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Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 14 au 20 mars 2017

L’actualité du football, avec la qualification de Monaco en quarts de finales de la Champions League, ou encore la L1, les bleus et les grands championnats européens, le Rugby, avec la fin du tournoi des 6 nations et le Top14, mais aussi les sports d’hiver dont les différentes saisons se terminent, en biathlon, ski alpin ou sports nordiques, sans oublier le basket avec la NBA, le cyclisme et la Primavera ou la renaissance du roi Federer en Tennis, qui confirme sa victoire en Australie par un nouveau succès en Masters 1000 à 35 ans. Bref encore une semaine sportive chargée pour les amateurs de sports, que vous êtes …

A l’affiche cette semaine, l’AS Monaco, qui a réalisé l’exploit de se qualifier pour les ¼ de finales de la Champions League en sortant le Manchester City de Pep Guardiola, malgré sa défaite 5 buts à 3 à l’aller :

Les hommes de Leonardo Jardim ont donc réussi là où ceux d’Unai Emery avaient cruellement échoué la semaine dernière et privent ainsi le coach espagnol d’une ½ finale de la plus prestigieuse des compétitions pour la première fois depuis 2009. Malgré l’absence de leur goléador et capitaine, Radamel Falco, mais une fois de plus emmené par un Kylian Mbappé, brillant et sans complexe, les rouge et blanc ont livré une prestation aboutie en 1ère période pour mener rapidement 2 buts à 0, avec des réalisations de Mbappé et Fabinho. Au retour des vestiaires, les Citizens ont offert un tout autre visage et fini par marquer ce but, par leur jeune pépite allemande, Leroy Sané, qui auraient pu les envoyer au tour suivant, si Tiemoué Bakayoko n’avait pas marqué ce dernier but, qui propulse les joueurs du rocher au septième ciel. Cette jeune et brillante génération monégasque, dirigé de main de maitre par un Leonardo Jardim au sommet de son art, méritait de passer ce tour et d’affronter au tour suivant une équipe de Dortmund, qui devrait offrir le même genre d’opposition que Manchester City. Avec la même réussite pour le dernier représentant français en Ligue des Champions ? Dans les 3 autres rencontres au programme de cette dernière phase des 1/8ème de finales, La Juventus a géré, en s’imposant 1 à 0, face à une équipe de Porto qui se savait condamnée, après sa défaite 2 buts à 0 à domicile. Idem pour l’Atlético Madrid, qui s’est contenté d’un match nul et vierge face à Leverkusen, après avoir fait le plus difficile en s’imposant à l’aller 4 buts à 2 en terres allemandes. Enfin, Leicester City, en grande difficulté en Premier League et qui s’est récemment séparé de son coach, qui l’avait mené au titre outre-manche l’an dernier, Claudio Ranieri, a réussi l’autre exploit de la soirée en éliminant le FC Séville d’un Samir Nasri, qui a dû laisser ses partenaires finir le match à 10, après un geste d’humeur aussi stupide qu’inutile. En effet, malgré leur courte défaite de l’aller 2 buts à 1 en Espagne, les joueurs anglais ne partaient pas avec les faveurs des pronostiqueurs face à l’actuel 3ème de la Liga Espagnol. Mais à force de courage, d’abnégation et de talent, et profitant de leur supériorité numérique, les  britanniques ont fini par s’imposer 2 buts à 0 pour atteindre le club des 8 et poursuivre leur belle aventure commencée l’an dernier. Pour clore cette page Champions League, ce vendredi avait lieu le tirage des affiches des ¼ de finales. Comme cité précédemment, les monégasques devront en découdre avec les allemands de Dortmund, tandis que l’affiche de ce tour opposera les 2 grands favoris à la victoire finale : le Real de Zinédine Zidane et le Bayern de Carlo Ancelotti. LE Barça, tombeur du PSG, devra en découdre avec une Juventus, toujours accrocheuse, qui pourrait bien réussir là où les franciliens ont échoué. Enfin la dernière affiche, beaucoup moins alléchante opposera l’Atlético du duo français Griezmann-Gameiro au champion d’Angleterre en titre et unique représentant britannique à ce stade de la compétition, Leicester :

En Europa League, Lyon a parfaitement su maitriser un match retour piégeux sur la pelouse du stade olympique de Rome, malgré sa probante victoire 4 buts à 2 à l’aller. En limitant la défaite à 2 buts à 1, les hommes de Bruno Génésio, qui ne peuvent plus espérer que la 4ème place en Ligue 1, s’offrent le droit de rêver en Europe, d’autant plus que le tirage leur a offert le Besiktas Istanbul au tour suivant. Grand favori de la compétition, le Manchester United de José Mourinho et Paul Pogba s’est contenté du minimum face au modeste Rostov avec une victoire 1 à 0, après le nul 1 partout de l’aller et devra en faire beaucoup plus au tour prochain pour se défaire d’une équipe d’Anderlecht beaucoup plus huppée. Le tirage au sort complet des ¼ de finales :

 

Mais la folle semaine de Kylian Mbappé ne s’arrête pas à cette qualification historique avec son club de l’ASM. En effet quelques heures plus tard, le jeune prodige de 18 ans et 3 mois a connu les joies d’une 1ère sélection avec les bleus et pourrait devenir en cas d’apparition sur le terrain face au Luxembourg ou à l’Espagne le plus jeune sélectionné de l’histoire des bleus depuis Maryan Wisnieski en 1955, Georges Lech en 1963 et Serge Chiesa en 1969, tous trois sélectionné avant leurs 19 ans :

Surtout le phénomène que toute l’Europe du football s’arrache pourrait devenir le 1er joueur sélectionné depuis la victoire en coupe du monde a être né après le sacre des bleus, le 12 juillet 1998. Mais le monégasque n’est pas le seul petit nouveau d’une sélection que Didier Deschamps a voulue étendre à de nouveaux joueurs, puisqu’elle comporte 4 autres néophytes ; Florian Thauvin, auteur d’une saison remarquable avec l’OM, Benjamin Mendy, qui surfe également sur la vagie monégasque, ainsi que son coéquipier Tiemoué Bakayoko, qui remplace Paul Pogba et enfin Corentin Tolisso, toujours très régulier dans son club de l’OL.

Boosté par sa performance en ligue des champions et par sa sélection, Le joueur de 18 ans a de nouveau fait parler de lui en signant un doublé et provoquant un pénalty pour la victoire 3 buts à 0 de son équipe l’ASM, à Caen en L1 :

Cette nouvelle victoire du club du rocher permet aux hommes de Leonardo Jardim de conserver leurs distances sur un PSG, qui avait beaucoup de pression en recevant Lyon en clôture de cette 30ème journée. Après 30 premières minutes  difficiles, qui ont vu les gones ouvrir le score sur un but de Lacazette très rapide dès la 6ème minute, les parisiens, bien emmené par un Pastore inspiré et auteur de 2 passes décisives, ont fini par prendre le dessus grâce à des buts de Rabiot et Draxler avant la pause. Fait rarissime, Edinson Cavani est donc resté muet dans cette rencontre, ce qui n’a pas empêché les joueurs de la capitale de rester au contact du leader monégasque et de ne pas gamberger après la déroute barcelonaise. Derrière les 2 ogres de notre championnat, le GYM a perdu du terrain ce week-end en se contentant d’un match nul 1 but partout à Lille, tout comme l’OM, qui marque de nouveau le pas, avec ce non match à Lille ponctué par un triste et ennuyeux 0 à 0. L’un des grands vainqueurs de cette journée se nomme donc Bordeaux, qui en étrillant Montpellier 5 buts à 1 à la Matmut Arena rejoint l’OM à la 5ème place du classement et postule donc çà une place européenne en fin de saison. En bas de classement, Lorient a renoué avec la victoire 3 buts à 2 sur la pelouse de Nancy et peut se reprendre à rêver de maintien, avec les défaites de Bastia à Metz ou encore de Caen face à l’ASM, et le match nul de Dijon à Rennes.

Dans le reste de l’Europe, le Chelsea d’Antonio Conte a fait un pas de plus vers le titre de champion d’Angleterre en s’imposant 2 buts à 1 sur la pelouse de Stoke. Derrière des blues invaincus depuis janvier, seul Tottenham parvient à résister aux Blues en s’imposant 2 buts à 1 sur sa pelouse pour rester à 10 points du leader. Le duel au sommet de cette 29ème journée a vu s’opposer les Citizens de Guardiola toujours sous le choc de leur élimination à Monaco et les Reds de Liverpool en grande forme cette saison sous la houlette de Jurgen Klopp. Dans un choc, qui a tenu toutes ses promesses, ce sont les Reds qui ont ouvert le score sur un pénalty de Milner avant que Sergio « Kun » Aguero n’égalise à 20 minutes de la fin. Ce score de parité justifié sur l’ensemble du match ne fait l’affaire d’aucune des 2 équipes, qui pointent désormais respectivement à 12 et 13 points des londoniens. Derrière, Arsenal n’en finit plus de s’effondrer avec un nouvelle défaite 3 buts à 1 à West Bromwich Albion, qui permet même au Manchester United de José Mourinho de passer devant les Gunners à la faveur de leur victoire 3 buts à 1 à Middlesborough.

En Espagne, Real et Barça ont tous deux souffert pour arracher une victoire ce week-end. Le Barça, longtemps en supériorité numérique s’en en remis à un doublé de Léo Messi pour venir à bout d’une valeureuse équipe de Valence 4 buts à 2 au Camp Nou, après avoir été mené 2 fois au score, tandis que le Real s’est imposé 2 buts à 1 dans l’antre de San Mamés à Bilbao, grâce à des buts de Benzema et Casemiro. Derrière les 2 géants espagnols, l’Atlético, vainqueur 3 buts à 1 du FC Séville dans son antre de Vincente Calderon, notamment grâce à un but de son attaquant français Antoine Griezmann, revient ainsi à 2 points de son adversaire du jour dans la course à la 3ème place.

En Italie, la Juve n’a pas tremblé et a fait un nouveau pas vers un énième titre de champion d’Italie. Surtout cette victoire 1 but à 0 sur la pelouse de Gênes a vu son portier fétiche, Gianluigi Buffon devenir le joueur le plus utilisé de la vieille dame en championnat avec 39 681 minutes disputées sous le maillot blanc et noir :

Derrière les Bianconéri, l’AS Rome et Naples tentent de résister tant bien que mal en s’imposant respectivement face à Sassuolo et sur la pelouse d’Empoli pour rester à 8 et 10 points des leaders incontestés de cette Série A 2016-2017.

Enfin en Allemagne, le Bayern s’est tracé un véritable boulevard vers le titre en s’imposant par la plus petite des marges à Mönchengladbach et profitant de la large défaite de Leipzig à Brême, 3 buts à 0. Avec désormais 13 points d’avance sur leur dauphin, qui voit revenir dans ses rétroviseurs un Borussia Dortmund, de nouveau vainqueur 1 but à 0, face à Ingolstadt, les hommes de Carlo Ancelotti disposent de plusieurs jokers d’ici la fin de la saison et peuvent se concentrer sereinement sur la coupe d’Europe, principal objectif de leur saison.

 

En Biathlon, la saison 2016-2017 s’est terminée comme avait commencée avec une dernière et 14ème victoire du grand monsieur de cette année, Martin Fourcade. Déjà détenteur du record de victoires sur une saison, depuis qu’il a dépassé le grand Bjoerndalen, le catalan a désormais rejoint au palmarès, la suédoise Magdalena Forsberg, victorieuse 14 fois en 2000-2001. Pourtant cette dernière victoire a été tout sauf simple pour le champion tricolore. Certes il a dominé de la tête et des épaules cette mass-star avec plus de 15 secondes d’avance sur son 1er poursuivant, le surprenant letton Rastorgujevs, mais il aurait tout aussi pu être disqualifié pour avoir oublié ses chargeurs et s’être fait « dépanné » par son coach, ce qui est interdit par les règlements de l’IBU. Clémente avec le champion français, l’instance internationale a choisi de ne pas le priver de sa victoire et du petit globe de la spécialité qui permet à Martin de remporter un nouveau grand chelem après ceux de 2012-2013 et 2015-2016 et surtout un 26éme globe individuel, effaçant des tablettes le grand Ole Einar Bjoerndalen :

Dans les 2 autres courses de ce dernier week-end de biathlon de la saison, le français s’était, chaque fois  contenté de la seconde marche du podium devancé par Johannes Boe lors du sprint et par le russe Shipulin lors de la poursuite.

Du côté des filles, les françaises étaient également à l’honneur. Tout d’abord Julie Braisaz et Anaïs Bescond, qui terminent toutes deux sur le podium du sprint seulement devancée par la gagnante du jour, la finlandaise Laukkanen. La jeune femme, vainqueur pour la 1ère fois en coupe du monde a récidivé le lendemain lors de la poursuite, pour signer un incroyable doublé en hommage à son entraineur récemment disparu. Elle devance cette-fois ci la tchèque Koukolova et de nouveau Julie Braisaz, qui confirme son bon résultat de la veille. Enfin lors de la dernière course de la saison, le mass-start, c’est la norvégienne Eckhoff, qui s’est imposé loin devant Koukolova et Makarainen, tandis que la 1ère française, Anaïs Bescond, termine à une honorable 7ème place. Très discrète lors de ce dernier week-end, l’allemande Laura Dahlmeier termine avec le gros globe de cristal, ainsi que ceux de la poursuite et de l’individuelle, mais doit laisser les récompenses en sprint et en mass-stat à sa grande rivale de la saison, la tchèque Koukolova.

 

En saut à skis, la saison ne se terminera que la semaine prochaine. Cet avant-dernier week-end était consacré aux épreuves toujours impressionnantes sur le grand tremplin HS225 de Vikersund en Norvège. 3ème du concours par équipe, l’autrichien, Stefan Kraft, en grande forme cette saison et leader de la coupe du monde en a profité pour battre le record du monde de la spécialité, effaçant des tablettes le norvégien Robert Johansson, qui avait sauté à 252 mètres quelques minutes plus tôt :

Lors du seul concours individuel du week-end, le 1er ayant été annulé, c’est le polonais Kamil Stoch, qui s’est imposé devant l’inusable Noriaki Kasaï, 45 ans et l’autrichien Michael Hayboeck. Seulement 5ème de cette épreuve après son exploit de la veille, Stephan Kraft, conserve 31 points d’avance sur son rival polonais au classement général de la coupe du monde avec encore 2 épreuves individuelles à disputer la semaine prochaine en Slovénie à Planica.

En Cross-Country, la saison s’est terminée ce week-end par le mini-tour des finales de coupe du monde à Québec. Chez les hommes en l’absence de Martin Sundby, qui a disputé et remporté la fameuse épreuve longue distance, la  Birkebeinerrennet, bien qu’il ait été fauché par une motoneige à 20 km de l’arrivée, c’est son jeune compatriote, le prodige Johannes Hoesflot Klaebo, qui s’est illustré à seulement 20 ans et pour sa 1ère saison au plus haut niveau, en remportant le petit globe du sprint et en s’imposant lors du Mini-tour final devant les expérimentés Alex Harvey et Niklas Dyrhaug :

Le phénomène norvégien aussi à l’aise en libre qu’en classique, et en sprint qu’en distance, pourrait bien être le futur cador des années à venir, s’il continue de confirmer son incroyable potentiel. Chez les femmes, pas de surprise. En forme olympique en cette fin de saison, c’est la norvégienne, la Reine Marit Bjoergen, qui s’impose lors de ce Mini-tour final, mais qui doit laisser le gros globe à sa compatriote et dauphine lors de cette dernière épreuve, Heidi Weng, qui a été beaucoup plus régulière toute au long de la saison et qui a surtout participé à beaucoup plus d’épreuves que son ainée.

Enfin en Combiné Nordique, cette saison 2016-2017, largement dominée par les allemands, s’est conclue ce week-end par 2 courses à Schonach en Allemagne, justement.  Toute deux remportée par le grand vainqueur de la coupe du monde cette saison, Eric Frenzel, qui remporte ainsi son 5ème gros globe de cristal consécutif, ces deux épreuves ont permis au français François Braud de briller. D’abord encourageant 19ème de la 1ère course, le tricolore s’est distingué lors de la seconde en terminant second à 8 secondes du vainqueur. Seulement 3ème et 9ème ce week-end, Johannes Ryzdek, qui pouvait encore priver son compatriote d’un 5ème sacre, échoue à 125 points de son ainé, tandis que le japonais, Akito Watabe, 4ème et 3ème, profite des difficultés de Fabian Riessle et de Bjoern Kircheisen, pour prendre la 3ème place du classement général et priver  l’Allemagne d’un incroyable triplé.

 

En Ski alpin, l’heure des récompenses finales est également arrivée. Déjà vainqueur du gros globe pour la 6ème fois consécutive, l’autrichien Marcel Hirscher a confirmé son petit globe en slalom géant en s’imposant lors de la dernière course de la saison à Aspen, devant l’allemand Neureuther et le français Matthieu Faivre. Seulement 4ème du dernier slalom remporté par le suédois André Myhrer devant l’allemand Neureuther, une nouvelle fois second, l’autrichien s’est également adjugé le petit globe de la discipline, qui lui tendait les mains puisqu’il comptait 100 points d’avance sur son principal rival Henrik Kristoffersen, qui termine dernier de cette dernière épreuve. L’autrichien, programmé depuis son plus jeune âge pour être la star de son sport est en passe de devenir le plus grand skieur de tous les temps :

Lors des épreuves de vitesse, ce sont les italiens, qui se sont mis en évidence, avec la victoire de Dominik Paris en descente devant son compatriote, Peter Fill, qui remporte lui le petit globe de la discipline. En Super-G, le même Dominik Paris doit se contenter de la seconde place, devancé par l’autrichien Hannes Reichlelt, qui ne parvient pas à rattraper le norvégien, Kjetil Jansrud, seulement 9ème de cette dernière épreuve mais qui remporte le globe de la discipline pour 91 points.

Chez les filles, les italiennes ont également brillé, notamment avec un incroyable triplé lors du dernier slalom géant, remporté par Federica Brignone, devant ses compatriotes Goggia et Bassino. 5ème de cette dernière épreuve, la française Tessa Worley, n’a pas tremblé pour remporter à 28 ans, son 1er petit globe de la discipline :

En slalom, la slovaque Petra Vlhova a réussi l’exploit de battre l’invincible Mikaela Shiffrin dans son épreuve phare, mais l’américaine peut se consoler avec le petit globe de la discipline ainsi que le gros globe du général, déjà acquis de longues dates. Les épreuves de vitesse ont, quant à elles, sacré la slovène Ilka Stuhec, 2ème de la dernière épreuve de la saison derrière l’allemande Rebensburg en descente et Tina Weirather en Super-G, qui en devançant sa rivale, Ilka Stuhec encore, lors de la dernière course, remporte le petit globe de la discipline, pour 5 petits points seulement.

 

En Rugby, la France a parfaitement conclu un tournoi des 6 nations 2017 prometteur mais finalement décevant sur le plan comptable. Certes en venant à bout d’une équipe galloise accrocheuse, au bout du suspense, avec un essai transformé à la 100ème minute du match pour un score finale de 20 à 18 :

Les hommes de Guy Novès parviennent à accrocher la 3ème place du tournoi, mais malgré tout le bilan reste mitigé et surtout les performances globales de ces jeunes bleus sont en dents de scie. Parfois brillants mais mal récompensés comme face aux anglais, parfois totalement absent comme face aux irlandais, les coéquipiers du capitaine Guirado, doivent désormais trouver plus de constance tout en conservant leur état d’esprit joueur et combatif. Finalement 3ème de cette édition 2017, leur meilleur classement depuis la seconde place de 2011, les tricolores peuvent espérer encore mieux l’an prochain, notamment avec les jeunes pousses brillantes, telles que Serin, Baille ou Dupont, encadrés par les expérimentés Guirado, Maestri ou Picamoles. Vainqueurs du tournoi pour la seconde année consécutive ; les anglais sont tout de même amers en ce week-end. En effet en s’inclinant 13 à 9 en terre irlandaise, le XV de la Rose se voit privé d’un second grand chelem consécutif et surtout du record de victoires consécutives, qui reste donc bloqué à 18 victoires, à égalité avec les all blacks , qui avaient également chuté face à ces mêmes irlandais, décidemment les grands troubles fêtes du  rugby international. Cette victoire permet également au XV du trèfle de prendre la seconde place aux français et de confirmer la bonne santé du rugby irlandais après la victoire en 2015 et la 3ème place l’an dernier. Dans la dernière rencontre, les écossais, qui confirment leur renouveau depuis la prise de fonction de Vern Cotter ont atomisé une très faible équipe italienne, qui termine, comme l’an dernier, avec la cuiller de bois, 29 à 0. A égalité de points avec les français et les irlandais, le XV du chardon termine devant le Pays de Galles pour la 1ère fois depuis 2006 et peut espérer comme les bleus venir titiller les nations fortes du vieux continent, l’Angleterre et l’Irlande dans les années à venir.

Particularité d’un calendrier international souvent très chargé, ce week-end proposait également aux amateurs d’ovalie, une 21ème journée de Top14, dont l’actualité principale n’était pas sur les terrains mais en dehors avec l’annonce puis le retrait 7 jours plus tard du projet de fusion entre le Stade Français et le Racing 92. En effet particulièrement hostiles à ce projet, joueurs et dirigeants des 2 clubs, notamment ceux du Stade Français, qui avaient l’impression de se faire « avaler » par le voici racingmen, ont décidé de débuter une grève illimité dans le but de faire capoter ce projet, décidé précipitamment pour faire face aux difficultés financières de champion de France 2015. Finalement après 7 jours un peu fous, et de multiples interventions de la ligue, de la fédération voire des autres clubs de Top 14, d ont Toulon, qui a décidé de jouer son match à Grenoble avec un brassard rose, joueurs et dirigeants ont fini par obtenir gain de cause avec le retrait de ce projet annoncé par les 2 présidents, mais cet épisode douloureux laissera surement des traces dans la capitale :

Sur les terrains cette fois, cette journée amputée donc de 2 rencontres a notamment vu la formidable série de victoires de La Rochelle se poursuivre avec un succès probant et bonifié sur sa pelouse de Marcel Deflandre, 36 à 17 face à Brive. Cette 8ème victoire de rang permet donc aux maritimes de conserver largement la tête du Top 14 avec toujours 8 points d’avance sur une équipe de Clermont, qui s’est également facilement imposé, avec le bonus offensif et malgré l’absence de nombreux internationaux, 65 à 13, face à Pau. Les 2 clubs possèdent désormais respectivement 16 et 8 points d’avance sur une équipe de Montpellier, qui possède un match en retard face au Racing, et se dirigent tout droit vers les ½ finales du championnat. Dans les autres rencontre, le RCT s’est contenté d’un match nul sur la pelouse de Grenoble, qui lui permet tout de même de reprendre la 4ème place, profitant de la défaite de Pau et du match non joué de Castres face au Stade Français, tandis que le Stade Toulousain a retrouvé quelques couleurs, après 4 défaites, en s’imposant sans bonus, sur sa pelouse d’Ernest Wallon, 42 à 26 face au LOU, dans un match spectaculaire ponctué de 9 essais. Dans le bas du classement, l’aviron bayonnais garde espoir de se maintenir en s’imposant 24 à 20 sur sa pelouse face à une équipe de Bordeaux-Bègles, qui est parvenu à glaner le point du bonus défensif dans les derniers instants de la rencontre.

 

En NBA, il reste encirons 12 matchs avant les play-offs et les places qualificatives à l’Ouest comme à l’Est valent de plus en plus chères. En tête de leur conférence respective, les Cavs de Lebron James et les Warriors d’un Kevin Durant de retour à l’entrainement ce week-end, devront se méfier jusqu’au bout des Celtics de Boston et des Spurs de San Antonio, qui guettent le moindre faux-pas des grands favoris aux finales NBA pour s’emparer d’une place de leaders, qui pourraient s’avérer décisive dans la lutte finale. Ainsi les coéquipiers de Stephen Curry ont enchainé 3 victoires de rang après leur 3 défaites pour reprendre un peu de marges sur des texans de plus en plus pressant, tandis que les joueurs de l’Ohio se contente d’alterner  défaites à l’extérieur et victoire s à domicile en espérant que cela suffira à contenir des Celtics,  qui ne cessent de surprendre. Plus loin dans le classement, les dernières places qualificatives se joueront entre Atlanta, Indiana, Milwaukee,  Detroit, Miami et Chicago à l’Est et entre Denver, Portland, Dallas voire New-Orleans à l’Ouest. Sur le plan individuel, tous les regards sont tournés vers un Russel Westbrook, qui se dirige vers une 1ère saison en triple double depuis le grand Oscar « Big O » Robertson en 1961-1962. Surtout le génial meneur d’OKC, qui a réalisé son 34ème et dernier triple double sur le parquet de Toronto en seulement 28 minutes :

doit encore en réaliser 8 d’ici la fin de la saison pour effacer des tablettes le meneur des Royals de Cincinnati, qui avait réussi 42 triple-doubles lors de sa saison record.

 

Federer est décidemment inusable. Après 6 mois de repos forcé fin 2016, le champion suisse de 35 ans est revenu plus fort que jamais et a repris sa domination sur le Tennis mondial. Ainsi, non satisfait d’avoir remporté le 1er grand chelem de la saison, le 18ème de sa carrière, en Australie en janvier dernier, l’helvète a récidivé ce week-end en remportant le 1er Masters 1000 de la saison à Indian Wells, son 90ème succès en carrière, en dominant son compatriote et victime favorite sur le circuit Stan Wawrinka en 2 sets, 6-4 / 7-5 :

D’ailleurs lors de ce tournoi mené de mains de maître, le futur numéro 6 mondial, qui grimpe ainsi de 4 places dans la hiérarchie ATP a remporté tous ces matchs en 2 sets et a dépassé André Agassi, vainqueur à 34 ans en 2006, comme le vainqueur le plus âgé d’un tournoi Masters 1000. En forme comme jamais et en totale confiance, « Fedex » aura l’occasion d’enfoncer un peu plus le clou la semaine prochaine à Miami, dans un tournoi Masters 1000, qui sera amputé de Novak Djokovic et Andy Murray, blessés. Du côté des filles, également à Indian Wells, soulignons la belle performance de la française, Kristina Mladenovic, qui a atteint les ½ finales de la compétition, battue par la future vainqueur du tournoi, la russe Elena Vesnina, après avoir notamment écarté Simona Halep en 1/16ème de finales. Avec cette performance, la tricolore va faire son entrée dans le Top 20 mondial.

 

En Cyclisme, la 1ère grande classique de la saison, Milan San Remo, a vu la victoire du polonais Michal Kwiatkowski. Malgré un incroyable numéro du slovaque Peter Sagan, qui ne parviendra toujours pas cette année à inscrire la « Primavera » à son fantastique palmarès, après sa seconde place en 2013 et ses 4èmes places en 2012 et 2015, c’est bien le coureur de la Sky qui s’impose au sprint, devant ses compagnons d’échappée, Peter Sagan donc et le français Julian Alaphilippe, qui confirme ainsi la bonne santé du cyclisme hexagonal après les belles performances des sprinters sur Paris-Nice. Les français, qui placent d’ailleurs 2 autres coureurs dans le Top 10 de cette épreuve avec les 6ème et 8ème places respectives d’Arnaud Demaré et Nacer Bouhanni :

 

 

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