Retrouvez Weekly sur Facebook

Sport

L’essentiel de l’actualité sportive du 14 au 20 novembre 2016

Au programme de cette semaine sportive, le Rugby avec l'exploit de l'Italie face aux Springboks, la défaite du XV tricolore face aux Wallabies, mais aussi les autres tests-matchs internationaux et le Top 14, sans oublier le football avec la Ligue 1 et toutes les affiches des grands championnats européens, mais aussi le basket NBA et français, le Tennis et le sacre d’Andy Murray aux Masters de Londres ou encore le Rallye WRC.

L’Italie ne sait pas que jouer au football, au volley ou encore au basket, elle sait aussi jouer au rugby. Certes la Squadra Azzura n’était pas au mieux depuis quelques mois, certes elle truste régulièrement la dernière place du tournoi des 6 nations, mais ce week-end, elle a signé l’exploit le plus retentissant de sa jeune histoire, en battant pour la 1ère fois après 12 défaites de rang, l’Afrique du sud, double championne du monde en 1995 et 2007 :

A Florence, les transalpins sont venus à bout d’une équipe sud-africaine, qui traverse surement la plus grande crise de son histoire, sur le score de 20 à 18. Menés à la pause, après 2 essais d’Habana et de De Allende, contre un seul de Van Schalwyk, les hommes du sélectionneur irlandais, Connor O’Shea, ont su renversé la tendance en seconde période, malgré une infériorité numérique, grâce à un essai de Venditti, puis une pénalité de Canna. Sentant l’exploit à leur portée, les coéquipiers du capitaine parisien Sergio Parisse ont tenu jusqu’au bout pour infliger aux sud-africains leur sixième défaite lors de leurs 7 dernières rencontres.

Et dire que l’Italie venait d’encaisser 68 points face aux All-Blacks ... Quelle réaction de la part d’une équipe que beaucoup considérait comme moribonde !

De son côté, la France après avoir étrillé les Samoa le week-end dernier, était opposé à la 3ème nation mondiale et récente finaliste de la dernière coupe du monde, l’Australie. Seulement, les australiens devaient se présenter avec une équipe expérimentale, devant constitué une proie facile pour des bleus en pleine forme et en plein renouveau. Oui, mais le forfait à moins d’1 heure du coup d’envoi de Quade Cooper, le fantasque ouvreur des Wallabies, a changé la donne. Sans faire injure au talent  de l’ancien toulonnais, son remplaçant, le génial Bernard Foley, est d’un tout autre calibre, et a tout simplement été l’homme du match, avec 1 essai au compteur, une réussite quasi parfaite au pied et une vista hors-normes pour mener les attaques de ses troupes. Résultat, l’Australie, que personne n’attendait, a réussi son pari et enchaine un 3ème succès consécutif lors de cette tournée d’automne, 25 à 23, face aux hommes de Guy Novès :

Côté français, la soirée n’est pas forcément négative, car les bleus ont montré, par intermittence malheureusement, des séquences de jeu très intéressantes, notamment grâce à une ligne d’arrières, particulièrement en jambes ce samedi. Et les coéquipiers du capitaine Guirado, auraient même pi l’emporter si Camille Lopez avait passé son drop dans les arrêts de jeu. Mais pour briller au plus haut niveau et lutter à jeu égal avec les plus grandes nations, il faudra aux bleus beaucoup plus de régularités, même si cette défaite reste encourageante pour l’avenir. Le prochain match du XV tricolore face à l’ogre All-Blacks dans 1 semaine devrait  nous en apprendre plus sur les progrès réalisés par la sélection de l’ancien manager toulousain.

Dans les autres rencontres internationales, l’Angleterre a poursuivi son incroyable série de victoires en enchainant un 12ème succès face aux iles Fidji, Les hommes d’Eddie Jones, après un mondial 2015 totalement raté, à domicile, ont atomisé les iliens avec 9 essais contre 3. Dans cette rencontre en 3 temps, le XV de la rose a commencé la rencontre tambour battant avec 5 essais en ½ heure, avant que les Fidjiens ne réagissent grâce à 3 essais de pensionnaires du Top 14 (Nadolo, Nakarawa et Talebula). La fin de la rencontre permettait aux britanniques de corser l’addition avec 4 essais supplémentaires pour une victoire finale 58 à 15. Enfin, les All-Blacks ne sont pas retombés dans le piège irlandais. Après que le XV du trèfle a mis fin, il y a 15 jours, à la série de victoire des néo-zélandais, à Chicago, les hommes de Steve Hansen ont pris leur revanche, dans une rencontre pourtant dominée par les irlandais. Mais les blacks, efficaces, rigoureux et appliqués en conquête, ont su profiter de la moindre occasion pour prendre des points et s’imposer finalement 21 à 9, sans que les hommes de Joe Schmidt n’aient à rougir de cette défaite. Quel sera le visage des blacks face aux bleus : efficace comme face à l’Irlande ou flamboyant comme face à l’Italie le week-end dernier ? Réponse le week-end prochain ...

 

En Top 14, l’ASM et le Racing ont souffert, sans leurs internationaux, pour venir à bout, à domicile, respectivement de Lyon (16 à 13) et de Grenoble (29 à 24), qui trustent pourtant le bas du classement.  En effet les auvergnats doivent leur salut à un drop de Morgan Parra, dans le temps additionnel, qui prive ainsi les rhodaniens d’un match nul, qui aurait été synonyme d’un véritable exploit. Et pourtant pendant toute la rencontre, les lyonnais ont fait jeu égal avec les clermontois, et auraient surement mérité de revenir du stade Michelin avec plus que le point du bonus défensif. Même scénario à Paris, au stade Yves-du-Manoir, où les racingmen ont souffert jusqu’au bout pour finalement s’imposer 29 à 24, après un dernier essai des grenoblois à la 72ème minute, qui leur a permis de croire à l’exploit jusqu’au coup de sifflet final. Ce 3ème point de bonus défensif consécutif récolté par les alpins, est certes positif mais ne leur permet pas de recoller au classement et d’éviter la dernière place du Top 14. Dans les autres rencontres, Castres est venu facilement à bout, 34 à 17, d’une équipe toulonnaise, qui ne parvient pas à enchainer les bons résultats, avec le bonus défensif obtenu sur la sirène par un essai du pilier Tudor Stroe. L’UBB a, quant à lui, atomisé une équipe rochelaise pourtant seconde du championnat au coup d’envoi, sur le score rarissime de 26 à 0. Les maritimes ne marquent aucun point pour la 1ère fois de la saison et surtout laisse la seconde place du TOP 14 à leur adversaire du jour. Comme très souvent, les brivistes ont fait la loi à domicile et la victime du jour pour les auvergnats se nomme Pau, qui repart de son déplacement à Amédée-Domenech avec une défaite 38 à 25. En déplacement à Paris, face au stade français, les montpelliérains ne sont pas parvenus à reprendre place sur le podium. Certes leur défaite 21 à 17, leur offre un point de bonus précieux mais les laissent toujours à 2 points des rochelais, qui conservent ainsi une place sur le podium. Côté parisien, cette victoire offre aux hommes de Gonzalo Quesada un peu de marge supplémentaire sur le 1er relégable, Bayonne, qui pointe à 8 points. Enfin Toulouse (battu 16 à 13) est également revenu de son déplacement à Bayonne avec le point du bonus défensif, qui ne permet pas aux hommes d’Ugo Mola de rejoindre les places qualificatives pour les play-offs, mais qui par contre permet à ceux de Vincent Etcheto de dépasser les grenoblois au classement et donc de quitter la dernière place, qu’ils occupaient depuis de longues semaines.

 

En Football, après une trêve internationale de 15 jours conclue par le match nul et vierge des bleus de Didier Deschamps face à la Côte d’Ivoire, le week-end était consacré aux grandes affiches dans les 4 grands championnats européens. La 1ère d’entre elles, en Premier League, voyait s’affronter le Manchester United de José Mourinho, toujours en difficulté, avec une équipe d’Arsenal, qui souffle le chaud et le froid, outre-manche (3 matchs nuls sur les 4 derniers matchs après avoir signé 6 victoires consécutives entre fin août et mi-octobre). Au final, les 2 équipes se sont séparés sur un score nul de 1 but partout. Après l’ouverture du score de Juan Mata en milieu de seconde période, c’est le nouveau « supersub » des Gunners, le français Olivier Giroud, qui a permis aux londoniens de repartir du nord de l’Angleterre avec 1 point de plus au compteur :

Cependant ce résultat ne fait l’affaire d’aucune des 2 équipes. En effet Manchester végète toujours aux portes des places européennes et continue de décevoir ses fans, malgré des investissements colossaux cet été, tandis qu’Arsenal perd de nouveaux points précieux dans la course et titre. En tête du classement, justement, Manchester City a profité du match nul et vierge des leaders, Liverpool, à Southampton, pour les rejoindre au sommet de la Premiership, à la faveur d’une victoire 2 buts à 1 à Crystal Palace, grâce à un doublé du revenant, Yaya Touré, qui fêtait sa première titularisation sous l’ère Guardiola, et qui pourrait ainsi, non seulement retrouver du crédit auprès du technicien espagnol mais également ne pas quitter les citizens lors du prochain mercato. De son côté Tottenham reste toujours la seule équipe invaincue de Premier League mais surtout renoue avec le succès après 5 nuls consécutifs en battant le West Ham de Dimitri Payet sur le score de 3 buts à 2. Avec ce succès précieux les Spurs reviennent à un point de Gunners. Mais le grand vainqueur de ce week-end en Angleterre est sans conteste Chelsea, qui sans faire de bruit, enchaine une 6ème victoire de rang sans encaisser de but, 1 but à 0 à Middlesbrough, leur permettant de prendre les commandes du championnat anglais. Loin des effervescences du nord de l’Angleterre, les londoniens, emmenés par un Antonio Conte toujours aussi stratège, pourrait bien surprendre tout le monde cette saison.

En Espagne, le derby madrilène était à l’honneur et contrairement aux années précédentes, le duel a rapidement tourné court. La faute à un Cristiano Ronaldo des grands soirs, qui prend clairement rendez-vous avec un 4ème ballon d’or en fin de saison, auteur d’un triplé retentissant sur la pelouse de Vincente Calderon :

Sous l’impulsion de leur star, qui a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2021, les merengues plongent leurs voisins de l’Atlético dans un début de crise. En effet avec seulement 21 points pris en 12 journées de Liga, les hommes de Diego Simeone réalisent leur pire début de saison depuis l’arrivée du technicien argentin sur son banc, et ce, malgré un Griezmann au sommet de son art. Du côté du Real, par contre, tous les voyants sont au vert, d’autant plus, que l’ennemi de toujours, le FC Barcelone, n’est pas parvenu à se défaire de Malaga au Camp Nou, et doit se contenter d’un match nul et vierge face à un adversaire largement à sa portée. Les absences de Messi et Suarez et la prestation énorme du gardien de Malaga, Kameni, ne peuvent, à elles seules, expliquer cette contre-performance des blaugrana, qui les placent, déjà, à 5 points du leader madrilène, soit un gouffre, lorsque l’on connait les performances de ces 2 clubs en Liga.

En Bundesliga, les 2 meilleures équipes allemandes du moment et de ces dernières années s’affrontaient, et le Borussia Dortmund est parvenu à mettre fin à l’invincibilité du Bayern de Munich en Bundesliga, comme l’Atlético de Madrid l’avait fait il y a quelques semaines en Champions League. Grâce à un but rapide de leur buteur gabonais, Pierre-Aymeric Aubameyang et à une défense de fer, qui aura résisté toute la rencontre aux assauts des attaquants bavarois, notamment un Franck Ribéry très remuant, les Borussen reviennent à seulement 3 points de leurs adversaires du jour et permettent à la surprenante équipe de Leipzig, toujours invaincue, de prendre les commandes de la Bundesliga à la faveur d’une 6ème victoire consécutive 3 buts à 2 sur la pelouse de Leverkusen.

Enfin en Italie, c’est le derby milanais, entre l’Inter et l’AC Milan, qui était à l’honneur. Dans un match opposant une équipe du Milan AC, en grande forme avec 5 victoires sur les 6 derniers matchs et une équipe de l’Inter, toujours autant en difficulté avec 4 défaites pour seulement 2 victoires sur la même période, les 2 équipes ne sont finalement pas parvenues à se départager. Menés 2 fois au score par des buts de l’intenable espagnol Suso, les intéristes ont su réagir par l’intermédiaire de Candreva et Perisic, pour s’éviter une probable crise, et conserver leur 9ème place au classement. Toujours leader, la Juventus de Turin n’a fait qu’une bouchée du modeste Pescara 3 buts à 0 et profite de la défaite surprise de l’AS Rome à l’Atlanta, 2 buts à 1, pour prendre 7 points d’avance sur leur rival romain. Vainqueurs 2 buts à 1 à Udinese, le Napoli revient à la 6ème place du classement de la Série A, mais reste à 9 points des leaders turinois.

Du côté de la Ligue 1, pas de grandes affiches, mais Lyon a confirmé son redressement timide en s’imposant sur la plus petite des marges à Lille, grâce à un but très rapide (3ème minute) de Cornet. Cette seconde victoire consécutive permet aux Gones de souffler un peu après un début de championnat timoré et plonge les nordistes, en instance de rachat par l’homme d’affaires luxembourgeois, Gérard Lopez (qui avait déjà failli racheter l’OM), un peu plus dans la crise (les dogues sont actuellement relégables avec seulement 10 points pris en 12 journées). De son côté, le PSG a tranquillement préparé son match de ligue des champions à Arsenal, mercredi prochain, en s’imposant sans trembler face à Nantes, au Parc des Princes, 2 buts à 0, avec des réalisations d’Angel Di Maria et de Jesé sur pénalty en fin de match. Cependant ce match pourrait avoir des conséquences pour les franciliens, puisque ces 2 argentins, Di Maria et Pastore, ont dû quitter la pelouse du Parc sur blessure. Monaco, qui préparait également son match de ligue des champions face à Tottenham, mardi, n’a pas fait de détail en s’imposant sur le score net de 3 buts à 0, à Lorient, qui reste ainsi dernier de la Ligue 1, malgré l’arrivée d’un nouveau technicien sur son banc, en la personne de Bernard Casoni, qui a donc échoué pour ses débuts à la tête du club breton. Au vélodrome, tout le monde attendait enfin la 1ère victoire en championnat de l'OM version Garcia et cette dernière a mis du temps à se dessiner. Face à une équipe caennaise, largement regroupée dans son camp et qui n’a jamais porté le danger devant le but olympien, les phocéens ont dû s’en remettre à une tête de Rolando à quelques minutes de la fin du match, sur un centre parfait du néo-capitaine Gomis, pour trouver la faille dans la défense normande. Certes cette victoire étriquée n’efface pas les difficultés de l’équipe ciel en blanche, mais elle permet de souffler un peu du côté du vieux port en attendant un mercato hivernal, qui s’annonce ambitieux. Pour conclure, honneur au leader niçois, qui poursuit sa belle aventure en tête de la Ligue 1 en venant cette fois-ci à bout de Saint-Etienne, à Geoffroy-Guichard, grâce à un but d’Eysseric à 30 minutes de la fin du match. Avec toujours 3 points d’avance sur les ogres monégasques et parisiens, les niçois peuvent continuer de rêver au titre de champion d’automne, en attendant mieux ... (Le classement complet de la Ligue 1 après 13 journées :

 

En NBA, les équipes en forme du moment se nomment Cleveland à l’Est et Los Angeles à l’Ouest. Bien que battus pour la seconde fois de la saison, ce week-end à Indiana, les coéquipiers de Lebron James conservent aisément leur leadership sur la côte Est des Etats-Unis avec un excellent bilan de 10 victoires pour 2 défaites. Emmené par son leader, dont les statistiques individuelles sont proches du triple double (23 pts, 9 rds, 8 pds), les joueurs de l’Ohio surfent sur leur conférence, loin devant leur premiers opposants, que sont les Hawks d’Atlanta ou les Hornets de Charlotte du français Nicolas Batum, qui comptent déjà 4 défaites, soit une de moins que les autres favoris, Toronto et Chicago. A l’Est, ce sont donc les Clippers, qui dominent, avec le même nombre de défaites au compteur que leurs adversaires de l’Est, mais avec 12 victoires, dont une série impressionnante de 9 victoires sur les 10 dernières rencontres. Seule ombre au tableau des Angelinos, une défaite surprise au Staple Center, face à ma modeste équipe de Memphis. Mais avec un Blake Griffin retrouvé, un Chris Paul, toujours efficace aux manettes et une équipe homogène (5 joueurs à plus de 10 pts de moyenne), les californiens promettent déjà d’offrir une belle résistance à leurs voisins d’Oakland. Les finalistes en titre, justement, ont déjà effacé tous les doutes, qui planaient sur eux, après leur 2 défaites sur les 6 premiers matchs. En effet, ils ont enchainé depuis 7 victoires consécutives, notamment grâce à un Kevin Durant, qui trouve enfin ses marques (27.9 pts / match) dans un collectif taillé pour lui. D’autant plus que Stephen Curry et Kaly Thompson ne sont pas en reste, avec respectivement 26 et 20 points de moyenne, tandis que Draymond Green, l’homme à tout faire des Warriors, est le leader statistique dans toutes les autres catégories (9 rdbs, 7 pds, 2 stls et 2 cts). Derrière les 2 franchises californiennes, les Spurs de San Antonio sont également en grande forme avec une série de 5 victoires consécutives, qui fait suite aux 2 défaites successives des coéquipiers de TP, face aux Clippers et aux Rockets dans leur salle de l’AT&T Center, début novembre. Sur le plan individuel, Anthony Davis, des Pelicans, continue de briller, mais en plus permet désormais à son équipe de gagner enfin quelques matchs, mais la star du moment reste Russell Westbrook, qui malgré la défaite de son équipe, en prolongations, face aux Pacers, a signé, déjà, son 5ème triple-double de la saison, avec 31pts, 11rbds et 15pds :

En France, la Pro A reste dominée par Monaco, toujours intraitable à domicile, avec cette 5ème victoire en autant de matchs, face à Cholet, 91 à 68. Derrière les sudistes, Chalon-sur-Saône et Nanterre s’accrochent au podium en venant respectivement à bout d’Hyères-Toulon et Châlons-Reims, tandis que Strasbourg, le champion en titre redresse la tête, en dominant facilement dans leur salle une équipe de Limoges, qu’il rejoigne au classement à la 7ème place, mais avec un bilan toujours négatif de 4 victoires pour 5 défaites.

 

En Tennis, Andy Murray est parvenu à concrétiser son incroyable 2ème semestre 2016 en remportant le 1er Masters de sa carrière et en conservant sa place de numéro 1 mondial, qu’il pouvait perdre ce week-end face à son rival serbe, Novak Djokovic :

A la tête du classement ATP depuis sa victoire à  Bercy, le 7 novembre dernier, l’écossais pouvait tout perdre ce dimanche en s’inclinant face à un Djokovic, retrouvé après sa victoire express sur Kei Nishikori, la veille, 6-1, 6-1. Surtout que le champion britannique avait montré des signes de faiblesse en ½ finale, ne s’imposant qu’au tie-break du 3ème set face au canadien, Milos Raonic, qui termine 2016 numéro 3 mondial. Oui, mais il était surement écrit qu’Andy Murray deviendrait le 17ème joueur différent depuis 1973 à terminer l’année civile, numéro 1 mondial et avec une série de 24 victoires consécutives depuis mi-septembre, dont 4 titres (9 au total sur l’année), on voit mal comment il aurait pu en être autrement. Au final, cette victoire 6-3, 6-4 ne souffre d’aucune contestation et permet au champion britannique d’entrer dans l’histoire de son sport, avec brio et panache. Côté français, ce Masters aura été un échec cuisant pour le seul représentant tricolore, Gaël Monfils, qui après 2 défaites inaugurales, a même laissé sa place au belge David Goffin pour son dernier match de poule.

 

Enfin en Rallye, la dernière course de la saison a livré son verdict en Australie, et l’écurie Volkswagen a tenu à quitter la compétition WRC sur un énième doublé cette saison. Sauf qu’une fois n’est pas coutume, ce n’est pas Sébastien Ogier, déjà titré depuis le rallye de Catalogne en octobre, qui trône sur la 1ère marche du podium, mais son coéquipier Andreas Mikkelsen, qui a profité d’un tête à queue du français dans la dernière spéciale pour signer le 3ème succès de sa carrière et le 2nd cette saison. 3ème ce week-end, le belge Thierry Neuville, termine la saison dauphin du champion tricolore, qui malgré ces 4 titres consécutifs ne sait toujours pas s’il sera au volant d’une WRC l’an prochain :

 

 

Sportivement,

L'équipe Sportive de weekly.fr

 

@Passion_Sport 

Et vous, quel est votre avis ? Exprimez-vous ! Réagissez à cet article.


Suivez-nous

Les auteurs

";