saison de classiques et qui a su rivaliser pendant toute la course avec les principaux favoris, jusque dans le piège final, orchestré par le coureur danois de 26 ans, qui remporte ainsi son second succès majeur de l’année après la 1ère classique belge de la saison, le circuit Het Nieuwsblad.

 

Enfin pour conclure cette chronique, l’une des images fortes de ce week-end nous vient de la Boxe avec l’américain, Rod Salka, qui n’a rien trouvé de mieux que d’affronter son adversaire mexicain, Francisco Vargas, avec un short provocateur, arborant des briques aux couleurs du drapeau américain et un slogan « America First ». Ce signe de soutien à la politique de Donald Trump et à son projet de mur à la frontière américano-mexicaine n’a pas déstabilisé son adversaire, qui l’a emporté par KO à la 6ème reprise :

Devenu la risée du Web, Rod Salka devrait désormais y réfléchir à deux fois avant d’afficher de nouveau ses convictions politiques sur un ring et espérons que cette défaite sera prémonitoire de celle de Trump sur le terrain politique ...

 

 

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