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Sport

L'essentiel de l'actualité sportive du 14 au 20 février 2017

L'exploit du PSG en ligue des Champions face au grand Barça, la fin des championnats du monde de ski alpin et de biathlon, toute l'actualité du football de la L1 aux championnats européens, le Top 14, le All-Star Game NBA, ou encore le titre de Tsonga à Rotterdam, bref une nouvelle semaine riche en événements sportifs, ...

A l’affiche de cette semaine sportive écoulée, on retrouve évidemment le PSG, qui a, sans conteste écrit la plus belle page de son histoire qatarie, voire de toute son histoire, ce mardi 14 février 2017, jour de Saint Valentin. Emmené par un Di Maria, surement boosté par la concurrence nouvelle de Draxler, intenable et auteur d’un doublé et par une jeune garde, Kurzawa, Rabiot, Kimpembe en tête, insouciante et géniale, les franciliens ont donné une leçon de football à une équipe du Barça, certes hors de forme et totalement absente sur cette rencontre, sur le score sans appel de 4 buts à 0 :

Cet exploit, qui justifie à lui-seul le remplacement de Blanc par Emery à la fin de la saison dernière, permet au club de la capitale d’entrevoir sereinement la qualification pour les ¼ de finales, d’effacer la douloureuse élimination de l’an dernier face à Manchester City et surtout de se positionner comme l’un des principaux favoris à la victoire finale dans cette compétition. Quant au Barça, déjà distancé par le Real en Ligue A espagnole et éliminé sans gloire de la Ligue des Champions, il ne lui reste plus que la coupe d4espagne pour sauver une saison, qui restera surement comme l’un des plus décevantes de ces 10 dernières années pour le club catalan et qui devrait certainement entrainer quelques saisons à la prochaine intersaison. Dans les autres rencontres à l’affiche cette semaine, le Bayern de Carlo Ancelotti n’a également fait qu’une bouchée (5 buts à 1) d’une faible équipe d’Arsenal, dont le manager Arsène Wenger est de plus en plus contesté outre-manche et qui pourrait bien quitter le club à la fin de cette énième saison sans titre pour les Gunners, si l’on en croit les propos de son ancien joueur Ian Wright :

A contrario du Barça, le Real a , quant à lui, parfaitement maitrisé son 1er match de ces 1/8ème de finale en disposant 3 buts à 1 d’une pourtant solide équipe de Naples, notamment grâce à un but de Benzema et surtout une frappe incroyable de Casemiro pour sceller le sort de la rencontre :

Enfin l’autre surprise de cette 1ère semaine des 1/8ème de finale de la Ligue des Champions est venue du Stadio de La Luz où le Benfica de Lisbonne a disposé, 1 but à 0, d’une équipe de Dortmund, pourtant favorite sur le papier mais qui reste en ballotage favorable avant le match aller

En Europa League, nos clubs français ont connu des sorts diamétralement opposés. Pendant que Lyon disposait facilement de l’AZ Alkmaar à l’extérieur, 4 buts à 1, notamment grâce à l’entrée en jeu très remarquée de sa future pépite Houssem Aouar, une équipe de Saint-Etienne, pourtant joueuse et plutôt inspirée, se faisait punir par un triplé de Zlatan Ibrahimovic, payant très cher son manque d’expérience à ce niveau face à des équipes du calibre des Red Devils. Les résultats complets de cette soirée d’Europa League sont disponibles ici :

Retour sur terre difficile pour le PSG, qui accueillait Toulouse, en L1, après son retentissant exploit en LDC. Comme souvent dans cette situation, les hommes d’Unai Emery, qui avait pourtant choisi de faire tourner son effectif sur ce match, se sont montrés trop atteints physiquement et psychologiquement pour venir à bout d’un Téfécé accrocheur, qui revient de la capitale avec un encourageant résultat nul et vierge. Heureusement pour les parisiens, les monégasques avait connu un sort similaire, sur la pelouse de Bastia en se contentant d’un inquiétant match nul 1 but partout, qui n’est pas d’excellent augure à quelques jours du choc face au Manchester City de Pep Guardiola. Les grands vainqueurs de cette 26ème journée sont donc les niçois, qui, à la faveur d’une victoire 1 but à 0 sur la pelouse de Lorient, revient à égalité avec les parisiens et ce, malgré la 3ème expulsion de la saison de son attaquant, Mario Balotelli, qui marque clairement le pas ces derniers temps, après des débuts intéressants, et retombe dans ses travers. A Lyon, les difficultés se poursuivent en championnat et même si les gones se sont imposé finalement 4 buts à 2 au Parc OL, face à Dijon, il a fallu aux hommes de Bruno Génésio faire preuve de toute leur abnégation et de toute leur volonté pour revenir d’une situation difficile, qui les voyait être mené 2 buts à 1 par les bourguignons à 10 minutes du terme de la rencontre. Pour renverser une telle situation, les lyonnais ont notamment pu compter sur un Tolisso des grands soirs, auteur d’un doublé et sur un nouveau pénalty de Lacazette, son 10ème sur ces 21 buts cette saison, qui lui permet de revenir à 4 longueurs du leader du classement des buteurs, Edinson Cavani, muet ce week-end. Le temps est au beau fixe sur la canebière, où les phocéens, privés de leur serial buteur, Bafé Gomis, s’est imposé, sans trembler, face à Rennes, 2 buts à 0, avec des réalisations de Clinton Njie, qui suppléait le leader de l’attaque olympienne ce week-end et du constant, Florian Thauvin, encore excellent ce samedi, tout comme Dimitri Payet, qui retrouve peu à peu ses marques ou Morgan Samson, qui s’impose de plus en plus au sein du milieu de terrain olympien. A 1 semaine du classico, les marseillais peuvent rêver à l’exploit face à des parisiens, qui auront surement déjà la tête au Camp Nou. Enfin, Marcelo Bielsa, posera bien sa glacière sur le banc lillois l’été prochain, mais en attendant, c’est bien son futur adjoint et nouvel entraineur des dogues, qui a permis au LOSC de sortir la tête de l’eau, en s’imposant 1 à 0 à Caen, qui reste relégable, tout comme Bastia et Lorient, et de prendre 4 points d’avance sur la zone rouge, à la 14ème place :

Dans le reste de l’Europe, le Barça n’a pas totalement digéré la correction subie au parc des princes et a dû s’employer pour venir à bout du modeste Leganés, 17ème de la Liga, 2 buts à 1, grâce à un pénalty de Messi. Aucun souci par contre pour les clubs madrilènes, qui s’imposent sans trembler 2 à 0 face à l’Espanyol pour le Real, avec des buts de Morata et Bale et 4 buts à 1 pour l’(Atlético sur la pelouse de Gijón, notamment grâce à un incroyable triple du français Kevin Gameiro en à peine 5 minutes :

Situation totalement inchangée en tête de la Liga espagnole puisque le FC Séville, actuel 3ème, s’est également imposé 23 buts à 0 face à Elbar. Situation similaire en Italie où, fait rarissime les 7 premiers du Calcio se sont imposés, dont la Juve évidemment, qui conserve ainsi ses 7 points d’avance sur son dauphin, la Roma. Par contre, en Bundesliga, le Bayern, qui avait encore surement la tête à sa victoire sur Arsenal en Ligue des Champions, a dû se contenter d’un match nul à Berlin, face au Hertha, et voit revenir dans ses rétroviseurs, le RBC Leipzig, vainqueur 2 buts à 1 à Mönchengladbach, désormais à 5 points et le Borussia Dortmund, tombeur de Wolfsburg 3 à 0, à 13 points. Pas de championnat au programme ce week-end de l’autre côté de la manche, mais le 5ème tour de la Cup, qui a vu la plupart des favoris se sortir des pièges tendus par des équipes d’échelon inférieur. Ainsi Chelsea, Tottenham, Manchester United et Arsenal verront le 6èem tour, tandis que seul Manchester City devra rejouer son match contre Huddersfield Town (équipe de 2ème division) après son nul 0 à 0. Leicester, champion en titre, continue par contre sa saison catastrophe avec une élimination 1 but à 0 face à une équipe de 3èmùe division.

A Saint-Moritz, les championnats du monde de Ski Alpin sont désormais clos, et le bilan final de l’équipe de France est très contrasté. D’un côté, les 2 titres obtenus en slalom géant par Tessa Worley et lors de l’épreuve du Team Event, permettent aux tricolores de terminer au 3ème rang du tableau des médailles, mais avec ces 2 seules médailles, les bleus sont loin des 9 et 7 breloques des équipes autrichienne et suisse, qui dominent ce classement. Surtout ces 2 résultats positifs atténuent difficilement la 7ème place d’Alexis Pinturault dans le slalom géant, dont il était l’un des favoris, et qui a vu la victoire de l’autrichien Marcel Hirscher, sa seconde médaille après l’argent du super-combiné, devant les surprenants, Roland Leitinger (AUT) et Kristian Haugen (NOR), que peu de spécialistes avaient positionnés comme possible médaillés. Heureusement, la française Tessa Worley n’a, elle, fait honneur à son statut de favorite en dominant sa principale rivale l’américaine, Mikaela Shiffrin et l’italienne, Sofia Goggia. Dans les épreuves de slalom, qui ont clos ces championnats, c’est tout d’abord l’américaine Mikaela Shiffrin, qui a pris sa revanche sur le slalom géant et qui a su confirmer son statut de grande favorite pour s’imposer avec plus d’une seconde sur sa 1ère poursuivante, la surprenante suissesse Wendy Holdener, déjà victorieuse sur le super-combiné et qui vient grossir un peu plus le contingent des médailles helvètes :

La médaille de bronze revient à la suédoise Frida Hansdotter, tandis que l’autre favorite de l’épreuve avec Shiffrin, Veronika Velez, a enfourché en seconde manche. L’américaine réussit l’exploit de remporter un 3ème titre mondial consécutif en slalom, performance inédite depuis l’ »allemande Christel Cranz entre 1937 et 1939. La 1ère française, Nastasia Noens, termine loin du podium à la 12ème place mais réussit à remonter de la 18ème à la 12ème place, grâce à une seconde manche aboutie, alors qu’elle revient tout juste d’une importante blessure au genou. Côté masculin, c’est encore un fois l’autrichien Marcel Hirscher, qui est venu compléter sa belle collection de médailles, avec le titre en slalom après celui du slalom géant. En grande forme sur ces championnats, le leader de la coupe du monde repart de Suisse avec 3 médailles, dont 2 en or et s’impose sur cette dernière épreuve devant son surprenant compatriote Manuel Feller et l’allemande Felix Neureuther, qui offre son unique médaille de ces championnats du monde.

En Biathlon également, les championnats du monde ont pris fin sur une note très mitigée pour le camp tricolore. Forcément, après l’incroyable exploit de 2016 et les 11 médailles récoltées dont 6 titres par la bande à Fourcade et Dorin-Habert, on est en droit de faire la fin bouche. La plus grande déception vient évidemment des filles, qui doivent se contenter d’une seule médaille en individuelle, avec le bronze d’Anaïs Chevalier sur le sprint et de la médaille de bronze également en relais. Le relais, qui a été remporté ce week-end par la grande nation de ces championnats, l’Allemagne, qui caracole en tête du classement des médailles, avec 7 titres, dont 5 pour la seule Dahlmeier (individuelle, poursuite, Mass-Start, relais et relais mixte). Derrière l’intouchable ogre allemand, ce sont les ukrainiennes, qui parviennent à devancer les françaises, pour moins de 2 secondes. Lors de l’épreuve individuelle, c’est donc Laura Dahlmeier qui s’est imposé en devançant sa grande rivale de ces championnats du monde, la tchèque Gabriela Koukolova et la surprenante italienne, Alexia Runggaldier, qui, grâce à un sans-faute au tir, parvient à décrocher cette médaille de bronze, la seule et unique médaille côté transalpin. Passées totalement à côté de cette épreuve, les françaises doivent se contenter de places très lointaines, 25ème pour Aymonier, 1ère tricolore, 38ème pour Chevalier et 40ème pour Dorin-Habert. Enfin lors de la Mass-Start, c’est une nouvelle fois Laura Dahlmeier, qui s’est imposée et être sacrée reine incontestée de ces championnats avec 5 titres et 6 médailles au total. Sur cette dernière course, l’allemande devance la surprenante américaine Susan Dunklee, auteure d’un sans-faute et tir et qui échoue à moins de 5 secondes de Dahlmeier et Kaisa Makarainen, qui parvient à arracher le bronze à Gabriela Koukolova, et remporter son unique médaille de ces championnats. Marie Dorin-Habert, 1ère française, ne termine que 7ème de cette dernière épreuve, comme un symbole de ces championnats ratés pour nos bleues. Chez les hommes, le leader incontestable de la coupe du monde, le français Martin Fourcade, a réalisé des championnats du monde en demi-teinte. Certes le tricolore compte 6 médailles, soit 1 médaille de moins que le nombre de courses auxquelles il a participées, mais seulement 1 titre en poursuite, pour 2 médailles d’argent et 2 de bronze. Ainsi dans l’individuelle de 20 kilomètres, il a notamment été devancé pour le très surprenant américain, Lowell Bailey, qui offre à la bannière étoilée son 1er titre majeur en biathlon et pour le tchèque Ondrej Moravec, en grande forme lors de ces mondiaux. De même, en relais, il a terminé sa course à bout de force, pour échouer à près de 6 secondes d’Anton Shipulin, qui offre à la Russie, un titre qui fera couler beaucoup d’encre après les affaires de dopage, qui ont secoué cette nation phare du biathlon mondial. La médaille de bronze revient à une étonnante équipe d’Autriche, plutôt discrète depuis le début de ces mondiaux et qui a attendu le meilleur moment pour sortir du bois. Grande favorite de ce relais, l’équipe de Norvège termine seulement 9ème de cette épreuve, notamment en raison d’un Tarjei Boe, beaucoup trop maladroit au tir. Enfin dans le Mass-Start, qui a clos ces championnats, le français a malheureusement confirmé son état de fatigue avancé pour échouer à la 5ème place, avec 3 fautes au tir tout de même, et abandonne le titre à l’allemand Simon Schempp, qui devance sur la ligne d’arrivée le norvégien Johannes Boe, qui signe sa 3ème médaille d’argent dans ces championnats et l’autrichien Simon Eder, qui offre à son pays sa 2nde médaille de bronze.

Dans le reste de l’actualité des sports nordiques, à quelques jours de l’ouverture des Mondiaux de Lahti en Finlande, pas de combiné nordique ou de sauts à skis au programme cette semaine mais les premières épreuves de Ski de Fond depuis près de 15 jours. Les fondeurs se trouvaient donc à Otepää en Estonie pour 2 épreuves : un sprint libre et une épreuve de distance en classique. Dans les sprints, ce sont les spécialistes Stina Nilsson, la suédoise, chez les filles et Johannes Klaebo, le norvégien, chez les garçons qui se sont imposés. A noter, que bien qu’il figure en 2nde position du classement de la coupe du monde de la spécialité, le norvégien remporte là sa 1ère épreuve de coupe du monde. Enfin à noter la bonne forme globale des norvégiens, qui place 5 fondeurs et 4 fondeuses dans le Top 10 de ces 2 épreuves. Dans le 15 kilomètres classique Hommes et le 10 kilomètres classique Femmes, aucune surprise non plus, puisque ce sont les grands favoris, respectivement Martin Sundby et Marit Bjoergen, qui s’imposent, avec une nouvelle fois un impressionnant tir groupé des skieurs et skieuses norvégiens, dont 5 finissent dans le Top 10 de l’épreuve masculine et 4 dans celui de l »épreuve féminine. Une fois de plus, la Norvège sera clairement la nation à battre lors des prochains mondiaux. Côté français, c’est le désert, puisque le meilleur sur le sprint, Baptiste Gros, termine 13ème et que Maurice Manificat doit se contenter de la 10ème place, dans une épreuve qu’il affectionne pourtant. Difficile d’imaginer nos bleus ramener une ou plusieurs médailles de Finlande, tant l’armada scandinave paraît supérieure.

En NBA, l’actualité était marquée par la grande messe du basket outre-Atlantique, le All-Star Game, qui se déroulait cette année à la Nouvelle-Orléans, sans aucun français de présent. Les festivités ont débuté dès le vendredi soir avec le match des rookies (débutants) et des sophomores (1ère année) qui s’affrontaient lors d’une rencontre opposant les américains au reste du monde. Afin de respecter l’alternance, c’est l’équipe mondiale qui s’est imposé cette année, alors que Team USA l’avait emporté en 2016. A l’instar des « grands », ce match était porté sur l’attaque et a vu les 2 équipes marquer 291 en 40 minutes de jeu et c’est le canadien Jamal Murray, qui est sorti grand vainqueur de ce festival offensif en é »tant désigné MVP avec la bagatelle de 36 points, dont un 9/14 aux tirs primés. Puis est venu le temps des concours, dont le premier d’entre eux, le Skill Challenge opposait les « grands » aux « petits » dans un exercice alliant dribble, adresse et précision. Et ç la surprise générale c’est un big man, qui s’est imposé en la personne de Kristaps Porzingis, des New-York Knicks, qui a battu en finale, le meneur du Jazz d’Utah, Gordon Hayward. Surprise également lors du concours à trois points où tout le monde attendait la back to back du vainqueur de l’an dernier et grand spécialiste de l’exercice, Klay Thompson. Mais le joueur des Warriors, éliminé dès le 1er tour, a finalement laissé un ex vainqueur et champion NBA en titre, Kyrie Irving, et Éric Gordon du Heat de Miami s’affronter en finale. Et avec un dernier tour de 24 points, c’est finalement l’inattendu floridien qui s’impose au nez et à la barbe des favoris :

Revanchard après sa déception de l’an dernier, Aaron Gordon du Magic Orlando était présenté comme le grandissime favori de l’édition 2017 du Slam Dunk Contest. Mais le floridien après de nombreux échecs n’a finalement pas pu défendre ses chances et a laissé le joueur des Pacers d’Indiana, Glenn Robinson III affronter le rookie des Suns de Phoenix, Derrick Jones Jr en finale. Dans un concours globalement décevant ponctué de nombreux ratés pour quelques dunks réellement spectaculaire, c’est le joueur de la conférence Est, qui s’impose dans un concours qui ne restera pas dans les annales :

Vint enfin l’heure du match des étoiles, que toute la planète Basket attendait. Avec une grande question, qui brûlait les lèvres des spécialistes comme des fans : allait-on assister à un spectacle ou à une véritable rencontre de basket avec suspense et enjeu ? La réponse est clairement le choix 1. Ainsi les 2 équipes ont tout simplement battu le record du nombre de points inscrit dans une All-Star Game puisque l’Ouest s’impose sur le score irréel de 192 à 182. Comme il l’avait annoncé, le local, Anthony Davis, totalement gavé de ballons par ses coéquipiers en fin de rencontre, est logiquement élu MVP après avoir battu le record de points de Wilt Chamberlain, pour un total final de 52 points, contre 42 contre le grand Wilt. A l’Ouest toujours, Kevin Durant devient le 4ème joueur de l’histoire à signer un triple-double avec 21 points, 10 passes et 10 rebonds, tandis que Russell Westbrook, élu MVP l’an dernier termine la rencontre avec 41 points, 5 rebonds et 7 passes. A l’Est, c’est le grec, Giannis Antetokounmpo, qui termine meilleur marqueur de son équipe avec 30 points, tandis que Lebron James s’est montré très discret surtout en 2nde période avec seulement 23 points et 3 rebonds. Certes, le spectacle a été une nouvelle fois au rendez-vous de cette édition 2017 du match des étoiles, mais les puristes et amateurs de basket devront attendre les play-offs pour goûter à la saveur particulière des matchs à enjeu où l’adrénaline coule à flots et où la différence se fait en défense et pas sur un concours de alley-oop :

Loin des strass et des paillettes américaines, Monaco s’est adjugé la Leaders Cup pour la seconde fois d’affilée, après s’est défait difficilement en ¼ de finale de Gravelines, 90 à 85, en ½ finale de Nanterre, 81 à 76, les monégasques sont venus à bout d’une solide et valeureuse équipe de Villeurbanne, qui s’incline de 4 petits points, 95 à 91. Promu ambitieux l’an dernier, l’ASM s’impose cette année comme le grandissime favori au titre de Pro A, avec un effectif et surtout une profondeur de banc, capable de mener le club vers les plus hauts sommets du basket hexagonal, voire européen.

En Rugby, pas de tournoi des 6 nations au programme de ce week-end mais une 18ème journée de Top 14, qui s’est avérée très spectaculaire. Dès le samedi, les rochelais ont ouvert le bal, avec une belle victoire, leur 5ème consécutive, mais non bonifiée sur le Stade Français, 37 à 18 au stade Marcel Deflandre. Malgré 3 essais de Vito, Le Bail et Botia, les charentais ont laissé filé un point précieux, la faute aux 2 essais réussis par Ross et Murimurivalu, côté francilien. Les clermontois, 2ème, avant cette journée, n’ont évidemment pas laissé passer cette occasion de reprendre les rênes du championnat. A la faveur de 6 essais, dont un doublé du ½ de leur mêlée remplaçant, le jeune Charlie Cassang, les auvergnats prennent, eux, ce petit point de bonus offensif, qui leur offre la tête du Top 14, grâce à un point-average supérieur de 20 points aux Rochelais. Le Racing 92, de son côté, se rapproche du Top 6 (actuellement 7ème à 1 point du 6ème Pau) à la faveur de sa victoire 33 à 25 sur Brive, au stade Yves Du Manoir. Avec 3 essais de part et d’autre, c’est la botte du ½ de mêlée francilien, James Hart, qui avec 4 pénalités et 3 transformations à 100% de réussite, qui a fait la différence. Le RCT, de son côté, fonctionne toujours sur courant alternatif. En recevant, le 12ème de ce Top 14, on pouvait attendre des rouges et noirs, revanchards après leur deux défaites consécutives, un festival offensif dans leur stade fétiche de Mayol. Au final, les varois, bousculés par leurs adversaires lors du 1er acte, ont dû attendre la seconde période pour s’imposer finalement 31 à 17 sans le bonus offensif, avec 3 essais de Tuisova, Smith et Habana, contre 2 de Bonnefond et Gear. Les hommes du président Mourad Boudjellal restent dans le Top 6, à la 5ème place, devancés, entre autre, par une équipe de Montpellier, qui est venu à bout à l’Altrad Stadium d’un stade Toulousain, qui quitte donc le Top 6 , notamment grâce à 3 essais de Wilemse, Nagusa et Reillhac, contre 2 de Johnston et Palisson pour un score final de 27 à 18. Sort diamétralement opposé pour ces deux équipes, puisque d’un côté Montpellier conforte sa place pour les phases finales avec 5 points d’avance sur le 7ème, le Racing 92, tandis que le stade toulousain pointe lui à une inquiétante 8ème place, qui pourrait priver le club aux 19 boucliers de Brennus d’une place dans le Top 6, alors que les hommes d’Ugo Mola compte 4 points de retard sur le 6ème et possède un calendrier défavorable et de nombreux internationaux toujours mobilisés par le XV tricolore. La surprise de ce week-end de Top 14 est venu de Bordeaux-Bègles où le Castres Olympique est venu logiquement s’imposer, 29 à 17, après un match parfaitement maitrisé et 3 essais contre 2 aux girondins. Les bordelais poursuivent donc leur spirale négative, avec 4 défaites et 1 match nul sur les 6 derniers matchs et plongent à la 9ème place du classement à 7 points de la 1ère place qualificative pour les phases finales tandis que le CO reprend la 4ème place au RCT et s’installe durablement parmi les candidats aux barrages. Les résultats complets de cette 18ème journée sont disponibles ci-dessous :

Enfin pour clore cette page sportive, un mot de Tennis avec le sacre du français Jo-Wilfrid Tsonga à Rotterdam, en finale face au belge David Goffin, 4-6 / 6-4 / 6-1, son 13ème titre en carrière et le 1er depuis Metz en 2015 et une année 2016 vierge de tout trophée pour la 1ère fois dans la carrière du tricolore depuis 2010 :

Rotterdam, qui a d’ailleurs souri largement aux français puisque Pierre Hugues Herbert s’est également offert une ½ finale face à la future victime de Tsonga. Dans les autres tournois ATP au programme cette semaine, Alexandre Dolgopolov s’est imposé à Buenos Aires devant le favori nippon du tournoi, Kei Nishikori, tête de série numéro 1, 7-6 / 6-4 ; Memphis ? Enfin sur le circuit WTA, la tchèque Karolina Pliskova s’est imposé à Doha au Qatar face à Karoline Wozniacki, en 2 sets secs : 6-3 / 6-4.

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