A l’honneur cette semaine, le Chelsea Football Club. Après le Bayern de Munich en Allemagne, il y a 15 jours, le club londonien est devenu le 2nd champion parmi les grands championnats européens cette saison. L’histoire retiendra d’ailleurs que c’est le banni, Michy Batsuayi, transfuge de Marseille à l’été dernier et très peu utilisé par Antonio Conte, qui a offert aux blues ce titre à la faveur d’une victoire, 1 but à 0, à West Bromwich Albion. Arrivés cet été en provenance d’Italie et de Leicester, le coach Antonio Conte et le milieu de terrain français, N’golo Kanté, 1er joueur à remporter 2 fois la Premier League d’affilée avec 2 clubs différents :
ont transformé ces blues, modestes 10ème l’an dernier, en véritable machine à gagner, totalement intraitable cette année. Avec seulement 5 défaites et 3 nuls au compteur cette saison, les londoniens ont réalisé une saison quasi parfaite et ont su résister au rythme infernal mené cette année par les Spurs de Tottenham, équipe surprise de cette édition 2016-2017 de Premier League et qui en battant Manchester United à White Hart Lane, 2 buts à 1, s’assure définitivement la 2nde place du championnat et condamne les mancuniens à remporter l’Europa League, face à l’Ajax d’Amsterdam, pour espérer disputer la coupe aux grandes oreilles l’an prochain. Derrière les Spurs, le suspense reste entier pour les 2 dernières places en Champions League. En s’imposant 4 buts à 0 sur la pelouse de West Ham, Liverpool reste 3ème et garde son destin en main, car malgré leur match en plus, une victoire le week-end prochain face à Middlesbrough dans leur antre d’Anfield les assurerait de terminer devant les Gunners d’Arsenal. Ces mêmes Gunners, qui malgré leur victoire 4 buts à 1 à Stoke, n’ont plus leur destin en main et doivent compter sur un faux-pas de Manchester City ou de Liverpool et sur un sans-faute lors de leurs 2 derniers matchs pour rentrer dans les 4 premiers. En effet les mancuniens comptent actuellement 3 points d’avance sur les londoniens avec également 2 matchs à disputer, dont un ce mardi à West Bromwich, qui pourrait déjà sceller le sort des hommes d’Arsène Wenger. Enfin en bas de tableau, cette saison en Angleterre a également livré son verdict avec la relégation confirmée ce week-end de Hull City, qui rejoint celles de Middlesbrough et de Sunderland.
En France, même s’il ne peut pas encore être officiellement couronné, le club de Monaco est quasiment Champion de France. A la faveur de son carton, 4 buts à 0, face à Lille au Stade Louis II, les monégasques comptent toujours 3 points d’avance sur le PSG, également large vainqueur à Geoffroy Guichard face à des verts déjà en vacances sur le score de 5 buts à 0. Ces cartons des 2 leaders de notre championnat ne change donc rien à la situation et avec un goal-average très favorable (+73 contre +56 aux parisiens) et seulement un match à jouer pour les joueurs de la capitale, les asémistes peuvent pratiquement commencer à fêter le 8ème titre de leur histoire. Qui plus est avec 102 buts déjà au compteur, ils égalent un record du PSG 2016, qu’ils devraient battre dans le courant de la semaine, puisque les joueurs de la principauté en sont à 30 matchs consécutifs en Ligue 1 avec au moins 1 but : un autre record. Certes les monégasques ont échoué cette semaine face à la Juve à se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions. Certes ils se sont fait battre par Paris en finale de la Coupe de la Ligue puis en ½ finale de la Coupe de France, mais au final quelle saison remarquable pour la bande à Jardim, bien emmenée par son goléador colombien, Radamel Falcao et par une jeune meute de loups affamée, menée par la révélation de la saison, Kylian Mbappé. Le titre joué et les places en ligue des champions déjà attribuées, le suspense se situe désormais en bas de classement et pour les places en Ligue Europa. Lyon, malgré sa cruelle élimination en ½ finale de l’Europa League face à l’Ajax, a su relever la tête et s’imposer 3 buts à 1 à la Mosson face à Montpellier et sécuriser ainsi sa 4ème place, qui lui offre son ticket pour l’Europe. Mais le match au sommet de cette avant-dernière journée se jouait au Matmut-Atlantique où bordelais et marseillais disputaient une véritable finale pour la 5ème place. Après un duel relativement équilibré, qui a vu les locaux ouvrir le score très tôt dans la rencontre sur un but, presque surréaliste de Rolan, après un avantage pour le moins douteux accordé par l’arbitre, les marseillais ont répondu en seconde période par l’inévitable Gomis :
Ce match nul permet aux olympiens de conserver leur destin en main, puisqu’une victoire la semaine prochaine à Bastia leur assurerait le 5ème rang. Bastia, justement, qui malgré ses récents déboires et la perte du match contre Lyon sur tapis vert, est toujours en vie, à la faveur de sa victoire 2 buts à 0 face à Lorient sur terrain neutre et à huit clos. A contrario, Nancy ne peut désormais plus compter que sur une place de barragiste mais devra pour cela battre Saint-Etienne à domicile le week-end prochain et compter sur une défaite de Lorient face à Bordeaux. Egalement toujours menacés, Dijon, malgré sa victoire 2 à 0, face à Nancy devra encore cravacher pour rester dans l’élite, tout comme Caen, qui se déplacer ... au Parc des Princes. Pour clore cette page Ligue 1, un mot des trophées UNFP, qui ont largement couronnés les monégasques, dont 6 joueurs figurent dans le onze type, pour 3 parisiens, auquel s’ajoutent Jean-Michel Seri, le niçois et le lyonnais, Alexandre Lacazette, grand spécialiste des pénaltys :
A noter enfin que Kylian Mbappé est désigné meilleur espoir, Daniel Subasic meilleur gardien, Leonardo Jardim, meilleur coach et enfin, Edinson Cavani, meilleur buteur et meilleur joueur de cette saison 2017.
A l’inverse de Chelsea et de Monaco, la Juventus, pourtant brillamment qualifiée pour la finale de la Ligue des Champions a raté une belle occasion de s’octroyer un nouveau titre de champion. Il suffisait pourtant d’un match nul aux Bianconéri sur la pelouse de l’AS Roma pour glaner ce 6ème scudetto consécutif, mais les hommes de Massimiliano Allegri se sont inclinés 3 buts à 1 et devront donc attendre le week-end prochain et la réception de Crotone, contre laquelle un match nul sera une fois de plus suffisant à leur bonheur. Derrière la vieille dame, l’AS Rome et Naples sont déjà assurés de jouer la Ligue des Champions la saison prochaine, tandis que les 2 clubs de Milan seront, une fois de plus, privés d’Europe.
En Allemagne, le Bayern déjà champion à mis un point d’honneur à s’imposer sur la pelouse de son dauphin Leipzig dans un match fou, conclu sur le score de 5 buts à 4. Dortmund s’est contenté d’un match nul sur la pelouse d’Augsbourg, qui l’oblige à s’imposer lors de la dernière journée pour conserver sa 3ème place face au surprenant Hoffenheim, vainqueur 5 buts à 3 à Brême. Ingolstadt et Darmstadt sont relégués, tandis que Mayence, Augsbourg, Hambourg et Wolfsburg se disputeront la place de barragiste.
Enfin pour terminer ce tour d’Europe des championnats européens, arrêtons-nous en Espagne où la lutte entre le Barça et le Real continue de faire rage. Malgré les efforts consentis en Ligue des Champions pour se défaire d’une toujours coriace équipe de l’Atlético, notamment grâce un exploit de Karim Benzema, qui répondait aux 2 buts rapides des colchoneros :
les joueurs de Zinédine Zidane n’ont pas tremblé pour s’imposer 4 buts à 1, face au 4ème le FC Séville. De son côté le Barça s’est imposé sur le même score sur la pelouse de Las Palmas, avec notamment un triplé de Neymar, pour rester à égalité de points avec la maison blanche, qui compte un match de retard. Cependant le goal-average particulier étant favorable aux blaugrana, il manque encore aux merengues 4 points pour fêter un 33ème titre de champion d’Espagne. Derrière les 2 ogres espagnols, l’Atlético et le FC Séville participeront à la Ligue des Champions, tandis que Gijon, Osasuna et Grenade sont relégués en seconde division.
En Rugby, l’actualité est marquée par les finales de Coupe d’Europe, qui offraient cette année 2 duels franco-britannique. A tout seigneur, tout honneur, débutons par la finale de la grande Coupe d’Europe, La Champions Cup qui opposait les tenants du titre anglais, les Saracens, aux français de Clermont-Ferrand. Dans un match agréable et spectaculaire, le « Sarries » n’ont laissé aucune chance aux joueurs de Franck Azema, qui concède ainsi une nouvelle défaite en finale, la 21ème de leur histoire et la 3ème sur les 5 dernières finales de Champions Cup. Mais si les finales de 2013 et 2015 face aux toulonnais peuvent encore donner des regrets aux auvergnats, cette dernière face aux anglais ne souffrent d’aucune contestation tant la domination des hommes de Mark McCall était sans partage :
Emmenés par les frères Vunipola, monstrueux tous les 2, par un Owne Farrell, très juste dans ses choix et par un Chris Ashton, qui a battu le record d’essai en Coupe d’Europe de Vincent Clerc avec 37 réalisations, les anglais ont récité un rugby, certes, pas toujours spectaculaire mais ô combien efficace et parfaitement huilé, comme une partition de musique. Avec 60% de possession et 68% d’occupation, les anglais ont su priver les français de munition, même si ces derniers sont parvenus à inscrire 2 essais dans cette rencontre par Lamerat et Abendanon contre 3 aux britanniques par Ashton, Kruis et Goode. Au final, malgré un peu de suspense en début de seconde période, lorsque l’ASM est revenu à 17 à 18, les Saracens s’imposent 28 à 17, pour conserver leur trophée et prennent d »jà rendez-vous pour l’an prochain tant leur domination sur le rugby européen est actuellement incontestable. La finale de la Challenge Cup opposait, quant à elle, l’équipe du Gloucester, actuel 9ème du championnat anglais, au Stade Français. Après la saison incroyable qu’elle a traversé, après avoir lutté pour son maintien et contre une fusion avec le Racing, qui aurait marqué la fin du club, avoir renait dans ses cendres pour batailler jusqu’au bout pour une place en barrages, il était écrit, que cette bande de copains, au cœur énorme et à la volonté sans pareille, ne quitterait pas ce club sans lui offrir son 1er titre européen et l’une des plus belles pages e son histoire. Comme en Champions Cup, le match a été spectaculaire et marqué par de nombreux essais, qui vont dans le sens de l’évolution actuelle du rugby mondial, dont 3 pour les franciliens par le capitaine courage, Parisse et les centres Doumayrou et Danty contre 2 aux anglais :
Outre le courage et les qualités de combat proposés par les parisiens et symbolisée par les 20 plaquages du troisième ligne sud-africain, Jono Ross, cette victoire est en grande partie le fruit d’une domination totale en conquête et notamment en mêlée fermée, où le futur clermontois, Rabah Slimani a brillé. Mais au-delà de ce 1er titre européen et de ce parcours fantastique des hommes de Gonzalo Quesada, l’histoire retiendra surtout une incroyable aventure humaine, l’épopée d’une bande de copains, à qui rien ne pouvait arriver et qui aura tout donné jusqu’au bout pour entrer dans l’histoire d’un club, qu’ils portent encré au plus profond d’eux-mêmes. Bref, tout ce que l’on aime le plus dans le sport : l’effort et la combattivité au service d’un maillot, sans aucune arrière-pensée ni états d’âme. Et pour tout cela, chapeau bas messieurs les stadistes !
En Hockey, alors que les play-offs NHL battent leur plein et que les finales de conférence opposent Pittsburgh à Ottawa et Nashville à Anaheim, l’actualité chaude du moment se situe bien en France et en Allemagne avec les championnats du monde, qui reste une compétition phare, bien que régulièrement amputée des meilleurs éléments, qui évoluent outre-Atlantique. Débutée depuis le 05 mai dernier, cette édition 2017 franco-allemande a surtout été le théâtre de l’un des plus grands exploits de son histoire pour nos bleus, qui se sont imposés 5 buts à 1 face à la Finlande, nation phare du hockey mondial :
Malheureusement cette victoire reste insuffisante pour permettre aux tricolores de rallier les ¼ de finales de la compétition, ce qui aurait été un véritable exploit. En effet la victoire de la Finlande face à la Suisse, qui avait réussi l’exploit de battre le Canada, 2 jours plus tôt, combinée à la défaite des bleus face aux tchèques, qui partagent la tête avec les canadiens, condamnent définitivement les coéquipiers de Pierre-Edouard Bellemarre (Flyers de Philadelphie), Antoine Roussel (Stars de Dallas) et Yohann Auvitu (Devils du New Jersey), seuls représentants tricolores en NHL. Ce sont donc les tchèques, les canadiens, les suisses et les finlandais, qui rejoignent les russes, américains, suédois et allemands, qualifiés dans l’autre groupe.
En NBA, les ½ finales de conférence se sont achevées pour laisser la place aux finales de conférence. Facile vainqueurs respectifs de Toronto et Utah, les Cavs et les Warriors prennent le chemin de la revanche des finales de l’an dernier. Sur leur chemin, ils retrouveront les Spurs de San Antonio, qui ont finalement disposé de Houston, malgré l’absence de Tony Parker, jusqu’à la fin de la saison et la blessure pour le match 6 de leur star, Kwahi Leonard, et le vainqueur de la série entre Boston et Washington, qui connaitra son dénouement cette nuit. Au repos depuis plusieurs jours, Lebron James se serait offert quelques jours de vacances en France sur la Côte d’Azur : Information très surprenant si elle devait être vérifiée mais significative de l’état d’esprit confiant qu’aborde les joueurs de Cleveland dans la défense de leur titre. A l’Ouest, les finales de conférence ont débuté la nuit dernière par un match fou entre les Warriors et les Spurs, qui ont compté jusqu’à 25 points d’avance, avant de perdre leur leader, Leonard, sur blessure et de voir les californiens revenir sous l’impulsion d’un Stephen Curry en feu, auteur de 35 points contre « seulement » 33 points pour l’autre star de la franchise de Golden State, Kevin Durant, pour finalement s’imposer 113 à 111 dans son antre de l’Oracle Arena, toujours en ébullition pendant les phases finales :
Vivement la suite de cette série en espérant que Leonard puisse prendre part aux débats, faute de quoi le suspense pourrait rapidement s’estomper ...
En Formule 1, l’excellente opération du week-end est à mettre au crédit du pilote britannique, Lewis Hamilton. Déjà auteur de la pole position le samedi, le pilote Mercedes s’est ensuite livré à un véritable mano à mano avec son grand rival de ce début de saison, le pilote de la scudéria, Sébastian Vettel, qu’il devance finalement d’un peu plus de 3 secondes sur la ligne. Après la course particulièrement ennuyeuse disputée en Russie, il y a deux semaines, cette étape catalane a permis aux spectateurs et téléspectateurs de renouer avec les courses de Formule 1. Haletant et disputé jusqu’au bout, ce grand prix d’Espagne offre de belles promesses pour les courses à venir :
6ème sur la grille de départ, le pilote australien de l’écurie Red Bull, Daniel Ricciardo, s’offre un 1er podium ce week-end derrière les 2 hommes intouchables de ce début de saison. Profitant des abandons de Raïkkönen, Verstappen, vainqueur l’an dernier et qui courrait cette année devant de nombreux fans et de Bottas, c’est le mexicain Sergio Perez, qui prend une belle 4ème place devant son coéquipier français de l’écurie Force India, qui confirme tout son potentiel grand prix après grand prix. Autre satisfaction française, Romain Grosjean s’offre un point supplémentaire cette saison en arrachant la 10ème place dans les derniers tours. Enfin, à 5 jours de disputer les 500 miles d’Indianapolis, le local, Fernando Alonso, a terminé sa 1ère course sur 2017, à la 12ème place. Au classement pilote, Sebastian Vettel ne compte plus que 6 points d’avance sur Lewis Hamilton, tandis que Mercedes prend un peu de marge sur Ferrari en tête du classement constructeur avec désormais 8 points d’avance sur les « rouges ».
Assez tranquille depuis son départ de Sardaigne le 5 mai dernier, le tour d’Italie a connu un tournant ce week-end, avec la victoire en solitaire de Nairo Quintana, grand prétendant la victoire finale. Marquée par l’ascension finale du Blockhaus, une pente de 13.6 kilomètres à 8.4% de moyenne, cette 9ème étape était l’occasion rêvée pour les principaux favoris de s’offrir une 1ère passe d’armes. A ce petit jeu, c’est donc le colombien de la formation Movistar, qui sort grand vainqueur, à la faveur d’une attaque dévastatrice à 7 kilomètres du drapeau à damier. Seuls à parvenir à suivre le rythme du grimpeur sud-américain, le français Thibaut Pinot, qui justifie son choix de disputer ce Giro et le néerlandais Tom Dumoulin échoue respectivement à 28 et 30 secondes de Quintana. Les deux hommes complètent donc logiquement le podium du général de ce Giro 2017 derrière le colombien et devance notamment Mollema et Nibali, respectivement 4ème et 5ème. Mais cette 9ème étape a surtout été marquée par une chute massive provoquée par une moto et qui a hypothéqué les chances de nombreux favoris à la victoire finale comme Geraint Thomas, Mikel Landa et Adam Yates :
Bien engagée, la victoire finale de Nairo Quintana n’est pas encore assurée. Avant cela, le leader de la Movistar devra encore se sortir de quelques pièges, dont le contre-la-montre individuelle, qui se disputera mardi 16 mai après la journée de repos ou encore les redoutables 16ème, 17ème et 19ème étapes, qui se disputeront en haute montagne ...
En Tennis, les semaines se suivent et se ressemblent pour le majorquin Rafael Nadal, toujours invaincu sur terre battue cette saison et qui, après Monte-Carlo et Barcelone, s’est imposé ce week-end à Madrid pour remporter son 30ème Masters 1000 sur 45 finales disputées :
Après avoir disposé en 2 sets de Novak Djokovic en ½ finale, le champion espagnol a disposé en finale de l’autrichien Dominic Thiem, également en 2 sets 7/6-6/4. Même si le score final peut paraitre sévère, les 2 hommes se sont livrés une formidable bataille, notamment dans le 1er set, surement l’un des plus beaux et des plus disputés de ce début de saison. En effet, durant cette 1ère manche mémorable, les 2 champions se sont rendu coups pour coups, prenant régulièrement le service de leur adversaire, avant d’en découdre finalement au cours d’un tie-break, qui a offert coup gagnant sur coup gagnant. Avec cette victoire à Madrid et seulement 2 sets concédés sur terre battue cette saison, Rafael Nadal est bien redevenu l’ « ogre de l’ocre » et se positionne plus que jamais comme le grand favori de Roland-Garros, qui débutera le week-end prochain. Qui plus est, il prend également la tête du classement ATP 2017 devant un certain Roger Federer et son adversaire du jour, Dominic Thiem. Chez les filles, toujours à Madrid, c’est la 8ème mondiale, Simona Halep, qui s’est imposé en finale face à la française, Kristina Mladenovic. Auteur d’un superbe parcours, ponctué de victoires sur Kerber, Suarez Navarro ou encore Sharapova, la tricolore obtient son meilleur classement en carrière, une 14ème place, et peut nourrir de grandes ambitions porte d’Auteuil.
Information de dernière minute : Roger Federer a annoncé ce lundi 15/05 son forfait de Roland-Garros, ouvrant droit les portes d’un 10ème titre porte d’Auteuil à Rafael Nadal.
Enfin pour clore ce week-end sportif particulièrement riche et dense, un mot sur la délégation du CIO actuellement en visite à Paris afin d’étudier la candidature aux JO 2024 de la capitale française. Quelques jours après Los Angeles, grande rivale de Paris dans l’attribution de ces jeux, la plus belle ville du monde avait l’occasion de mettre en évidence ses nombreux atouts : infrastructures déjà existantes, réseau de transports performants, proximité des différents sites ou encore transformation de la capitale en véritable zone piétonne pendant un mois. Dernier acte de cette visite de la délégation du CIO, un rendez-vous à l’Elysée avec le nouveau président de notre république, Emmanuel Macron, investi ce week-end de ses nouvelles fonctions et qui soutient pleinement la candidature parisienne :
Espérons que cela suffira à convaincre le CIO de choisir le projet de Paris 2024 en septembre prochain ...
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